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Se préparer pour la reprise

u003cp style=text-align: justify;\u003eLe secteur de la logistique est durement éprouvé par la crise, comme le souligne Julien Audibert, CEO de FTL : «u003cemu003e Le secteur de la logistique souffre actuellement de la crise en Europe. Le tourisme connaît des moments difficiles, la roupie forte a un impact sur nos exportations. Les principaux défis à relever seront donc de limiter la casse au minimum et se préparer à la reprise que l’on espère, pas trop lointaine… Il faut continuer à nous remettre en question. Les périodes de crise sont souvent le moment propice pour entamer des refontes importantes et courageuses qui nous rendront logistiquement encore plus performants, plus tard. Il faudrait avoir une réflexion sur le port franc, voir comment le développer, attirer des compétences étrangères nécessaires et offrir des services à valeur ajoutée pour la région.u003c/emu003e »u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eOptimiser l’efficienceu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDanny Ah Chong, u003cemu003eGeneral Manageru003c/emu003e du pôle Logistique, Aviation u0026amp; Maritime d’Ireland Blyth Limited, qui regroupe notamment les compagnies Somatrans et Logidis, indique que celles-ci ont investi dans les dernières technologies afin d’optimiser l’efficience de ses équipes.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e«u003cemu003eAujourd’hui, les clients veulent obtenir des informations à portée de main et le plus rapidement possible. Nous essayons de rendre cela possible à travers les innovations technologiques », indique-t-il. « La logistique va évoluer vers l’intégration des services car les clients veulent maintenant accélérer le mouvement de leurs marchandises, réduire le temps d’attente pour recevoir une commande, répondre le plus vite possible aux demandes des acheteurs et obtenir les informations appropriées pour prendre la meilleure décision possible.u003c/emu003e »u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eIBL Logistics essaie d’établir les liens entre ces différentes fonctions logistiques pour répondre à ces attentes. Danny Ah Chong devait aussi s’exprimer sur la nécessité d’améliorer davantage le temps de transit des conteneurs au port. « u003cemu003eC’est un processus continu, et nous devons viser le mode opératoire d’un port de niveau d’excellence mondiale.u003c/emu003e »u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1053/44B.png style=width: 200px; height: 403px;\u003eClarel Michaud de MC Easy Freight trouve, lui, qu’une attention particulière devrait être portée aux fluctuations du tarif de fret maritime, auxquelles viennent se greffer régulièrement des surcharges. «u003cemu003e Cela a un impact direct sur les coûts des matières premières importées. Les investisseurs étrangers et mauriciens ont plus à gagner à aller voir ailleurs, où les tarifs de fret sont plus faibles, compromettant ainsi les exportations et la création d’emplois ici, et bien évidement il n’en résulte que des effets néfastes de cet état de choses pour notre secteur de la logistique. u003c/emu003e»u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePour lui, Maurice doit tout mettre en oeuvre dès maintenant pour trouver des solutions novatrices, intégrées, sûres et fiables afin de tirer profit des chaînes d’approvisionnement mondiales. «u003cemu003e Prendre des risques et faire les changements au moment opportun seront bénéfiques pour notre pays durant les années à venir. u003c/emu003e» Hans Herchenroder, u003cemu003eChief Commercial Officeru003c/emu003e de MFD, situe les challenges au niveau des volumes à maintenir, plus particulièrement dans le port franc et les activités de transbordement. « u003cemu003eCe sera aussi important de rendre Port Louis plus attrayant aux compagnies maritimes et d’accroître la productivité en visant les taux parmi les meilleurs au monde et non pas par rapport aux opérateurs régionaux. Par ailleurs, les facilités de manutention du fret devraient être développées à l’aéroport en vue d’attirer des opérateurs internationaux. u003c/emu003e»u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(255, 204, 102); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eConquérir de nouveaux marchésu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1053/44C.png style=width: 200px; height: 107px;\u003eElvis Pazot de Damco Logistics (Mauritius) laisse transparaître une certaine appréhension en faisant référence à tous ces rapports nationaux et internationaux qui tendent à montrer que l’économie mauricienne commence à s’essouffler.u003cbru003eu003cbru003e« u003cemu003eLes différents secteurs économiques comme le textile, la construction, l’immobilier et la grande distribution connaissent déjà un certain plafonnement dans leur croissance, et le plus grand défi pour le secteur de la logistique sera de s’armer et de faire face à cette baisse qui nous affecte déjà. Un autre défi sera de se préparer pour qu’on puisse s’attaquer aux nouveaux marchés que les entreprises mauriciennes sont en train de cibler. L’Afrique est un marché avec des demandes spécifiques, et le défi pour les compagnies de logistique sera de répondre aux attentes des entreprises mauriciennes par rapport à ce marché très particulieru003c/emu003e », concède Elvis Pazot.u003c/divu003e

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