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Les hôteliers font les yeux doux aux vacanciers mauriciens

u003cpu003eu003cstrongu003eLes hôtels ouvrent de plus en plus leurs portes aux Mauriciens. Ces dernières années, frappés de plein fouet par la crise, ces établissements ont affiché des taux de remplissage en nette baisse. Ils doivent désormais accorder une plus grande importante à la clientèle mauricienne afin de maintenir la tête hors de lu0026rsquo;eau.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa crise économique a sévèrement touché lu0026rsquo;industrie hôtelière. Le gros de la clientèle touristique étant originaire (à plus de 60 %) de la zone euro, le taux de remplissage a subi une baisse drastique. En 2010 et 2011, il était déjà inférieur à 70 %, plus précisément à 65 % pour les deux années consécutives. En 2012, il a encore régressé pour se situer à 62 %.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eLe taux de remplissage est en chute depuis ces cinq dernières années, pas seulement à cause de la crise mais aussi en raison du surplus de chambres sur le marché. Trop de nouvelles structures du0026rsquo;hébergement sont créées et nous arrivons difficilement à maintenir la tête hors de lu0026rsquo;eau. En basse saison, la situation se complique car cu0026rsquo;est déjà une période difficile en temps normal et depuis la crise, la basse saison est encore plus dure pour nous. Heureusement que nous avons une clientèle mauricienne qui nous sauve et nous permet du0026rsquo;avoir quelques ressources en cette période de vaches maigres. Et nous ne crachons pas sur ces ressources, bien au contraireu003c/emu003eu0026raquo;, confie le responsable du0026rsquo;un petit hôtel de la côte.u003c/pu003eu003cpu003eLe nombre de chambres a crû beaucoup plus rapidement ces dernières années, comparé au nombre de touristes qui visitent le pays. Ainsi, la croissance dans le nombre de chambres a été bien supérieure à celle des arrivées, provoquant un décalage flagrant au niveau du remplissage. à cela se conjugue le facteur de lu0026rsquo;accès aérien qui encourage les hôteliers à séduire davantage la clientèle mauricienne. En effet, le problème du0026rsquo;accès aérien et le manque de sièges sur les avions à certaines périodes découragent les touristes à se rendre à Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eSituation préoccupanteu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo; u003cemu003eLa situation des opérateurs de notre industrie est très préoccupante. Au-delà de lu0026rsquo;environnement économique défavorable qui persiste sur nos marchés traditionnels, nos problèmes structurels demeurent. Lu0026rsquo;inadéquation entre lu0026rsquo;offre et la demande su0026rsquo;est accentuée. Le nombre de sièges du0026rsquo;avion sur lu0026rsquo;Europe a baissé de plus de 10 %u003c/emu003e u0026raquo;, observe François Eynaud, président de lu0026rsquo;Association des hôteliers et restaurateurs de lu0026rsquo;île Maurice (Ahrim). Et le problème est loin du0026rsquo;être résolu car selon lu0026rsquo;Ahrim, le nombre de chambres hôtelières et para-hôtelières devrait augmenter de 6 % cette année, portant le chiffre à 18 000, cela sans oublier le secteur informel, qui opère sans permis, sans contrôle et sans normes de qualité.u003c/pu003eu003cpu003eAvec autant de chambres à remplir, il va sans dire que les hôtels font tout pour séduire la clientèle locale, surtout en cette période de basse saison touristique. Entre avril et septembre, les étrangers viennent moins nombreux ; donc cette période est propice à accueillir des Mauriciens. Aujourdu0026rsquo;hui, une bonne partie des établissements du littoral u0026ndash; même les plus luxueux u0026ndash; conçoivent des offres sur mesure, alliant facilités et tarifs préférentiels pour permettre aux Mauriciens de vivre lu0026rsquo;expérience hôtelière à des prix avantageux.u003c/pu003e

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