Business Magazine

Consommation : Forte demande pour les produits surgelés

u003cpu003eu003cstrongu003eÀ lu0026rsquo;approche de la fin de lu0026rsquo;année, les distributeurs et grandes surfaces su0026rsquo;activent pour constituer leur stock de produits surgelés, afin de répondre à la demande, toujours grandissante en cette période. Business Magazine a tâté le pouls des opérateurs.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCes vingt dernières années, les grandes chaînes de supermarchés sont constamment débordées lorsquu0026rsquo;arrive la période de fin du0026rsquo;année. Les Mauriciens, dont le pouvoir du0026rsquo;achat sera revigoré avec le paiement du boni de fin du0026rsquo;année, ne devraient pas hésiter à délier le cordon de la bourse. Dictés par le désir de se faire plaisir, ils dépenseront en premier dans les produits du0026rsquo;alimentation, jetant leur dévolu sur les produits surgelés et froids.u003c/pu003eu003cpu003eSuivant de près lu0026rsquo;évolution et les tendances dans la consommation, les opérateurs, petits et grands, grossissent proportionnellement leur stock de fin du0026rsquo;année, généralement de 10 à 20 % sur les années précédentes, afin de répondre à cette soudaine demande qui su0026rsquo;amplifiera au fil des jours. Cela ne peut que redonner le sourire aux opérateurs, après la morosité jusquu0026rsquo;iciu0026nbsp;ressentie dans le secteur. Selon un des opérateurs interrogés, cette relative baisse du0026rsquo;activité de ces derniers mois serait le fruit du0026rsquo;un sentiment généralisé du0026rsquo;incertitude économique depuis lu0026rsquo;effondrement de la BAI. Toutefois, celui-ci se dit confiant que durant la période festive, les Mauriciens desserreront la ceinture comme à leur habitude.u003c/pu003eu003cpu003eSelon les chiffres de la Chambre de Commerce et du0026rsquo;Industrie de Maurice (MCCI), lu0026rsquo;année 2014 a été marquée par une importation considérable de viande (bœuf, mouton, porc, canard, dinde, etc.) qui a été chiffrée à Rs 1 milliard, tandis que les importations des produits de mer (poissons, mollusques, crustacés, etc.) tournent autour des Rs 8 milliards. Des chiffres qui témoignent de lu0026rsquo;importance de ce marché. Ces produits sont généralement importés de France, du0026rsquo;Espagne et du0026rsquo;Italie, pour lu0026rsquo;Europe et de Taïwan et du0026rsquo;Inde pour lu0026rsquo;Asie. Lu0026rsquo;Australie et la Nouvelle-Zélande sont aussi du0026rsquo;importants fournisseurs. Parmi les grands distributeurs mauriciens, on retrouve Panagora et Innodis, ainsi que les grandes chaînes de supermarchés comme Winneru0026rsquo;s, qui parfois importent directement.u003c/pu003eu003cpu003eLes produits surgelés comprennent les viandes, les produits de la mer, mais aussi les légumes (épinards, flageolets, poireaux, oignons), des fruits mais aussi certaines préparations telles que les frites, tartes salées et sucrées, boulettes, burgers, saucisses, pizzas ou jambon. Les desserts sont aussi très prisés en cette période de fêtes, à en croire Dominique Fauvrelle, Sales Manager des produits surgelés de Winneru0026rsquo;s, qui souligne quu0026rsquo;ils figurent parmi les produits à su0026rsquo;écouler les plus rapidement à lu0026rsquo;approche du réveillon. Ayant été dans le secteur depuis plus de vingt ans, Dominique Fauvrelle a pusuivre lu0026rsquo;évolution des goûts des Mauriciens pour les produits surgelés au cours du temps. Pour lui, les principaux produits qui su0026rsquo;écouleront le plus vite sur le marché local durant la période festive seront les produits de la mer tels que les crevettes et les langoustes.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLe frais privilégié pour les légumes et le pouletu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eEn sus des fruits de mer, les gigots du0026rsquo;agneau, de canard et de porc sont très prisés sur les tables, suivis du jambon, quu0026rsquo;il soit cru ou braisé, des saucisses barbecue et tout ce qui est mariné à la sauce barbecue comme les côtelettes du0026rsquo;agneau et pièces de poulet. Su0026rsquo;agissant des glaces, la pause-fraîcheur après un copieux repas en cette chaude saison, ce sont ceux de renom qui sont les plus demandés, à lu0026rsquo;instar de Carte Du0026rsquo;Or ou encore de Häagen-Dazs.u003c/pu003eu003cpu003eMême si les grands distributeurs comme Panagora ont observé une demande croissante pour les produits frais pendant les dernières semaines de lu0026rsquo;année, ils remarquent que le surgelé reste grandement consommé par les Mauriciens. Certains segments comme les légumes demeurent très populaires, ce qui a poussé Panagora à offrir des produits élaborés tels que les cordons bleus, ou encore les légumes Bonduelle. La longue conservation des produits (6 à 18 mois) est un avantage qui nu0026rsquo;est pas négligé par la clientèle.u003c/pu003eu003cpu003ePour Innodis, les ventes de surgelés, tous produits confondus, représentent environ 50 % de son chiffre du0026rsquo;affaires. Pour Christina Sam See Moi, sa Marketing Manager, cu0026rsquo;est le prix plus élevé du frais qui pousse les consommateurs vers certains types de viande surgelée. Elle note toutefois que les légumes et le poulet, les Mauriciens les préfèrent frais sauf en période de pénurie. Du côté de Winneru0026rsquo;s, on indique que cu0026rsquo;est un ratio de 60:40 pour les ventes de produits surgelés et les produits frais, bien que ce ratio est inversé quand il su0026rsquo;agit du poulet.u003c/pu003eu003cpu003eLa qualité des produits est bien souvent assurée par les grandes marques elles-mêmes, telles quu0026rsquo;Emborg et Americana, nous assure Christina Sam See Moi. Dans le cas des légumes, les produits sont rapidement surgelés, ce qui permet de préserver un maximum de vitamines et de nutriments. Dès que les produits sont surgelés, la chaîne du froid ne doit à aucun moment être interrompue, insiste-t-elle cependant. À Panagora, un département qualité contrôle en permanence, à travers une série de tests, la température des produits, dès leur réception jusquu0026rsquo;à la livraison en grande surface. Une fois livrés dans les supermarchés, les produits subissent du0026rsquo;autres contrôles, quatre fois par jour, fait ressortir Dominique Fauvrelleu0026nbsp;: à lu0026rsquo;ouverture, à 11 heures, à 15 heures et à lu0026rsquo;heure de la fermeture.u003c/pu003eu003cpu003ePour la production locale de poulet et de produits laitiers tels que les yaourts et crèmes glacées, du0026rsquo;autres normes sont scrupuleusement respectées. Lu0026rsquo;usine de conditionnement de poulet du0026rsquo;Innodis, qui se trouve à Beau Climat, est certifiée HACCP, MS 65, Halal et ISO 22000, cette dernière certification ISO 22000 concernant la gestion des risques pour la sécurité alimentaire. Innodis possède aussi une laiterie à Phoenix qui est aussi certifiée HACCP et ISO 22000.u003c/pu003e

Exit mobile version