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ELCA Mauritius – Un acteur de la transformation digitale des entreprises

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ELCA Mauritius - Un acteur de la transformation digitale des entreprises | business-magazine.mu

Nous grossissons nos mètres carrés dans le but d’agrandir nos équipes que l’on veut accueillir dans un environnement de travail plus confortable», indique Olivier Hecq, directeur des opérations d’ELCA Mauritius. Spécialisée dans le développement de solutions IT, l’entreprise a, en effet, procédé à la mi-juillet à l’expansion de ses activités, avec l’ouverture d’un deuxième bureau dans la cybercité d’Ébène, après celui installé dans le bâtiment de la Standard Chartered.

Employant après seulement deux ans d’activités une centaine d’ingénieurs informatiques, ELCA Mauritius n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin. Au gré de l’activité de sa maison mère basée en Suisse, la prochaine étape est d’atteindre, précise Olivier Hecq, un pool de 200 ingénieurs informatiques. Le recrutement est d’ailleurs un exercice constant à ELCA Mauritius, et qui se déploie plus ou moins vite en fonction des périodes. «En ce moment, le recrutement est plus lent pour les raisons que l’on connaît. Si l’on se base sur le frétillement de l’activité en Suisse, elle devrait s’accélérer aussi à Maurice d’ici à décembre, voire l’année prochaine. Peut-être qu’en ce moment on est dans le creux de la vague, mais ELCA a investi dans de nouveaux locaux car elle croit en l’avenir, elle croit dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation digitale…»

Pour comprendre le cœur des activités d’ELCA Mauritius, il faut remonter la filière suisse. Compagnie de conseils en technologies de l’information, ELCA conseille et accompagne ses clients, de grandes entreprises suisses, dans leur exercice de transformation digitale ; tant dans l’informatisation de leurs processus, l’autonomisation et informatisation de leurs procédés d’affaires (business process), que toutes les prestations autour du Web.

«Cela recouvre des technologies différentes qui ont cours actuellement dans l’industrie, y compris celles les plus avancées autour de la blockchain et de l’intelligence artificielle. Nous opérons sur l’ensemble des industries qui existent dans le pays : pharmaceutique, assurances, services bancaires, et tout ce qui est d’ordre étatique (la fédération helvétique, les cantons), l’industrie du luxe, du sport, les grandes ONG internationales. Nous couvrons l’essentiel du périmètre industriel», énumère Olivier Hecq.

Cette branche d’activités, explique notre interlocuteur, est un des piliers – et peut-être le plus important pilier aujourd’hui – des activités d’ELCA ; activités d’ailleurs centrées sur le marché suisse. La deuxième branche d’activités d’ELCA porte sur l’édition de logiciels ; ELCA développe des solutions qui peuvent être adaptées à la demande du client. «Nous fournissons pour ce faire un logiciel prédéveloppé, si l’on peut l’appeler ainsi, que nous allons mettre et adapter aux besoins du client. Cet ensemble de services sont de nature diverse et comprend aujourd’hui une offre de ticketing d’évènements (culturels, corporate, institutionnels, sportifs). Cette activité est plus internationale car nos clients sont d’autant plus en dehors de la Suisse qu’en Suisse. Nous sommes en train d’investir le marché américain avec cela. Cette solution qui s’appelle SecuTix nous permet d’étendre les ramifications d’ELCA en dehors de la suisse.»

Un système de gestion de pension suisse

SecuTix est dotée d’une fonctionnalité spécifique appelée Tix & go qu’ELCA développe actuellement sous forme d’une application libellée Health & go. «Cela permet de rendre le ticketing via téléphone mobile 100 % digitalisé et totalement infalsifiable, de type technologie blockchain. Ce qui veut dire que quand vous allez acheter un ticket pour aller voir un match de foot, il n’y aura plus de marché noir.»

