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Grande distribution: Monoprix à la conquête de nouvelles parts de marché

u003cpu003eu003cstrongu003eLe groupe Harel Mallac, responsable de la gestion des magasins Monoprix à Maurice, affûte ses armes. Grâce à une stratégie su0026rsquo;articulant autour de trois axes prioritaires, il entend doubler le chiffre du0026rsquo;affaires de lu0026rsquo;enseigne pour la période 2016-2017.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePrécurseur dans le domaine de la grande distribution à Maurice, le groupe Harel Mallac, à travers sa filiale la Compagnie des magasins populaires Ltée (CMPL), franchisée Monoprix, gère, à ce jour, trois grandes surfaces de lu0026rsquo;île. La première, initialement connue comme Prisunic, est en activité depuis plus de 40 ans, à Curepipe. Puis, en 2014, une opportunité de consolider son positionnement sur le marché local se présente au groupe Harel Mallac, qui décide de la saisir. Il su0026rsquo;agit du rachat des magasins Pick N Pay situés au Bagatelle Mall of Mauritius et au Cascavelle Shopping Village. u0026laquo;u003cemu003eForce est de constater que le marché alimentaire mauricien reste un marché en développement et le groupe Harel Mallac veut se positionner comme un acteur incontournable dans ce secteuru003c/emu003eu0026raquo;, souligne Jean-Raymond Semaesse, Chiefu0026nbsp; Executive Officer (CEO) de CMPL-Monoprix.u003c/pu003eu003cpu003eLe groupe Harel Mallac, misant sur la situation stratégique des centres commerciaux qui abritent ses deux hypermarchés, soit Moka et lu0026rsquo;ouest de lu0026rsquo;île u0026ndash; des régions en plein développement u0026ndash;, sans oublier la dimension historique de sa première grande surface, ne cache pas son ambition de faire de lu0026rsquo;enseigne lu0026rsquo;une des premières de la grande distribution à Maurice. Les magasins Monoprix, qui offrent un vaste choix de produits à des prix compétitifs, se sont donc lancés dans une stratégie de conquête de parts de marché et visent une croissance à deux chiffres pour la période 2016-2017.u003c/pu003eu003cpu003eDans cette démarche, le groupe Harel Mallac compte sur lu0026rsquo;expertise de Jean-Raymond Semaesse, nommé à la tête de CMPL-Monoprix lu0026rsquo;an dernier. Lu0026rsquo;un des atouts du nouveau CEO est sa connaissance du marché mauricien étant donné quu0026rsquo;il a été directeur général de Jumbo et Spar u0026ndash; entités de Somags, filiale du groupe Casino u0026ndash; de 2005 à 2010. Après avoir évolué dans le secteur de la grande distribution à lu0026rsquo;île sœur, il a pris les fonctions quu0026rsquo;il occupe actuellement en juillet 2015. u0026laquo;u003cemu003eJe pense connaître assez bien le secteur de la grande distribution à Maurice ainsi que les attentes des consommateurs. Avec les équipes en place, nous avons établi trois grands axes de prioritésu003c/emu003eu0026raquo;, confie Jean-Raymond Semaesse.u003c/pu003eu003cpu003eLe premier axe consiste à accroître les parts de marché. Pour y parvenir, lu0026rsquo;enseigne entend améliorer son offre commerciale, destinée à lu0026rsquo;ensemble des consommateurs mauriciens. Selon Jean-Raymond Semaesse, une étude de lu0026rsquo;offre commerciale des magasins Monoprix a déjà été effectuée tant au niveau des produits locaux que des produits importés. Et dans les semaines à venir, lu0026rsquo;enseigne élargira considérablement sa gamme de produits afin de satisfaire au maximum les besoins alimentaires des Mauriciens. u0026laquo;u003cemu003eNous avons la chance de pouvoir compter sur notre franchiseur Monoprix qui est toujours à lu0026rsquo;avant-garde des nouveautés et des nouveaux marchésu003c/emu003eu0026raquo;, fait ressortir le CEO avant du0026rsquo;ajouter, u0026laquo;u003cemu003eMonoprix nous aidera à développer une image de modernité et du0026rsquo;avant-gardisme dans le domaine de la grande distributionu003c/emu003eu0026raquo;. Des fruits et légumes certifiés AB (agriculture biologique) sont du0026rsquo;ailleurs déjà disponibles dans les trois magasins Monoprix de lu0026rsquo;île, témoignant de lu0026rsquo;intérêt que porte lu0026rsquo;enseigne au bien-être de sa clientèle.u003c/pu003eu003cpu003eOutre lu0026rsquo;amélioration de lu0026rsquo;offre commerciale de Monoprix, le CEO table sur les promotions pour conquérir des parts de marché supplémentaires. u0026laquo;u003cemu003eÀ Maurice, comme ailleurs dans le monde, les consommateurs sont avides de promotions et cherchent constamment à réaliser de bonnesu003cbr /u003e affairesu003c/emu003eu0026raquo;, observe Jean-Raymond Semaesse. Or, cela fait plusieurs mois que lu0026rsquo;enseigne propose des remises percutantes et très concurrentielles sur certains produits. u0026laquo;u003cemu003eDe manière objective, lorsque nous comparons nos prix promotionnels à ceux de nos