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Eco Zoranz surfe sur la vague des produits Eco-Friendly

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CÉDRIC POILLY

Depuis plus de deux ans, Cédric Poilly, jeune entrepreneur de 27 ans, ressentait l’envie de proposer des solutions pour le nettoyage écologique. Après des essais, des erreurs et des changements de direction, il a lancé Eco Zoranz, un produit nettoyant à base de vinaigre ménager et d’extraits de peau d’orange.

CÉDRIC POILLY a évolué dans le domaine informatique pendant sept ans, dont quatre ans de free-lance. Mais il voulait un moyen d’implémenter une démarche de préservation de l’environnement de manière durable dans le temps ; d’où l’idée d’Eco Zoranz. Le produit qui en est sorti permet de faire la vaisselle et de nettoyer la maison (éviers, lavabo, salle de bains, toilettes, sols et plus encore). Comme le précise Cédric Poilly, c’est une recette qui existe depuis des générations. En sus de cela, le produit permet d’utiliser les déchets issus du commerce.

«J’ai d’abord testé la recette en 2020 et j’étais satisfait du produit. Ensuite j’ai eu l’idée de le produire à partir de déchets de certaines compagnies qui consomment quotidiennement des oranges. En 2021, j’ai lancé Eco Zoranz et en août, la compagnie était officiellement opérationnelle. Eco Zoranz tente de limiter son impact environnemental autant que possible. Le transport de pelures d’oranges ainsi que la livraison du produit se font principalement en bus. La bouteille contenant le produit vient de la société be.eau, qui produit des contenants réutilisables et biodégradables. Quant à la matière organique restante après la production d’Eco Zoranz, elle est donnée à la société Kaivalyam qui produit son propre compost», explique Cédric Poilly.

Limiter autant que possible l’impact environnemental des activités

 

Un des principaux buts d’Eco Zoranz est la création d’emplois. Comme le souligne Cédric Poilly, pour améliorer la résilience de l’entreprise, il privilégie le développement de synergies avec des entreprises locales, dont les fournisseurs de déchets et de matières premières, les revendeurs, les communicants, les créateurs d’événements. Un autre axe de développement est l’inclusion dans ses opérations des clients et des enthusiasts, comme les appelle Cédric Poilly.

Préserver l’environnement

«L’entreprise reçoit beaucoup d’aide ; certains se proposent d’aider à la livraison des bouteilles d’Eco Zoranz, d’autres au transport des pelures d’oranges. J’ai la conviction que la participation de la communauté à l’effort des entreprises bénéficie à la société en général. Il faut générer plus d’enthousiasme et de fierté autour de nos entreprises locales. Si nécessaire, nous lèverons des fonds à l’avenir, mais pour le moment, nous faisons avec ce qu’on a. Je dois faire ressortir que chez Eco Zoranz, la durabilité est prioritaire. Certes, l’objectif de croissance est important, mais la résilience face aux crises est l’objectif principal», fait ressortir Cédric Poilly.

Le jeune entrepreneur précise qu’il découvre de plus en plus de produits respectueux de l’environnement sur le marché local. Ainsi, Eco Zoranz ne veut pas rater l’occasion et surfe sur cette vague eco-friendly. Cela dit, il fait ressortir qu’il ne faut pas consommer des produits écologiques simplement pour se donner bonne conscience. Il s’agit vraiment de protéger notre environnement, voire de l’aider à se régénérer. Ce qui est dans la démarche et la philosophie d’Eco Zoranz. «Je suis d’avis qu’il faut continuer à développer des entreprises qui ont dans le fondement de leur modèle économique la préservation de l’environnement ; c’est une démarche nécessaire aujourd’hui, face déjà aux challenges que rencontrent tous les primo-entrepreneurs. Les autres challenges sont ceux que je m’impose par rapport à Eco Zoranz ; soit de limiter l’impact environnemental et maximiser l’utilisation de la matière première

À savoir qu’en pratique, Eco Zoranz favorise les transports en commun. Lorsque c’est nécessaire, les transports dédiés sont remplis au maximum pour optimiser le rapport carburant / cargaison. Les transports dédiés sont ainsi choisis avec soin et lorsqu’il s’agit de quelques dizaines de kilos de matières premières, Cédric Poilly dit choisir un deux-roues. Celui-ci lui permet d’atteindre un ratio de 50-60 % entre le poids du transporteur et la cargaison par rapport au poids du véhicule. Si la même chose est faite en voiture, le ratio serait de moins de 7 %. Pour le transport de charge plus lourde, comme le vinaigre que l’entreprise achète en grande quantité, la voiture est privilégiée comme moyen de transport. Le ratio est de 15 % mais l’entreprise travaille sur l’amélioration prochaine de ce ratio.

«Limiter l’impact environnemental était un challenge qui nous a apporté une opportunité : celle des ‘enthusiasts’ de la communauté qui se proposent de nous aider. Certains nous aident à acheminer le produit aux clients qui vivent près de chez eux. D’autres, au transport des pelures d’orange. C’est un petit geste pour eux, mais un impact certainement positif sur l’environnement. Il s’agit là encore d’une optimisation au niveau du voyage/transport.»

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