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FM Group : Croissance rapide par acquisitions

u003cpu003eu003cstrongu003eDirigé par lu0026rsquo;Indien Anil Kohli, FM Group est devenu un acteur majeur dans lu0026rsquo;industrie du textile en procédant à des rachats et en investissant judicieusement.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eFM Denim est né de la politique du0026rsquo;acquisition du0026rsquo;usines de fabrication de jeans denim menée par Anil Kohli. Cu0026rsquo;est vers la fin des années quatre-vingt que le ressortissant indien lancera Firemount Textiles. Il rachètera ensuite Ganapathy Textile quand celle-ci annonce quu0026rsquo;elle déposera son bilan. Autre acquisition majeure : celle de la branche sud de Novel Denim. Et en 2013, Firemount Textiles reprendra RS Denim, dont le propriétaire était Ram Mardemootoo. Lu0026rsquo;usine de textile sera rebaptisée FM Denim.u003c/pu003eu003cpu003eDeux ans après, FM Denim est à nouveau financièrement stable avec un chiffre du0026rsquo;affaires de $ 40 millions. Quant au groupe, il pèse désormais $100 millions et emploie 2 500 personnes. Entre 50 % et 55 % de son effectif est composé du0026rsquo;étrangers provenant principalement du Bangladesh. Mais pour Anil Kohli, FM Group doit son succès avant tout à ses investissements dans lu0026rsquo;amélioration de la qualité de ses produits.u003c/pu003eu003cpu003eCes 26 dernières années, FM Group a investi près de $25 millions dans lu0026rsquo;acquisition de machines et du0026rsquo;équipements de pointe. Ce qui lui a permis du0026rsquo;atteindre une capacité de production de 600 000 pièces mensuellement. Toutefois, compte tenu de la forte demande pour les produits denim, le groupe a décidé de débloquer une somme additionnelle se situant entre $25 millions et $30 millions pour lu0026rsquo;agrandissement de FM Denim, qui se situe dans le parc industriel de La Tour Koënig, et lu0026rsquo;achat de nouvelles machines. Un investissement qui devrait rapidement porter ses fruits, selon Anil Kohli. u0026laquo;u003cemu003eÀ cette date, lu0026rsquo;année prochaine, nous espérons produire 1 million de piècesu003c/emu003eu0026raquo;, prévoit-il.u003c/pu003eu003cpu003eFM Group tourne aujourdu0026rsquo;hui à plein régime, mais il a toutefois dû batailler dur, notamment pour faire venir les travailleurs étrangers. Il a fallu aussi composer avec un environnement commercial difficile dans le sillage du démantèlement de lu0026rsquo;accord multifibres.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eDiversification des marchésu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour Anil Kohli, cu0026rsquo;est la politique de diversification de ses marchés qui a permis à FM Group de rester compétitif. Au début, il écoulait ses produits exclusivement en Europe. Ces dix dernières années, ilsu0026rsquo;est tourné vers les États-Unis. Valeur du jour, le marché américain est son plus gros acheteur comptant pour 60 % à 65 % de ses ventes. u0026laquo;u003cemu003eNos ventes européennes sont désormais marginales. Nous avons également une importante clientèle en Australie et en Afrique du Sudu003c/emu003eu0026raquo;, indique Anil Kohli.u003c/pu003eu003cpu003eIl ajoute quu0026rsquo;il compte parmi ses clients de nombreuses grandes marques sud-africaines, mais quu0026rsquo;il nu0026rsquo;oserait pas pour autant su0026rsquo;aventurer sur du0026rsquo;autres marchés du continent africain. Tout simplement, parce que u0026laquo;ce ne sont pas encore des marchés matures qui pourront acheter des produits matures de FM Denimu0026raquo;. Toutefois, le ressortissant indien nu0026rsquo;est pas contre lu0026rsquo;idée du0026rsquo;implanter ses opérations en Afrique.u003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est en particulier lu0026rsquo;Éthiopie qui lu0026rsquo;intéresse. Il dit y avoir reçu un très bon accueil lors du0026rsquo;une récente visite dans ce pays. Les autorités éthiopiennes ont du0026rsquo;ailleurs promis leur soutien à lu0026rsquo;industriel au cas où il souhaiterait y ouvrir une usine. u0026laquo;u003cemu003eIl y a même des banques éthiopiennes qui sont prêtes à nous accorder du financement. Si nous nous intéressons à lu0026rsquo;Éthiopie, cu0026rsquo;est surtout parce que nous voulons être compétitifs. Cu0026rsquo;est essentiel quand on sait que nos concurrents sont : la Chine, le Pakistan et le Bangladesh. Il faut savoir que le coût de la main-du0026rsquo;œuvre éthiopienne est de $50 par mois. Ce qui devrait nous mettre sur un pied du0026rsquo;égalité avec nos compétiteurs du0026rsquo;Asieu003c/emu003eu0026raquo;, ajoute Anil Kohli, résolu à consolider le groupe.u003c/pu003e

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