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Faire du port le pivot de l’économie

u003cp style=text-align: justify;\u003eLes activités portuaires pourraient constituer le nouveau pilier de l’économie. C’est le souhait du secteur public mais aussi des opérateurs du privé. Si la sécurité et la protection de l’environnement sont toujours à l’agenda, ceux concernés semblent être partis du bon pied pour mener cette vision à bon port. Malgré un environnement mondial difficile, le secteur de la logistique affiche la résilience. La crise de l’euro n’a pas eu raison du secteur portuaire. Il affiche même une bonne performance avec le volume de marchandises transbordées dans le port de Port Louis atteignant un niveau record de 6,5 millions de tonnes en 2011.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eNous avons manutentionné quelque 5,3 millions de tonnes pendant les neuf premiers mois de 2011. Ce qui représente une progression de 14 % par rapport à la même période, l’année dernière. En ce qui concerne le transbordement, une augmentation de 60,8 % a été enregistrée pour la période de janvier à septembre 2012, avec 126 020 EVP (Equivalent Vingt Pieds) par rapport à 78 382 l’an dernieru003c/emu003e », précise le président de la Mauritius Ports Authority (MPA), Maurice Allet, qui s’attend à un nouveau record, cette année.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eUne progression soutenueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eUn pronostic éclairé compte tenu du rapport de la Banque mondiale qui note une amélioration soutenue du secteur de la logistique, ces quatre dernières années. Par le biais de son Logistics Performance Index (LPI), cette institution financière souligne le progrès du secteur de la logistique à Maurice, en se basant sur six aspects : l’efficience du u003cemu003eclearance processu003c/emu003e effectué par le service des douanes, la qualité de l’infrastructure relative au transport (par exemple, le port, les routes, la technologie), l’aptitude à assurer des u003cemu003eshipmentsu003c/emu003e à des tarifs compétitifs, la compétence logistique (soit la qualité du service des prestataires oeuvrant dans le secteur, à savoir les opérateurs de transport, lesu003cemu003e customs brokersu003c/emu003e, entre autres), la possibilité de localiser les cargaisons et la ponctualité des livraisons.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe document de la Banque mondiale fait remarquer une amélioration soutenue depuis 2008. En effet, le LPI de Maurice va crescendo, passant de 2,13 en 2008 à 2,72 en 2010 pour atteindre 2,82 en 2012. Le classement s’est ainsi nettement amélioré en quatre ans, progressant du 132e au 82e rang pour finir au 72e rang mondial, cette année. En 2012, Maurice s’est classée 7e en Afrique, étant devancée par l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Benin et le Botswana.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1053/32A.png style=width: 200px; height: 172px;\u003ePour Afzal Delbar, le président de la Customs House Brokers Association (CHBA) et directeur général de Silver Line Services Ltd, cette bonne performance s’explique surtout par l’instauration d’une culture de formation dans le secteur, conformément aux recommandations de la Banque mondiale en ce sens.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e«u003cemu003e De 2008 à 2012, un changement d’envergure s’est opéré dans le secteur. Il s’agit d’une prise de conscience collective et de la mise en place d’un système de formation propre aux professionnels du secteur. Cette mobilisation fait suite à une série de recommandations faites par la Banque mondiale en 2006 à l’effet qu’un centre de formation permanent est nécessaire pour pallier au déficit de personnel formé dans le secteur de la logistique, un manque qui plomberait les efforts pour faire de Maurice un centre, une plate-forme logistique dans la région u003c/emu003e», reconnaît le fondateur et directeur dudit centre de formation, en l’occurrence la Freight Academy. Il se réfère à l’évolution du u003cemu003eLogistics Competence Scoreu003c/emu003e de la Banque mondiale au cours des quatre dernières années : il est passé de 1,75 en 2008 à 2,43 en 2010, évoluant de la 147e à la 97e place.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eUne tendance qui s’est maintenue ces deux dernières années également, le score se chiffrant à 2,67 en 2012 alors qu’en termes de compétence logistique, il est au 85e rang. Dans la région africaine, l’Afrique du Sud nous devance toutefois, avec un score de 3,56.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAu moment du lancement de la Freight Academy, en 2006, c’étaient surtout les personnes déjà en emploi dans le secteur qui bénéficiaient des cours. « u003cemu003eLe secteur de la logistique avait grand besoin de mettre en place une culture de formation. Or, ce n’était pas un pari gagné, malgré les efforts du directeur des douanes d’alors, Bert Cunningham. C’était difficile d’intéresser les gens à se former. Ils apprenaient sur le tas, fonctionnaient par ‘trial and error’. De plus, ce sont des personnes qui n’avaient pas eu la possibilité de compléter ou de parfaire leur scolarité qui travaillaient dans le secteur. Il est plus difficile de former ces personnes que des ‘school leavers’ u003c/emu003e», observe-t-il.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eOr, les années suivantes ont donné raison à la persévérance de la Freight Academy. À ce jour, cette dernière a formé plus de 500 employés du secteur. Cette formation a aussi permis de valoriser les métiers du port, comme le souligne le fondateur de la Freight Academy : «u003cemu003e Auparavant des ‘messengers’, ils ont aujourd’hui grimpé dans la hiérarchie. Ils sont reconnus comme des travailleurs ‘skilled’ et ‘knowledgeable’u003c/emu003e ».u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eEfforts concretsu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eLa vision et la stratégie de développement du port ne sauraient être ignorées. Le président de la MPA énumère, dans un entretien (u003cemu003elire plus loinu003c/emu003e) les stratégies à court, moyen et long terme. Or, plusieurs projets sont actuellement en chantier pour développer les infrastructures portuaires et améliorer la qualité du service dans le secteur.u003cbru003eu003cbru003eu003cstrongu003eExtension du quai du MCTu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eL’extension du quai du Mauritius Container Terminal (MCT) et les travaux connexes comme le dragage (u003cemu003edredgingu003c/emu003e), la consolidation et l’approfondissement des quais existants ont démarré en janvier 2011.u003cbru003eu003cbru003eu003cstrongu003eTravaux d’étanchéitéu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eDes travaux d’étanchéité ont cours depuis le 20 septembre 2011 et sont complétés à 95 %. Ces travaux ont été effectués dans les stores de la MPA, du Nagdan Hall et de l’atelier de travail. Ils coûtent au total près de Rs 1 839 885, TVA incluse.u003cbru003eu003cbru003eu003cstrongu003eRéhabilitation des routes dans le portu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eRs 3 599 500 ont été allouées aux services de consultants dans le cadre de la réhabilitation des routes dans la zone portuaire. Les travaux ont commencé le 31 octobre 2011 et sont au stade d’évaluation.u003c/divu003e

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