Type to search

Autres Entreprendre

Huile comestible Vers un marché plus raffiné

Share
Huile comestible Vers un marché plus raffiné | business-magazine.mu

Les ventes de l’huile végétale à Maurice tournent autour de 2,5 millions de litres par mois, un volume auquel il faut ajouter les huiles de tournesol, de soja, d’olive ou de colza. La consommation d’huile d’olive ne cesse, elle, de se démocratiser.

«L’huile d’olive est un marché qui ne cesse de croître d’année en année. Ce segment n’est plus un marché niche, l’huile d’olive se démocratise. De plus en plus, les Mauriciens consomment de l’huile d’olive pour ses vertus nutritionnelles. L’huile d’olive joue un rôle capital dans la prévention des maladies cardiovasculaires car elle abaisse le taux de mauvais cholestérol et augmente celui du bon cholestérol. Elle lutte ainsi contre l’apparition de problèmes vasculaires », analyse Sonia Donat, Category Manager de la compagnie Scott.

Scott, qui est engagée dans la commercialisation de grandes marques et de produits de qualité, veut offrir aux Mauriciens ce qu’il y a de meilleur dans chaque catégorie car il y a une réelle prise de conscience à consommer plus sainement.

« L’huile d’olive extra vierge n’est pas adaptée aux fritures car elle perd ses vitamines et autres éléments bénéfiques à la santé durant la cuisson à haute température, alors que la ‘Mild & Light Olive Oil’ a été spécialement conçue pour les fritures ou autre cuisson à haute température », précise Sonia Donat.

Qu’en est-il des tendances du marché au niveau mondial ? Paul Clarenc, Managing Director de Moroil, précise que l’huile de tournesol est vendue au même prix ou même moins chère que l’huile de soja.

L’huile de soja est en grande demande actuellement, principalement en raison du biodiesel, cela aux dépens de la consommation humaine. Les responsables d’Innodis soulignent, pour leur part, que la demande pour l’huile de tournesol est « importante » et que même s’il est vrai que le marché de l’huile à l’île Maurice est dominé par l’huile raffinée localement, « il existe effectivement un marché, aussi petit soit-il, pour l’huile importée. » « Les Mauriciens ont tendance à faire un peu plus attention à ce qu’ils mangent, même s’il faut l’avouer : ils restent friands des fritures. »

Le facteur prix prime

Les Mauriciens deviennent-ils plus soucieux de leur santé et les ventes de certains types d’huile connaissent-elles une progression ? Le Managing Director de Moroil constate que « la consommation d’huile est ce qu’elle a toujours été. Les huiles riches en Oméga 3 ou les huiles d’olive restent des marchés niches. La majeure partie des Mauriciens n’ont pas vraiment changé leurs habitudes de consommation. » Cependant, les consommateurs deviennent de plus en plus sensibles au facteur prix.

Les ventes de pochettes d’huile végétale progressent au détriment des bouteilles en plastique, Rs 51,80 pour un litre d’huile Rani en pochette plastique contre Rs 56,10 pour la bouteille en plastique, soit un écart d’environ 10 %.

Paul Clarenc se demande si certains Mauriciens ne rognent pas dans certains achats de produits essentiels pour pouvoir accroître leurs dépenses dans les loisirs. À l’autre extrémité du marché, la demande pour les sauces et mayonnaises de la marque française Lesieur s’accroît.

Tags:

You Might also Like