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In’am se recentre sur le marché local

u003cpu003eu003cstrongu003eLa marque 100 % mauricienne In’am est la tendance du moment. Appartenant au groupe Vieo Ltd, le label fait la part belle à la créativité des artistes locaux.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAlors que le secteur du textile connaît une période sombre avec la récession et la baisse des commandes en provenance d’Europe, certaines marques mauriciennes luttent pour leur survie sur le marché local et international. C’est le cas d’In’am, rattachée à Vieo Ltd, à Goodlands. La marque se démarque de ses concurrentes de par ses créations originales et 100 % mauriciennes.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eIn’am est née en 1999. À l’époque, elle coexistait grâce à Maille Street. «u003cemu003e Maille Street était une marque spécialisée en maille. Elle détenait plusieurs boutiques à Maurice mais elle était également destinée à l’exportationu003c/emu003e », explique Shenaz Currimjee de Robillard, Creative Director chez In’am. Maille Street répondait alors au besoin du marché international et local, avec notamment une demande croissante pour le cachemire. «u003cemu003e Maille Street s’adressait à une clientèle sélective et des plus exigeantes, avec le cachemire comme matière principaleu003c/emu003e », poursuit Shenaz Currimjee de Robillard.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eMême si Maille Street a du succès à Maurice, l’image de la marque à l’étranger, plus précisément en France, est quelque peu mauvaise. Shenaz Currimjee de Robillard explique cette impopularité par l’incapacité des distributeurs de Maille Street à garder le raffinement et l’élégance attachés à la marque. Parallèlement, les Mauriciens ne s’intéressent plus au cachemire. Ils sont davantage attirés par les grandes marques de prêt-à-porter et les créations haute couture.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEn 2008, les dirigeants de Vieo Ltd décident de retirer Maille Street du marché mauricien et de mieux exploiter In’am, une marque résolument citadine. « u003cemu003eÀ la suite de nos observations, nous avons constaté que les Mauriciens adoptent de plus en plus le style citadin. Ils privilégient les matières légères et simples au détriment des étoffes complexesu003c/emu003e », fait ressortir notre interlocutrice.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eIn’am entre en jeuu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDeux ans plus tard, Vieo Ltd décide de mettre un terme à son activité d’export et de se concentrer sur le marché local. In’am subit alors unu003cemu003e relookingu003c/emu003e et abandonne sa matière fétiche, le cachemire, pour une ligne plus étoffée, et travaille d’autres matières dont la fibre naturelle, le coton ou encore le lin.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eIn’am nous a permis de récupérer notre clientèle mauricienneu003c/emu003e », avance Shenaz Currimjee de Robillard. À ce jour, In’am compte un réseau de plusieurs boutiques à Port-Louis, Grand-Baie, Belle- Mare, Rivière-Noire et au Morne. « u003cemu003eDeux autres boutiques verront prochainement le jouru003c/emu003e », annonce la u003cemu003eCreative Directoru003c/emu003e.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eIn’am, qui compte 50 employés, s’inspire notamment de la nature, des voyages, des films et des livres pour donner vie à ses créations. « u003cemu003eL’inspiration change d’une saison à une autre u003c/emu003e», explique Shenaz Currimjee de Robillard. Elle annonce également que la marque envisage de se relancer, l’année prochaine, dans l’exportation. Mais avant, elle lancera sa carte de fidélité offrant un rabais de 15 % sur les produits de la marque.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(255, 204, 102); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eAttirer la clientèle touristiqueu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003e«u003cemu003e Maurice n’est plus une destination privilégiée. La baisse qu’enregistre le secteur touristique en dit long u003c/emu003e», explique Shenaz Currimjee de Robillard, u003cemu003eCreative Directoru003c/emu003e chez In’am. De ce fait, In’am se trouve dans l’obligation de se rapprocher des hôtels. « u003cemu003eSi nous voulons que les touristes s’imprègnent de l’esprit d’In’am, il nous faut placer la marque dans les hôtels u003c/emu003e», soutient Shenaz Currimjee de Robillard. La marque travaille actuellement à l’ouverture de quelques boutiques dans des hôtels de l’île.u003c/divu003e

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