compétiteurs, et ce pour lesu0026nbsp; produits que nous avons en commun, nous sommes les moins chers sur plus de 60 % des produits, voire plus. Nous continuerons dans cette voie et je suis confiant que, mois après mois, les consommateurs mauriciens comprendront que Monoprix, cu0026rsquo;est aussi du0026rsquo;excellentes affaires à réaliser et cu0026rsquo;est u0026lsquo;mari pas cheru0026rsquo; !u003c/emu003eu0026raquo;, étaye-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eHausse de 36 % du chiffre du0026rsquo;affairesu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa troisième arme quu0026rsquo;utilisera lu0026rsquo;enseigne dans sa conquête de parts de marché est un nouveau type de carte de fidélité, qui sera lancé dans les semaines à venir. u0026laquo;u003cemu003eComme dans le domaine spatial, nous rajouterons un étage à la fusée Monoprix pour booster encore plus notre chiffre du0026rsquo;affairesu003c/emu003eu0026raquo;, dira-t-il. Cette carte a été pensée pour apporter plus du0026rsquo;avantages aux clients et favoriser un dialogue one-to-one avec chacun du0026rsquo;eux. Jean-Raymond Semaesse avance que Monoprix récolte déjà les fruits de la stratégie quu0026rsquo;elle a commencé à développer puisque lu0026rsquo;enseigne a enregistré, en 2015, une hausse de 36 % de son chiffre du0026rsquo;affaires : u0026laquo;u003cemu003eMonoprix est aujourdu0026rsquo;hui un compétiteur sur lequel il faut compter.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eLe deuxième axe prioritaire concerne la rationalisation des activités. u0026laquo;u003cemu003eIl faut savoir que racheter des magasins et accompagner ces intégrations ne sont pas choses simples. Il y a non seulement un ticket du0026rsquo;entrée à payer, mais il faut aussi supporter de lourds coûts inhérents à la période du0026rsquo;intégration et à la mise aux normes de la nouvelle enseigneu003c/emu003eu0026raquo;, explique le CEO. Ainsi, depuis lu0026rsquo;acquisition des deux magasins Pick N Pay de Bagatelle et de Cascavelle en mars 2014, un certain nombre de plans du0026rsquo;action ont été mis en œuvre et ont produit leur effet. Cependant, comme le fait remarquer Jean-Raymond Semaesse, la vision du projet dans son ensemble doit continuer à progresser.u0026laquo;u003cemu003eEn conséquence, lu0026rsquo;image du nouveau Monoprix doit être désormais sublimée. Depuis quelques mois maintenant, les choses évoluent fortement et le nouveau projet donne de la vision à nos partenaires : actionnaires, fournisseurs, collaborateurs.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;intégration des deux nouveaux magasins a, certes, engendré des surcoûts. Aussi, le CEO estime-t-il quu0026rsquo;il faut maintenant revoir certains aspects du fonctionnement de lu0026rsquo;entrepriseen vue du0026rsquo;en augmenter lu0026rsquo;efficience. u0026laquo;u003cemu003eDe nouvelles méthodologies de travail ainsi quu0026rsquo;une réorganisation des services permettront du0026rsquo;améliorer la capacité à maîtriser ses coûts du0026rsquo;exploitation. Ce chantier global a déjà été initié et commence à apporter des résultats. Cu0026rsquo;est un processus qui se poursuivra cette année et la prochaineu003c/emu003eu0026raquo;, indique-t-il.u003c/pu003eu003cpu003eLe troisième axe prioritaire de Monoprix su0026rsquo;articule, quant à lui, autour du capital humain de lu0026rsquo;enseigne. u0026laquo;u003cemu003eTout projet du0026rsquo;entreprise nu0026rsquo;a aucun sens su0026rsquo;il nu0026rsquo;est porté par les hommesu003c/emu003eu0026raquo;, insiste Jean-Raymond Semaesse qui se dit conscient que sans lu0026rsquo;apport de ses équipes, lu0026rsquo;enseigne ne pourra atteindre pleinement ses objectifs de croissance. Dans cette perspective, Monoprix a initié plusieurs formations à lu0026rsquo;intention de son personnel. Elles su0026rsquo;inscrivent dans le cadre du0026rsquo;un projet intitulé Make It Happen, conçu par le groupe Harel Mallac et dont le but est de toujours offrir un service de qualité à ses clients. u0026laquo;u003cemu003eAu regard des équipes, je sais que ce challenge est réalisteu003c/emu003eu0026raquo;, soutient le CEO.u003c/pu003eu003cpu003eCette stratégie su0026rsquo;avérera-t-elle suffisante dans un contexte où le nombre du0026rsquo;enseignes en activité a généré ce que certains opérateurs de la grande distribution appellent un phénomène de saturation ?Plutôt que de parler de saturation, Jean-Raymond Semaesse préfère parler, lui, du0026rsquo;adaptation ou du0026rsquo;adaptabilité au marché, soutenant que u0026laquo;u003cemu003eles besoins des consommateurs sont toujours là. Ces besoins sont évolutifs et seuls ceux qui sauront rapidement su0026rsquo;y adapter pourront continuer à faire le métier.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003e

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