Business Magazine

Recrutement: un «feel good factor» sur le marché de l’emploi

u003cpu003eu003cstrongu003e2015 pourrait être lu0026rsquo;année de la reprise tant attendue sur le marché de lu0026rsquo;emploi. Déjà, au sein des cabinets de recrutement, on enregistre un nombre significatif du0026rsquo;offres du0026rsquo;emplois. Dans le même temps, on note une progression de la demande pour lu0026rsquo;embauche de Mauriciens en Afrique avec des conditions salariales attrayantes à la clef.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes signaux sont bons. En ce début de janvier, le marché de lu0026rsquo;emploi montre un certain dynamisme, observent les principaux cabinets de recrutement. Il semblerait quu0026rsquo;après plusieurs années de disette, les entreprises mauriciennes, dans une grande majorité, ont décidé de sortir le chéquier pour investir dans leurs ressources humaines et améliorer leur productivité. Ainsi, sur le site Myjob.mu, qui dispose du0026rsquo;une banque de données de 180 660 CV et de 528 entreprises, durant la première quinzaine de janvier, 496 nouvelles annonces pour des offres du0026rsquo;emplois ont été postées, contre 400 pour la même période en 2014, soit une progression du0026rsquo;environ 24 %.u003c/pu003eu003cpu003eDéjà, en 2014, lu0026rsquo;on avait noté une légère embellie sur le marché de lu0026rsquo;emploi avec des campagnes de recrutement essentiellement concentrées dans les Tic/BPO et le tourisme. Cette année, les entreprises qui se montrent les plus audacieuses sont celles opérant dans les domaines du tourisme et de lu0026rsquo;hôtellerie, de la finance u0026ndash; sociétés offshore et banques u0026ndash;, des Tic/BPO, de la gestion, du commerce et des nouveaux métiers liés à la communication et au marketing (marketing interactif, e-commerce, e-marketing, médias numériques et médias communautaires).u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eOpportunités dans lu0026rsquo;offshoreu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDans lu0026rsquo;offshore, les campagnes de recrutement sont nombreuses ces jours-ci. Cu0026rsquo;est aussi lu0026rsquo;un des secteurs où les salaires sont les plus élevés. On y recrute surtout dans les domaines de la comptabilité, de la finance et de la gestion, indique Arnaud du0026rsquo;Abbadie, Business Development and Pro-ject Manager du0026rsquo;Adecco. u0026laquo; u003cemu003eIl y a beaucoup de sociétés offshore qui viennent du0026rsquo;ouvrir leurs bureaux.Elles ont besoin de personnel. Par exemple, lu0026rsquo;une du0026rsquo;elles nous a approchés pour recruter un manager ayant des compétences dans le domaine financier. Cu0026rsquo;est grâce à la marque Adecco, qui est mon-dialement connue, que nous sommes en mesure du0026rsquo;attirer ce type de clientèleu003c/emu003e u0026raquo;, précise Arnaud du0026rsquo;Abbadie.u003c/pu003eu003cpu003eAutre profil recherché dans lu0026rsquo;offshore : celui de Compliance officer. u0026laquo; u003cemu003eDans le droit fil des nouvelles procédures de la Financial Services Commission visant notamment à combattre le blanchiment du0026rsquo;argent, tous les acteurs du global business sont désormais tenus du0026rsquo;avoir un u0026lsquo;Compliance officeru0026rsquo;. Idéalement, pour occuper une telle fonction, le candidat doit être détenteur du0026rsquo;un LLB et compter plusieurs années du0026rsquo;expérienceu003c/emu003e u0026raquo;, renchérit Yumna Jaunbocus Kadell, Talent Acquisition Manager à Adecco. Il faut savoir quu0026rsquo;un Compliance officer ayant une solide expérience peut prétendre à un salaire de Rs 100 000 à Rs 150 000. Pour celui qui débute dans ce métier, les salaires pratiqués sont dans la fourchette de Rs 50 000 à Rs 60 000. Adecco a facilité, en 2014, le recrutement de trois Compliance officers.u003c/pu003eu003cpu003eLa bonne dynamique sur le marché de lu0026rsquo;emploi nu0026rsquo;est pas seulement locale, mais elle se situe aussi à lu0026rsquo;échelle de lu0026rsquo;Afrique. Il y a des opportunités à profusion sur le continent africain, qui est perçu comme la