Les fonctionnalités de cette solution de ticketing sont en train d’être élargies dans le but d’aller au-delà du ticketing pur pour faire du suivi et du tracking médical. Comme nous l’explique Olivier Hecq, le déploiement de la solution pourrait permettre, par exemple, après un dépistage pour la Covid-19, d’émettre un certificat officiel authentique et infalsifiable, par voie électronique et mobile, garantissant la date et les résultats de ce test. «C’est une fonctionnalité qu’on a ajoutée à notre technologie qui s’appelle Health & go et qu’aujourd’hui nous sommes en train d’essayer de déployer partout à travers le monde. Cela c’est la branche produits ; c’est un élément important dans notre offre.»

Dans la branche d’activités produits d’ELCA, l’autre dispositif majeur est un système de gestion de pension suisse. Cet intégrateur du système de gestion de pension suisse permet aux employés comme aux entreprises de faire un suivi longitudinal tout au long de leur carrière, jusqu’à leur retraite. D’ailleurs, les informaticiens d’ELCA Mauritius représentent à ce jour plus de la moitié de l’équipe des développeurs de cette solution, fait ressortir le responsable des opérations d’ELCA Mauritius.

Fournisseur de services pour le siège social d’ELCA, ELCA Mauritius est l’un des centres stratégiques de la compagnie IT suisse (les deux autres sont en Espagne et au Vietnam). À ce titre, les collègues suisses d’ELCA Mauritius agissent un peu comme des consultants qui trouvent et développent des solutions pour leurs clients, et les ingénieurs informatiques au sein d’ELCA les assistent dans le développement ou la maintenance de ces solutions.

ELCA Mauritius fournit des prestations pour le siège social d’ELCA à la fois sur son offre de système de gestion de pension que sur son offre de services autour de SecuTix. Par exemple, sur le système de gestion de pension suisse, une équipe de 40 personnes s’attelle au test et développement de la spécification technique et fonctionnelle et tout le spectre du service complet, précise Olivier Hecq.

«C’est notre capacité avec le Vietnam et l’Espagne à aider la Suisse à être compétitive. La Suisse est capable de vendre parce qu’elle sait que derrière il y a des gens aptes à assurer le service, avec les équipes offshore» se réjouit Olivier Hecq.


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Un système de gestion de pension suisse

Presque pas d’arrêt d’activités pendant le confinement

La demande pour un accompagnement en technologie de l’information demeure constante et d’autant plus actuelle avec la crise économique actuelle qui prévaut. «Nous faisons partie de ces métiers où nous avons eu presque aucun arrêt d’activités pendant le confinement. Nous sommes totalement équipés et en mesure de fournir l’ensemble de nos services dans un mode délocalisé. Nous sommes en capacité d’accompagner les entreprises pour trouver en quelque sorte ce même niveau de travail grâce à notre offre de solutions. D’ailleurs, pendant le confinement, beaucoup d’entreprises pensaient qu’elles étaient préparées, alors qu’elles ne le sont pas, surtout par rapport à la cybersécurité pour travailler en mode mobile», fait valoir Olivier Hecq, responsable des opérations d’ELCA Mauritius.


Le mismatch s’améliore, même si les efforts doivent perdurer

La contrainte majeure à Maurice, «et cela n’a pas changé depuis que je connais Maurice, soit depuis 15 ans», est les ressources disponibles et la qualité de ces ressources pour le secteur local des Tic. Engagé à faire progresser cette situation, le directeur des opérations d’ELCA Mauritius propose aux apprenants des emplois, des stages et de la formation complémentaire. «Nous travaillons avec six - sept écoles à Maurice, sans compter notre académie interne, pour accélérer la transition entre les mondes académique et professionnel, basée sur les normes internationales. Pour ce faire, notre approche est un mélange de formation en ligne, de coaching, de formation en interne, et de mini projets supervisés».

Bien que la situation de mismatch s’est améliorée (avec un nombre plus élevé d’établissements portés sur la formation des futurs ingénieurs en informatique), et que la problématique du mismatch est mondiale, Olivier Hecq pense qu’il faut continuer à proposer des filières informatiques, orienter les jeunes apprenants vers cette voie «puisqu’il y a vraiment beaucoup de travail, plutôt gratifiant parce qu’on travaille à l’international, que le niveau de rémunération soit plutôt d’un bon niveau», notamment dans le domaine des technologies de l’information.

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