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De Lapeyre modernise sa ligne de production de charcuterie

u003cpu003eu003cstrongu003eSpécialisée dans la production de charcuterie destinée surtout à une clientèle haut de gamme, De Lapeyre a su consolider ses assises en investissant judicieusement dans ses opérations.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCes cinq dernières années, De Lapeyre a investi massivement dans ses opérations. Au total, près de Rs 12 millions ont été injectées dans lu0026rsquo;acquisition de machines à la pointe de la technologie pour soutenir les processus de la chaîne de transformation de viande, principalement porcine, activité commerciale dans laquelle De Lapeyre est engagée.u003c/pu003eu003cpu003eAprès cette période où lu0026rsquo;entreprise a dû u0026laquo;batailleru0026raquo; pour rentabiliser les investissements consentis pour une production plus moderne et efficiente, son directeur Thierry de Lapeyre est confiant que cette année verra un retour à la profitabilité. Il su0026rsquo;attend à brasser un chiffre du0026rsquo;affaires de Rs 25 millions, soit une progression du0026rsquo;environ 13,6 %. Cette performance dépendra toutefois de facteurs internes et externes, notamment la politique de la nouvelle direction de la Mauritius Meat Authority.u003c/pu003eu003cpu003eFermier, boucher et charcutier de formation, Thierry de Lapeyre a repris les rênes de lu0026rsquo;entreprise lancée par ses parents, Claude et Barbara, en 1977. Celle-ci était alors connue sous le nom de GMPA. La ferme familiale se trouvait à Pailles. u0026laquo;On faisait de la transformation de viande porcine pour quelques clients dans lu0026rsquo;hôtellerie principalement, mais aussi pour des particuliersu0026raquo;, relate Thierry De Lapeyre. Parmi les produits transformés que commercialisait lu0026rsquo;entreprise, on retrouvait du jambon, de la saucisse et du bacon. Il y a huit ans encore, le chiffre du0026rsquo;affaires de GMPA avoisinait les Rs 750 000. Quand lu0026rsquo;entreprise change de mains, au décès de son père, Thierry De Lapeyre décide de se lancer un défi : donner une nouvelle impulsion à lu0026rsquo;entreprise en passant du0026rsquo;un mode du0026rsquo;opération artisanale à une production industrielle.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eProduction de 15 tonnes de charcuterieu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est ainsi que De Lapeyre voit le jour il y a sept ans. Implantée dans le port franc, lu0026rsquo;entreprise su0026rsquo;engage dans la production de charcuterie surtout pour une clientèle haut de gamme. Comptant quatre employés, lu0026rsquo;entreprise produit deux tonnes de charcuterie. Aujourdu0026rsquo;hui après des investissements conséquents notamment dans sa ligne de production, De Lapeyre est en mesure de produire jusquu0026rsquo;à 15 tonnes de charcuterie : saucisse, jambon, bacon et produits marinés. Quant à son effectif, il est passé à 20 employés.u003c/pu003eu003cpu003eLes installations du site de production à Mer Rouge comprennent, entre autres, un laboratoire de 150 mètres carrés, une section de tranchage et du0026rsquo;empaquetage, une unité de production et de cuisson. Et finalement, une section boucherie.u003c/pu003eu003cpu003eDans son portefeuille clientèle, De Lapeyre compte plusieurs hôtels comme La Pirogue, Long Beach, Le Suffren, Touessrok et la cantine de la Mauritius Commercial Bank, qui, précise Thierry de Lapeyre, u0026laquo;u003cemu003eest lu0026rsquo;un de nos meilleurs clientsu003c/emu003eu0026raquo;. De Lapeyre approvisionne également les grandes surfaces, ainsi que des particuliers.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;entreprise est toutefois limitée dans son expansion car la loi impose aux producteurs de charcuterie de su0026rsquo;approvisionner en grande partie auprès des éleveurs locaux. u0026laquo;u003cemu003ePour pouvoir disposer du0026rsquo;un permis du0026rsquo;importation pour se fournir en bonne viande, la loi nous oblige à nous procurer 50 % de notre quota en matières premières auprès du0026rsquo;éleveurs porcins locauxu003c/emu003eu0026raquo;, explique Thierry De Lapeyre. Actuellement, lu0026rsquo;entreprise a besoin de 100 à 120 cochons par mois pour soutenir le rythme de la production mensuelle. Les fermes à Petite Rivière et Bassin Requin, dans lesquelles Thierry De Lapeyre est actionnaire minoritaire, lui livrent 40 cochons par mois. Pour les bêtes restantes, il doit su0026rsquo;approvisionner auprès du0026rsquo;autres fermes locales.u003c/pu003eu003cpu003eSi Thierry de Lapeyre est du0026rsquo;accord avec le principe de soutenir les producteurs locaux de viande porcine, il déplore toutefois que le rapport qualité / prix ne soit pas souvent au rendez-vous. En revanche, indique-t-il, De Lapeyre su0026rsquo;approvisionne à un meilleur prix auprès de lu0026rsquo;Afrique du Sud, de lu0026rsquo;Espagne et de la France. De plus, la viande porcine importée est sujette à des tests sanitaires et bactériologiques conformément aux normes HACCP/EU. u0026laquo;u003cemu003eNous sommes beaucoup plus chers que la concurrence parce que nous misons sur une production à partir de pure viandeu003c/emu003eu0026raquo;, ajoute Thierry De Lapeyre.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, De Lapeyre est également engagée dans lau0026nbsp; production du0026rsquo;aliments transformés, comme le poulet fumé ou le pastrami (jambon de bœuf légèrement épicé). Cette ligne de production représente 10 % des activités de De Lapeyre. Dans un souci du0026rsquo;innovation, lu0026rsquo;entreprise a démarré la commercialisation du cochon à la broche.u003c/pu003e

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