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Le marché du poulet monte en gamme

u003cpu003eu003cstrongu003eLe marché du poulet local, dont la production baisse légèrement du0026rsquo;année en année, se diversifie graduellement avec des produits à valeur ajoutée, qui lui assurent une croissance annuelle entre 2 % et 3 %. Outre la qualité, omniprésente dans ce secteur très compétitif, les consommateurs cherchent des produits innovants et simples du0026rsquo;utilisation.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa consommation du poulet fait partie intégrante de lu0026rsquo;alimentation des Mauriciens et le pays est autosuffisant su0026rsquo;agissant de cette chair. 46 700 tonnes de poulet ont été produites en 2013 alors que la production su0026rsquo;élève à 23 000 tonnes au premier semestre de 2014.u003c/pu003eu003cpu003eLe marché de cet aliment est de nature très concurrentielle et la vente est sujette à plusieurs facteurs, fait remarquer Sonny Wong, General Manager – Commercial du0026rsquo;Innodis, groupe qui produit environ 14 000 tonnes de poulet chaque année. Il y a, entre autres, le degré de concurrence de la part des produits locaux et importés, le coût de la vie, la notoriété de la marque sans oublier le rapport qualité / prix.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eInnovation et simplicité du0026rsquo;utilisationu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCet aspect compétitif, relève-t-il, est favorable au consommateur qui se retrouve devant un large choix de produits proposés à des prix concurrentiels. Sonny Wong observe que cu0026rsquo;est aussi un marché qui est arrivé à maturité à Maurice et qui ne grandit que de 2 % à 3 % chaque année. Par contre, une croissance plus accrue au niveau des produits à base de poulet à valeur ajoutée est attendue.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eNous évoluons dans un marché où la qualité nu0026rsquo;est plus un facteur de différenciation, car tous les opérateurs ont tendance à mettre en exergue la qualité de leurs produits, celle-ci étant aujourdu0026rsquo;hui une exigence de base de la part des consommateurs. Nous devons donc pouvoir non seulement offrir la qualité à un prix raisonnable, mais également commercialiser des produits innovants et qui sont simples du0026rsquo;utilisation, afin de leur faciliter la vieu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, explique-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eSelon Sonny Wong, les consommateurs sont également de moins en moins impulsifs dans leurs achatsu0026nbsp;; ils sont plus avertis et font des achats plus réfléchis. La tendance est de privilégier des produits de bonne qualité qui cadrent avec le budget familial. Ce qui expliquerait la légère baisse dans la production de poulet de 47 200 tonnes de poulet en 2012 à 46 700 en 2013 et de 23 500 tonnes pendant le premier semestre de 2013 contre 23 000 tonnes en comparaison avec la même période cette année.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLes consommateurs hésitent avant de dépenser avec leur pouvoir du0026rsquo;achat actuel même quand il su0026rsquo;agit de produits du0026rsquo;alimentation. Il est aussi malheureux de réaliser que beaucoup de produits finis que nous produisons localement sont importés égalementu0026nbsp;; cela porte atteinte à lu0026rsquo;industrie localeu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, observe Bryan Charles, directeur général de Porker Products, qui produit 57 tonnes de charcuterie de volaillec haque année.u003c/pu003eu003cpu003eÀ noter cependant que ce secteur a connu une croissance de 82 % depuis lu0026rsquo;an 2000, la production étant alors de 25u0026nbsp;600 tonnes seulement.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLes ventes se stabilisentu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes ventes de poulet sont stables chez Innodis, qui détient environ 33 % du marché local. Le chiffre du0026rsquo;affaires se rapportant au poulet représenteprès de 35 % du chiffre du0026rsquo;affaires total de la division commerciale alors que le poulet frais représente, lui, 70 % des ventes de poulet du groupe. Le marché des produits surgelés, fait ressortir Sonny Wong,reste intéressant pour les viandes rouges, les légumes, le poissonet les fruits de mer.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003e Nous nous attendons à ceque la demande pour les produits surgelés à valeur ajoutée continue de grimper dans les années à venir, car les consommateurs ont de moins en moins de temps pour cuisiner et recherchent des produits faciles à cuisiner, et plus donc adaptés à leurs besoinsu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, confie-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eMême son de cloche du côté de BrandActiv, qui commercialise les poulets Label 60 et Lotus. Eric Tin, son Manager, fait ressortir que la consommation du poulet demeure plutôt stable à Maurice. Tout comme Sonny Wong, Eric Tin remarque quu0026rsquo;il y a une tendance des consommateurs vers le poulet frais(chilled) etu0026nbsp; que la demande pour les produits surgelés est plutôt en baisse sauf pour les poulets surgelés en IQF (Individual Quick Frozen).u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLes consommateurs cherchent de plus en plus la facilité. La vente de poulet en découpe (hanches, cuisses entières et pilons) commence à prendre de lu0026rsquo;importance même si la vente de poulet entier reste dominanteu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, note Eric Tin.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eBoom de la demande pour les fêtes de fin du0026rsquo;annéeu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa vente de poulet augmente automatiquement à lu0026rsquo;approche de la fin de lu0026rsquo;année, suivant la demande accrue en raison des festivités. À Innodis, les stocks de poulet surgelés ont en train du0026rsquo;être augmentés actuellement pour se préparer à lu0026rsquo;arrivée des fêtes de fin du0026rsquo;annéeu0026nbsp;; car lu0026rsquo;ensemble de la production est orientée vers la production de poulet frais pendant cette période.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eMême si les ventes concerneront principalement le poulet frais, nous avons aussi constaté une demande grandissante pour la dinde. La dinde reste un produit très prisé pendant les fêtes de fin du0026rsquo;année, mais le volume reste assez modestec omparé au poulet frais qui connaît en général une augmentation de la demande de lu0026rsquo;ordre de plus de 40 % au mois de décembreu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, note Sonny Wong. Innodis compte également importer des produits élaborés à base de volaille et des fruits de mer qui suivent la même tendance pendant la période festive.u003c/pu003eu003cpu003eIdem pour Panagora Marketing, qui distribue plus de 10 000 tonnes de produits surgelés annuellement. La société compte, en effet, mettre les bouchées doubles, afin de garantir le meilleur service possible aux clients.u003c/pu003eu003cpu003eLe bon déroulement, indique AnjinaS addul, Marketing Manager Group Products de Panagora Marketing, repose surune bonne planification de toute la chaîne du0026rsquo;approvisionnement. Des stocks importants sont donc mobilisés en prévision des ventes supplémentaires engendrées par la période festive. Lu0026rsquo;accent sera surtout mis sur les produits en grande demande tels que le pouletfrais, les saucisses, les viandes, les crèmes glacées, ainsique le canard et la pintade.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eAu fil des années, nous avons pu voir un réel engouement pour les produits frais, dont le poulet et les poulets marinés. Afin de répondre à cette demande croissante de produits u0026lsquo;fraisu0026rsquo;, Panagora Marketing lancera sous peu une gamme de saucisses fraîches Farmstead ainsique du jambon de volailleu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, indique Anjina Saddul. Après un léger ralentissement des ventes, notamment des produitsu0026nbsp; carnés, pendant la période de carême en septembre, elle su0026rsquo;attend à une bonne reprise pour cette fin du0026rsquo;année.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLire le dossier au complet dans u003cemu003eBusiness Magazineu003c/emu003eu003c/strongu003eu003c/pu003e}]

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