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Volailles et Traditions : une croissance portée par la biosécurité

u003cpu003eu003cstrongu003eOpérationnelle depuis 2012, la compagnie engagée dans la production de poulets de la marque Label 60 poursuit sa progression à Maurice et dans la région. À lu0026rsquo;origine de son succès, un produit de qualité supérieure.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eVolailles et Traditions Ltée (VTL) est née en février 2012 du0026rsquo;un partenariat entre les groupes IBL et Alteo et la société Inicia. Lu0026rsquo;entreprise a lancé sur le marché local sa marque de poulets Label 60 un peu plus de deux ans après, en avril 2014, avec pour distributeur BrandActiv, subsidiaire du0026rsquo;IBL. Marie-Agnès Le Goff, manager de VTL, met lu0026rsquo;accent sur le fait que les poulets Label 60 se différencient de ceux de la concurrence par leur souche génétique et la chaîne de production dont ils sont issus, excluant lu0026rsquo;usage du0026rsquo;antibiotiques, de farines animales ou du0026rsquo;hormones de croissance.u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003ePour se faire une place sur le marché avicole mauricien, VTL a choisi, en effet, de miser sur la différence. Le poulet Label 60 est issu du0026rsquo;une souche française u0026laquo;particulièrement recherchéeu0026raquo;, originaire des Landes. Élevé dans les cinq fermes de lu0026rsquo;entreprise, dans lu0026rsquo;est du pays, il se démarque tout du0026rsquo;abord par des caractéristiques physiques très distinctes. De souche dite u0026laquo;à cou nuu0026raquo;, il a le plumage roux et la peau jaune, alors que les poulets standards élevés au niveau local ont un plumage et une peau de couleur blanche. Plus encore, nourrie au maïs et au soja, la volaille de VTL est appréciée des gourmets pour lu0026rsquo;apparence, la texture et le goût de sa chair. Des qualités gustatives également liées à la durée du0026rsquo;élevage des poulets Label 60 qui, comme lu0026rsquo;indique la marque, est de 60 jours en moyenne. Leur courbe de croissance, dite intermédiaire, est ainsi plus naturelle que celle des poulets à croissance rapide u0026ndash; entre 35 et 38 jours u0026ndash; issus de fermes intensives.u003c/pu003eu003cpu003eUn élevage plus long engage davantage de ressources, ce qui influe sur le prix du poulet Label 60 qui, selon VTL, est de qualité supérieure. Su0026rsquo;appuyant sur des études de marché, Marie-Agnès Le Goff soutient que le consommateur mauricien demeure généralement fidèle à la volaille Label 60 après un premier achat. Les chiffres de vente réalisés par VTL lu0026rsquo;ont du0026rsquo;ailleurs encouragée à développer sa production en proposant ses poulets sous une variété de présentations, en sus de la traditionnelle volaille entière. Une diversification qui vise aussi à répondre aux attentes du consommateur, toujours en quête de nouveautés. Depuis février 2016, la marque Label 60 se décline donc en des pièces de poulet congelées séparément alors que cela fait plus du0026rsquo;un an que VTL produit des poulets prêts-à-rôtir, déjà marinés.u003c/pu003eu003cpu003eGrâce à lu0026rsquo;accueil favorable réservé à la marque Label 60 sur le marché local, le chiffre du0026rsquo;affaires de VTL a évolué rapidement pour atteindre Rs 250 millions. Une performance qui résulte du0026rsquo;une solide volonté du0026rsquo;offrir au consommateur mauricien un produit aussi goûteux que sain. Cette philosophie, portée par une petite équipe de trois personnes au tout début, su0026rsquo;est étendue aux 85 employés que compte lu0026rsquo;entreprise désormais. Le trio du départ comprenait Dominique Lincoln, General Manager, à lu0026rsquo;initiative du projet, de même que Didier Dupré. Celui-ci a mis sa longue expérience en matière de production de poussins au service de la mise sur pied des fermes de reproduction et du couvoir de VTL. Enfin, la gestion de la comptabilité a été confiée à KrishneeMohun-Bholah. La croissance subséquente de lu0026rsquo;effectif est allée de pair avec lu0026rsquo;entrée en opération de lu0026rsquo;unité de production et lu0026rsquo;augmentation conséquente des activités de lu0026rsquo;entreprise.u003c/pu003eu003cpu003ePour toute lu0026rsquo;équipe de VTL, la biosécurité est primordiale. En témoigne le fait que lu0026rsquo;entreprise a été épargnée par lu0026rsquo;épizootie de salmonellose qui a frappé certains élevages de lu0026rsquo;île en septembre 2016. u0026laquo;u003cemu003eDes procédures de biosécurité strictes ont été mises en place par nos managers sur nos cinq fermes. Ces règles sont scrupuleusement respectées par nos employés auprès de qui nous avons renforcé la prise de conscience des bienfaits de la biosécuritéu003c/emu003eu0026raquo;, fait ressortir Marie-Agnès Le Goff. Plus concrètement, en vue de prévenir les risques de contamination, lu0026rsquo;accès des visiteurs aux fermes est limité. La prise de douche et le port de lu0026rsquo;uniforme de VTL sont obligatoires pour pouvoir y pénétrer. Les employés sont, quant à eux, tenus de changer du0026rsquo;uniforme lorsquu0026rsquo;ils passent du0026rsquo;une partie à une autre de la ferme et de désinfecter de manière systématique leurs mains et leurs bottes. Des procédures auxquelles doivent se soumettre les visiteurs également. Afin de vérifier lu0026rsquo;efficacité de ces mesures, des échantillons sont régulièrement prélevés sur les sites concernés et testés en laboratoire.u003c/pu003eu003cpu003eLes risques de contamination sont aussi freinés par lu0026rsquo;emplacement des cinq fermes de lu0026rsquo;entreprise, construites à bonne distance des habitations, commerces et autres activités. VTL nu0026rsquo;est pas peu fière de ces structures automatisées qui font partie des fermes les plus sophistiquées du pays.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eCe qui nous permet du0026rsquo;obtenir des reproducteurs de grande qualitéu003c/emu003eu0026raquo;, souligne Marie-Agnès Le Goff. Sur une base hebdomadaire, le volume de production des exploitations de VTL est de 21 000 poulets. Une capacité qui peut encore être améliorée, affirme notre interlocutrice, lu0026rsquo;ambition de lu0026rsquo;entreprise étant de su0026rsquo;ajuster à lu0026rsquo;évolution du marché.u003c/pu003eu003cpu003eCette année, VTL entend bien poursuivre sur sa lancée. Du point de vue de la qualité, elle compte obtenir la certification HACCP. Lu0026rsquo;entreprise projette aussi du0026rsquo;étendre sa présence sur les marchés local et régional. Marie-Agnès Le Goff laisse, en effet, entendre quu0026rsquo;après Rodrigues et Madagascar, où VTL vend ses poussins, cu0026rsquo;est le marché seychellois quu0026rsquo;elle vise désormais.u003c/pu003e

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