u003cpu003eFiliale du groupe ENL essentiellement tournée vers lu0026rsquo;export, le lunettier mise sur une technologie de pointe pour accroître son portefeuille clientèle aux États-Unis et en Europe tandis quu0026rsquo;il nourrit des ambitions régionales.u003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est en 1976 que Plastinax Austral voit le jour dans le cadre du0026rsquo;un partenariat entre Plastinax France et le groupe ENL, rappelle Nicholas Park, General Manager de Plastinax Austral. À lu0026rsquo;époque, un des leaders européens de la fabrication de lunettes, Plastinax France, profite de la création de la zone franche à Maurice pour y délocaliser une partie de sa production. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eCu0026rsquo;était sa collection bas de gamme. Ainsi, Plastinax Austral était à ce moment-là uniquement une compagnie de sous-traitance manufacturière sans lu0026rsquo;aspect commercial, entre autres.u003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eToutefois, au début des années 2000, la compagnie française fait faillite et représente aujourdu0026rsquo;hui 7 % de lu0026rsquo;actionnariat de Plastinax Austral, lu0026rsquo;actionnaire majoritaireétant le groupe ENL. Nicholas Park expliqueque Plastinax Austral a pu continuer à opérer grâce à la mise en place du0026rsquo;une structure commerciale performante, dans les années u0026rsquo;90, u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003ece qui nous a permis de conserver nos clients et de continuer à progresseru003c/emu003e u0026raquo;. Les années 90 marquent également lu0026rsquo;évolution de Plastinax Austral vers le moyen/haut de gamme. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eNous ne pouvions demeurerdans le bas de gamme car des entreprises chinoises ont commencé à pénétrer ce marchéu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, fait remarquer le General Manager. Ce nouveau marché offre au lunettier la possibilité du0026rsquo;accéder à une clientèle intéressante basée aux États-Unis. Nicholas Park avance du0026rsquo;ailleurs que 65 % de sa production est destinée au marché américain et le reste au Vieux Continent.u003c/pu003eu003cpu003eAux États-Unis, où la compagnie souhaite gagner du terrain, ellesu0026rsquo;est déjà engagée dans le segment de la lunetterie de sport, un de ses principaux clients étant lu0026rsquo;entreprise Costa. u0026laquo;u003cemu003eu0026nbsp;Costa constitue 40 % de notre chiffre du0026rsquo;affaires.Cu0026rsquo;est un client qui a une forte présence dans le domaine maritimeu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, indique notre interlocuteur. Il nu0026rsquo;empêche, poursuit Nicholas Park, que Plastinax Austral a de sérieux concurrents sur le marché de la lunetterie moyen/haut de gamme.Cesontsurtout, dit-il, les Chinois, les Italiens et les Japonais. Les Italiens, souligne le General Manager, sont des fournisseurs historiques, reconnus pour leurs produits haut de gamme. Quant aux Japonais, ilssont u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003edans le très haut de gamme avec des clients au fort pouvoir du0026rsquo;achatu003c/emu003e u0026raquo;. Or, actuellement, le positionnement stratégique de Plastinax Austral se situe entre les fournisseurs chinois et italiens en termes de qualité et de prix.u003c/pu003eu003cpu003eLa production de la filiale du groupe ENL concerne, par ailleurs, les lunettes solaires, protectrices et optiques. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eJusquu0026rsquo;à présent, nous produisions uniquement la loupe de lecture dans le segment de lu0026rsquo;optique u0026ndash; un produit disponible chez les opticiens dont Alain Afflelou et dans les pharmaciesu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, fait ressortir Nicholas Park avant du0026rsquo;ajouter que lu0026rsquo;opticien français est devenu depuis un an un des gros clients de Plastinax Austral en matière de u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003elunettes optiques, cu0026rsquo;est-à-dire, des montures avec des verres de présentation.u0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eEn termes de chiffres, Plastinax Austral, qui emploie 320 personnes, produit entre 3 500 et 4 000 lunettes par an, alorsque son chiffre du0026rsquo;affaires était de Rs 235 millions au dernier exercice financier. Nourrissant lu0026rsquo;ambition de u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003efranchir le cap des Rs 300 millionsu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, le lunettier pense déjà afficher des profits u0026laquo;u0026nbsp;pour lu0026rsquo;année financière, en 2015 u0026raquo;. Dans cette optique, lu0026rsquo;entreprise accorde une importance particulière à lu0026rsquo;amélioration de la productivité.u0026nbsp;u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eNous avons beaucoup investi à ceniveau. Nous avons collaboré avec des consultants étrangers et missur pied de nouveaux systèmes informatiques, notamment.u003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eLa technologie est lu0026rsquo;un des atouts de Plastinax Austral qui misesurlu0026rsquo;innovation pour se démarquer de la concurrence et obtenir de nouveaux contrats. Cu0026rsquo;est ainsi quu0026rsquo;en septembre 2013, la compagnie a déposé deux brevets. Le premier concerne la conception de lunettes u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eà triple injectionu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, un produit u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003equi se compose de plusieurs couleursu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, alorsque le deuxième a trait à u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eune technologie permettant du0026rsquo;insérer une armature métallique dans la branche de la monture pour ajuster la lunette. Su0026rsquo;y ajoute une double injection de caoutchouc pour le confort de la branche.u003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eLe premier concept, celui des lunettes u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eà triple injectionu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, a suscité un vif intérêt lors de deux salons internationaux auxquels participe Plastinax Austral chaque année, soit Vision Expo West, à Las Vegas, aux États-Unis et MIDO, à Milan, en Italie. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLa triple injection a eu un succès extraordinaire. Cu0026rsquo;est la première fois que des marques, des clients voyaient une technologie permettant de jouer avec des couleurs.u003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo; Dans la foulée, la compagnie a décroché des contrats avec deux nouveaux clients étrangers. u0026laquo;u003cemu003eu0026nbsp;Il su0026rsquo;agit du groupe Robinson qui a racheté la marque Revo, se situantdans le même segment que Ray-Ban ou Oakley, avec des verres très perfectionnés, très techniques, confie Nicholas Park. Il nous a demandé de concevoir deux modèles mettant en œuvre la technologie exclusive de la triple injectionu003c/emu003e.u0026nbsp;u0026raquo; Lu0026rsquo;exportation de ces modèles démarrera en 2014, annonce le General Manager. Lu0026rsquo;autre client est lu0026rsquo;entreprise américaine McGee qui envisage de lancer une nouvelle marque aux États-Unis. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eNous nous attendons à obtenir une grosse partie de la collection à développer.u003c/emu003e u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eOrientée vers lu0026rsquo;export à 99 %, Plastinax Austral a pris la décision de créer la marque Helios en 2008, dans le sillage de la crise économique mondiale. Destinée à la clientèle mauricienne, Helios propose des collections à la fois confortables, tendance et sportives. Face au succès de la marque, le lunettier songe à présent à su0026rsquo;engager sur le marché régional, avec, en ligne de mireu0026nbsp;: La Réunion, Madagascar, les Seychelles, lu0026rsquo;Afrique de lu0026rsquo;Est u0026ndash; Kenya et Tanzanie u0026ndash; et lu0026rsquo;Afrique du Sud. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eNous recrutons un Sales u0026amp; Marketing Assistant qui aura la responsabilité de développer Helios sur le marché régional. Nous représenterons aussi probablement du0026rsquo;autres marques dans la régionu0026nbsp;u003c/emu003eu0026raquo;, affirme, en conclusion, le General Manager.u003c/pu003e}]
Plastinax Austral: une vision innovante de la lunetterie