prochaine locomotive de la croissance mondiale. Comme le souligne Thierry Goder, directeur du0026rsquo;Alentaris, u0026laquo; u003cemu003elu0026rsquo;Afrique est suffisamment grande pour accueillir tout le monde.u003c/emu003e u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eDepuis lu0026rsquo;année dernière, le cabinet de recrutement adopte une stratégie plus agressive sur lu0026rsquo;Afrique. u0026laquo; u003cemu003eNous avons eu lu0026rsquo;opportunité du0026rsquo;effectuer de belles missions en Afrique. Nous avons notamment fait des placements dans le secteur portuaire à Djibouti pour le compte de multinationales dans des postes de cadres intermédiaires et supérieurs. Nous avons également recruté en Côte du0026rsquo;Ivoire ou encore au Burundi pour des groupes étrangers ayant des filiales dans ces pays. Rien que durant le dernier semestre de 2014, nous avons été sollicités pour une dizaine de missions de haut niveau sur le continentu003c/emu003e u0026raquo;, révèle Thierry Goder, enthousiaste.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eSalaire: +40-50 %u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eQue ce soit en Afrique francophone, anglophone ou dans le nord du continent, on recrute massivement dans le secteur de lu0026rsquo;Horeca, la grande consommation et les Tic. À Alentaris, on a procédé à plusieurs missions de recrutement aussi bien pour des postes de directeur financier, de comptable ou des métiers techniques. Et ce nu0026rsquo;est pas tout ! Il existe du0026rsquo;autres opportunités pour des métiers de nature technique : mécanicien, technicien, soudeur, etc. Et Thierry Goder de préciser que travailler en Afrique est avantageux du0026rsquo;un point de vue salarial. Les intéressés peuvent toucher entre 40 % et 50 % de plus quu0026rsquo;à Maurice.u003c/pu003eu003cpu003eDu côté de Myjob.mu, on souligne que les services des Mauriciens sont régulièrement sollicités sur sa plate-forme électronique pour aller travailler en Afrique. u0026laquo; u003cemu003eNous avons régulièrement des demandes sur Myjob.mu pour les recrutements de Mauriciens en Afrique aux métiers de la comptabilité, de la finance, de la logistique ou pour travailler sur des chaînes de production ou encore dans le domaine agricole. Cu0026rsquo;est généralement en février et mars que ces recrutements se précisent, le temps que ces entreprises basées au Kenya, au Congo, au Gabon, en Afrique du Sud ou encore à Madagascar définissent les compétences mauriciennes recherchées u003c/emu003eu0026raquo;, fait ressortir Aurélie Marie, Communication and Recruitment Specialist à Myjob.mu.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;Afrique est aussi le terrain de chasse du0026rsquo;AFRI.Pro, un cabinet de recrutement spécialisé dans le u0026laquo; head hunting u0026raquo; qui opère à Maurice depuis lu0026rsquo;année dernière. La chasse de têtes, explique le CEO du0026rsquo;AFRI.Pro, le ressortissant belge Maurice Léon, utilise une méthodologie différente des cabinets de recrutement locaux, qui travaillent à partir du0026rsquo;une banque de données de CV et de clients. Il su0026rsquo;agit de dénicher la perle rare qui reste bien souvent en retrait par rapport au marché du recrutement. u0026laquo; u003cemu003eNous nous positionnons dans le recrutement de cadres moyens et supérieurs, et de dirigeants. Ainsi que des postes à dimension technique et / ou opérationnelle nécessitant des compétences pointuesu003c/emu003e u0026raquo;, précise Maurice Léon.u003c/pu003eu003cpu003eDurant sa première année du0026rsquo;opération, AFRI.Pro a procédé à une dizaine de missions de recrutement en Afrique de lu0026rsquo;Est, de lu0026rsquo;Ouest et du Nord à travers sa plate-forme mauricienne. u0026laquo; u003cemu003eNous sommes actuellement occupés sur le Rwanda ou encore sur la Côte du0026rsquo;Ivoire pour des postes à vocation commercialeu003c/emu003e u0026raquo;, dit-il.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLire le dossier complet dans u003cemu003eBusiness Magazineu003c/emu003eu003c/strongu003eu003c/pu003e

Exit mobile version