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Ciment: les nuages tardent à se dissiper

u003cpu003eu003cstrongu003eSi lu0026rsquo;on tend volontiers à parler de reprise dans certains secteurs économiques de Maurice, le marché du ciment passe actuellement par une décroissance certaine. Les principaux acteurs de ce domaine sont unanimes à le reconnaître : la consommation de ciment est appelée à baisser davantage dans les mois à venir. Mais ils sont confiants quu0026rsquo;après la grise mine, le marché du ciment reprendra des couleurs.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe constat chez Lafarge (Mauritius) est clair : non seulement le ralentissement dans le secteur du ciment est significatif, mais de plus, lu0026rsquo;incertitude règne quant aux projets à venir, comme nous le confirme la direction : u0026laquo; u003cemu003eLe secteur vit un ralentissement significatif en ce premier semestre, supérieur à celui observé pour lu0026rsquo;ensemble de lu0026rsquo;année. Si lu0026rsquo;extension du terminal à conteneurs paraît acquise, du0026rsquo;autres projets du0026rsquo;infrastructures du0026rsquo;envergure comme le métro léger ne verront a priori pas le jour en 2014, du moins en ce qui concerne leur constructionu003c/emu003e u0026raquo;. Si le logement individuel se porte bien, les segments comme les IRS-RES tournent pour lu0026rsquo;instant au ralenti.u003c/pu003eu003cpu003eMême son de cloche du côté de Holcim (Mauritius). Le Country Manager, Dominique Billion, ne manque pas de nous rappeler la morosité ambiante des affaires : u0026laquo; u003cemu003eSi nous nous basons sur les chiffres de la Chambre de Commerce et du0026rsquo;Industrie de Maurice, nous voyons que de 2009 à 2012, la consommation de ciment a chuté de 3 %, alors que le secteur immobilier a, lui, crû de 0,9 % (de 1,9 % à 2,8 %) durant la même période. Pour 2014, force est de constater quu0026rsquo;il nu0026rsquo;y a pas de gros chantiers en cours. Certains projets attendent le financement pour pouvoir aller de lu0026rsquo;avant u003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003ePour Dominique Billion, Maurice a toujours représenté un marché où la consommation de ciment a toujours été élevée, avoisinant les 550kg/capita : u0026laquo; u003cemu003eCe fort taux était étroitement lié au développement des infrastructures, mais cu0026rsquo;est sûr quu0026rsquo;un tel niveau ne pouvait perdurer. Nous sommes aujourdu0026rsquo;hui à environ 400kg/capita et cette tendance à la baisse est appelée à se poursuivre.u003c/emu003e u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eu003cemu003eu003cstrongu003eÀ lire la suite dans lu0026#39;édition papier de Business Magazine.u003c/strongu003eu003c/emu003eu003c/pu003e

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