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Produits laitiers : un marché stable

u003cpu003eu003cstrongu003eLes produits laitiers sont des incontournables dans le panier de la ménagère et restent au cœur de notre alimentation. On en trouve sous des formes variées pour répondre à des besoins gustatifs ou encore nutritionnels. Malgré la conjoncture économique incertaine, le marché du lait se maintient, il progresse même.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eEn dépit de styles de vie différents entre les continents du globe, ces derniers ont pour point commun une progression continue dans la consommation de produits laitiers. Cela est le fruit de nouveaux modes du0026rsquo;alimentation qui sont constamment introduits pour correspondre à un nouveau mode de vie. Et le lait se retrouve immanquablement dans notre quotidien avec sa faculté de se transformer en produits laitiers variés : yaourts, fromages, crèmes, entre autres. Ce qui donne vie à un secteur alimenté par de multiples facteurs, du0026rsquo;où la bonne santé du marché du lait.u003c/pu003eu003cpu003eLes Mauriciens se tournent de plus en plus vers le lait et les produits laitiers pour des raisons de santé, nous expliquent les acteurs du marché. Parmi les autres facteurs qui en encouragent la consommation, on retrouve la croissance de lu0026rsquo;industrie touristique, lu0026rsquo;émergence des chaînes de restauration rapide, la croissance du nombre de supermarchés et du0026rsquo;hypermarchés, les changements dans les habitudes alimentaires et les nombreuses campagnes de publicité ciblant le consommateur. Une progression qui se stabilise autour de Rs 3 milliards, nous indique Christina Sam See Moi du0026rsquo;Innodis : u0026laquo;u003cemu003eLa hausse dans la consommation de lait et de produits laitiers ces dernières années su0026rsquo;explique par le fait que les Mauriciens sont de plus en plus exposés à lu0026rsquo;éventail de produits disponibles sur le marché, et dont les avantages du0026rsquo;en consommer sont mise en avant par les médias. Il y a également lu0026rsquo;aspect santé imputables à la consommation de certains produits laitiers comme le yaourt qui est à lu0026rsquo;origine de la hausse.u003c/emu003eu0026raquo; Un point partagé par Sandrine Richard de Central Distributors : u0026laquo;u003cemu003eLe marché du lait à Maurice reste en hausse et un des facteurs qui y contribuent, cu0026rsquo;est que les consommateurs sont de plus en plus consciencieux de leur effet sur la santéu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eLe marché local reflète désormais une tendance grandissante axée sur une meilleure connaissance des bienfaits nutritionnels des produits laitiers dans notre alimentation, notamment lu0026rsquo;importance du calcium et de la vitamine D pour la santé des os, par exemple. Bien que le lait en poudre garde sa première place dans la demande des Mauriciens, les préférences tendent à changer, remarquent les prestataires. Cu0026rsquo;est le cas pour le lait liquide qui gagne continuellement en popularité ou encore le fromage, qui fait partie du caddie à chaque fin de mois. Toutefois, le lait en poudre reste le plus consommé par les Mauriciens, favorisé par son avantage du0026rsquo;être conservé facilement durant des mois.u003c/pu003eu003cpu003eEn pleine expansion, le lait en poudre représente 90 % de la demande en lait. Ce segment est importé en grande quantité majoritairement de la Nouvelle-Zélande et de lu0026rsquo;Australie. Suite à lu0026rsquo;importation, le lait est empaqueté localement dans des sachets sous diverses marques. u0026laquo;u003cemu003eLe lait en poudre reste le plus consommé par les Mauriciens mais la demande du lait liquide croît, un changement dû au prix auquel est désormais proposé le lait liquideu003c/emu003eu0026raquo;, constate Sandrine Richard, Marketing Officer de Central Distributors.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eLe marché est incontestablement dominé par le lait en poudre. Nous avons cependant observé une demande grandissante pour le lait demi-écrémé et pour les produits à valeur ajoutée, comme le yaourt DairyVale et autres produits dérivés du lait tels que les fromages Twin Cows, cheddar, la Vache qui ritu003c/emu003eu0026raquo;, note Christina Sam See Moi, la Marketing Manager du0026rsquo;Innodis, compagnie qui importe et distribue des marques telles quu0026rsquo;Island Dairy et Ecolait.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLe lait liquide en forte demandeu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eParmi les produits dont la consommation a augmenté au fil des années on retrouve le lait liquide, aussi connu sous le nom lait UHT (upérisation à haute température). Face à une propension chez certains consommateurs à privilégier la consommation de lait UHT en brique, les importateurs ont ajouté cette gamme à leur palette de produits. On le trouve sur les étagères, décliné en trois variétés : entier, demi-écrémé ou encore écrémé. En outre, le lait UHT est un produit facile à utiliser et il est adapté à pratiquement tous les besoins des consommateurs.