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Pet Food : les aliments industriels ont la cote

u003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eLe Mauricien est aux petits soins pour ses animaux de compagnie, n’hésitant pas à consacrer un budget dédié à leur alimentation. Les aliments industriels, qui sont sains et équilibrés, sont de plus en plus prisés.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eL’objectif du marché du pet food est de répondre aux besoins nutritionnels des animaux de compagnie.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe marché du pet food monte en gamme. Il s’est surtout développé autour des aliments pour chiens et chats répondant à leurs besoins nutritionnels à chaque stade de leur vie et à leur croissance.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes croquettes ont graduellement remplacé les restes de table pour nourrir les animaux domestiques car ce sont des aliments complets. Chez Meaders Feeds, on commercialise les croquettes pour chiens Chewli, Ti-Chewli et Croq’ Dog. Ces croquettes se conservent plus facilement et sont très pratiques à utiliser. Les aliments industriels sont généralement plus complets que l’aliment fait maison. L’aliment fait maison pour les chiens et les chats est princip a l e m e n t constitué de beaucoup de protéines qui ne devraient pas être les éléments majoritaires du repas.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eUn repas équilibré est plus adapté pour la croissance et le bon développement de son animal, surtout pour ceux qui n’hésitent pas à dépenser des dizaines de milliers de roupies pour se procurer un chien de race.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes centaines de races canines ou félines qui existent aujourd’hui sont le résultat direct d’une sélection génétique faite par l’homme sur plusieurs centaines d’années. Et tous ces chiens et chats avec des morphologies et une croissance propres à chaque race ont besoin d’une nourriture équilibrée qui va répondre à leurs besoins. La nourriture industrielle (croquettes) conçue en laboratoire par des vétérinaires et nutritionnistes répond à ces besoins.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes restes de table ou la traditionnelle pâtée maison par leur déséquilibre nutritionnel provoquent de graves problèmes de croissance, morphologiques ou allergiques.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eUne alimentation spécialisée est mieux indiquée pour nourrir les animaux car elle contient toutes les vitamines nécessaires à leur bon développement. Le choix de cette alimentation dépendra de l’origine de l’animal. Par exemple, les chiens de race nécessitent une attention particulière car étant plus « fragiles ». Par conséquent, il faudra une alimentation spécifique pour ces chiens comparé aux autres. Si le budget du propriétaire le lui permet, il peut voir un vétérinaire qui le conseillera à cet effet u003c/emu003e», soutient, pour sa part, Norbert Jean, Manager d’IBL BrandActiv, qui commercialise la marque Mimil.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eAliments humides : 500 tonnesu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1044/tof.gif style=width: 200px; height: 201px;\u003eu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes chiens et chats domestiques consomment plutôt les aliments humides car cela permet aux propriétaires de les mélanger à d’autres aliments. Les chiens et chats de race consomment plutôt les aliments secs. Cela peut être aussi un mix. Tout dépend de l’origine de l’animal et du budget que le propriétaire est prêt à consacrer à son animal. Le marché du u003cemu003epet foodu003c/emu003e humide est évalué à environ 500 tonnes, soit autour de Rs 40 millions.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eBien que nous ne soyons pas en présence des chiffres de 2011, 175 000 tonnes métriques d’aliments ont été produites en 2010, la tendance est en légère progression au vu de la croissance des ventes depuis quelques années. Les marques locales sont en progression sur le marché mauricien. L’industrie du u003cemu003epet foodu003c/emu003e et/ou de l’alimentation animale (boeuf, cochon, poulet, etc.) devrait se situer à plus de Rs 100 millions par mois, tous animaux confondus.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eChez Happy Dog, marque représentée par Vom Haus Mauribel Services Ltd, c’est définitivement l’axe santé qui prime. Les produits sont constamment testés et améliorés dans le but d’enrichir la qualité de vie des chiens. Les matières premières sont de haute qualité, garanties sans additifs chimiques : colorants, arômes ou conservateurs.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eCompétition féroceu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatLeft src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1044/1044-43a.jpg style=width: 200px; height: 290px;\u003eLa compétition sur le marché devient importante. Cependant, la demande a aussi augmenté et vu que les clients sont de plus en plus exigeants et se sentent plus concernés, il y a certainement encore de la place pour d’autres opérateurs proposant de la qualité à un prix avantageux. Et l’industrie mauricienne du pet food est loin d’être à la limite de la surproduction. « u003cemu003eLe marché est effectivement en croissance et nous constatons de plus en plus de concurrents étrangers sur le marché. LFL possède la technologie nécessaire pour produire et satisfaire une demande en croissanceu003c/emu003e », souligne Yusufi Rahimbaccus. Le marché du pet food est loin d’être saturé à Maurice, beaucoup d’animaux domestiques étant toujours nourris avec les restes de table, donc autant de perspective de croissance, remarque un autre opérateur.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eBien que l’industrie mauricienne duu003cemu003e pet foodu003c/emu003e soit à la limite de la surproduction – le marché local est même déjà saturé – celui des pays voisins (Réunion / Seychelles / Madagascar) s’ouvre de plus en plus. Il faut savoir que les matières premières entrant dans la fabrication d’aliments pour animaux viennent de l’Argentine, de l’Europe et de l’Afrique du Sud principalement. Avec la sécheresse qui frappe une grande partie des États-Unis, affectant la production de maïs et de soja, les prix de ces composants flambent, poussant les coûts de production à la hausse. « u003cemu003eTous nos produits sont importés et nous subissons pleinement l’impact de ces haussesu003c/emu003e », déplore Norbert Jean, Manager d’IBL BrandActiv. Même constat pour Meaders Feeds qui a enregistré une baisse au niveau de ses marges de profit.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCultiver les matières premières à Maurice même est une éventualité qu’on pourrait étudier, mais il faudra assurer qu’elles soient de bonne qualité et que la fourniture soit régulière tout en étant proposé à un prix avantageux. Dans cette optique, il faudrait mettre en place les structures nécessaires afin de monter des projets pilotes agricoles et ensuite les reproduire à grande échelle en utilisant les accords bilatéraux avec les pays producteurs.u003c/pu003e

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