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eLes produits laitiers affichent une bonne croissance de manière générale. Les progressions sont particulièrement importantes sur les laits liquides UHT où nous constatons un développement soutenu des ventes depuis quelques annéesu003c/emu003eu0026raquo;, confie Anjina Saddul, Marketing Manager Group Products à Panagora. Parmi les produits en progression, on trouve également le fromage cheddar en bloc ainsi que le fromage frais selon les prestataires. u0026laquo;u003cemu003eLa demande pour le fromage augmente. Le cheddar en bloc reste le fromage le plus prisé, du0026rsquo;où lu0026rsquo;émergence du0026rsquo;un nombre élevé de marques dans cette catégorie de produits, ces trois dernières années. Du0026rsquo;ailleurs, le groupe Innodis a introduit sur le marché son propre cheddar sous la marque Twin Cows, que les Mauriciens ont rapidement adoptéu003c/emu003eu0026raquo;, avance Christina Sam See Moi.u003c/pu003eu003cpu003eDe plus, la société a également introduit il y a quelques mois une large gamme de fromages u0026nbsp;Emborg, une marque européenne. Ces fromages sont proposés en tranches aussi bien quu0026rsquo;en portions. Cette gamme comprend également le cheddar naturel (blanc et coloré). u0026laquo;u003cemu003eLe processed cheese bloc est ancré dans les habitudes de consommation des Mauriciens. Plusieurs marques ont fait leur apparition depuis quelques années. Cela permet aux consommateurs du0026rsquo;avoir le choix. Les processed cheddar cheese en provenance du0026rsquo;Australie restent les produits les plus prisés. Certaines marques offrent une très bonne qualité à des prix compétitifsu003c/emu003eu0026raquo;, rappelle Anjina Saddul, Marketing Manager Group Products de Panagora.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eUn marché diversifiéu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eQuant à la progression du marché laitier, les chiffres parlent du0026rsquo;eux-mêmes. Le pays a importé 24 500 tonnes de produits laitiers en 2014 contre 21 300 tonnes en 2013. Le marché du beurre est estimé à 1 127 tonnes en 2013 et pour le fromage et lait caillé, 4 222 tonnes en 2013 contre 3 553 tonnes en 2012.u003c/pu003eu003cpu003eDe nos jours, le consommateur a une multitude de choix sur les étagères des supermarchés. Toujours dans un esprit de diversification et afin de su0026rsquo;armer contre la concurrence, les distributeurs ne cessent du0026rsquo;innover : lait pasteurisé, lait demi-écrémé ou encore lait biologique. À noter que cu0026rsquo;est principalement la contenance en matière grasse qui différencie les laits écrémé, demi-écrémé et entier.u003c/pu003eu003cpu003eLa pasteurisation est, elle, un procédé de conservation du lait. Elle consiste à le chauffer à une certaine température afin de détruire des micro-organismes qui pourraient éventuellement être la cause de certaines maladies. u0026laquo;u003cemu003eLe lait liquide demi-écrémé est aujourdu0026rsquo;hui beaucoup apprécié dans la plupart des foyers mauriciens. Ceux qui préfèrent un lait gourmand optent pour un lait entier et crémeux et ceux soucieux de leur ligne privilégient plutôt la déclinaison écréméeu003c/emu003eu0026raquo;, observe Anjina Saddul. Quant au lait bio, cu0026rsquo;est un lait de vache issu du0026rsquo;un élevage organique, notamment sans utilisation de produits chimiques.u003c/pu003eu003cpu003eComme tous les produits bio, le lait bio coûte plus cher à la produire et est donc réservé à un marché niche, fait remarquer la porte-parole du0026rsquo;Innodis : u0026laquo;u003cemu003eLe lait bio nu0026rsquo;est pas encore très en vogue à Maurice car le prix peut être prohibitif, du fait que lu0026rsquo;élevage de vaches laitières et la production de lait sont sujets à des conditions très strictes, notamment quant à la nourriture qui doit être bio, entre autres.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eToujours dans lu0026rsquo;esprit de se démarquer, certains acteurs proposent également toute une gamme de produits qui su0026rsquo;adressent aux personnes intolérantes au lactose, aux végétaliens ou encore à ceux qui cherchent une alternative au lait du0026rsquo;origine animale. À lu0026rsquo;instar de la société Central Distributors qui commercialise du lait sans lactose sous la marque sud-africaine Parmalat.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eConjoncture internationale favorableu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCertains pays produisent largement plus de lait quu0026rsquo;ils en consomment ; la mondialisation reste un enjeu de taille dans ce secteur et les challenges du secteur laitier restent multiples. Pouvoir su0026rsquo;approvisionner de manière permanente en lait en poudre, notamment pour la consommation de masse ou la fabrication de produits dérivés, reste un enjeu pour nombre du0026rsquo;opérateurs.u003c/pu003eu003cpu003eLe secteur a connu une importance fluctuation des prix en 2011 mais depuis fin 2014, la grisaille su0026rsquo;est estompée avec une conjoncture internationale qui su0026rsquo;est montrée favorable, explique Anjina Saddul : u0026laquo;u003cemu003eLa conjoncture a été favorable et le prix de la poudre de lait est resté très compétitif. Ce facteur nous a permis de proposer des prix de vente intéressants. Depuis fin 2014, on a aussi noté des changements dans les habitudes alimentaires. Suivant le développement du0026rsquo;un pays, la consommation des produits laitiers tend à se développer. En sus, les façons de consommer évoluent également avec la vie moderne.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, le défi continue pour les importateurs reste de pouvoir continuer à offrir aux consommateurs des produits laitiers à des prix abordables pour se positionner durablement sur ce mousseux marché.u003c/pu003e

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