Clinique Chisty Shifa : 25 ans et des nouveautés continues pour une éfficacité accrue

LA Clinique Chisty Shifa propose une panoplie de soins médicaux et chirurgicaux, à l’exception de la chirurgie cardiaque et de la neurochirurgie. Cette offre inclut les services d’urgence, les services ambulanciers, les services de laboratoire, l’imagerie radiologique, la dialyse rénale, la chirurgie générale et laparoscopique, la chirurgie ophtalmique et ORL, l’orthopédie, les services de maternité et de gynécologie, les traitements médicaux et pédiatriques.

Fort de 25 ans de développement et d’expertise, l’établissement de santé privé, qui a débuté comme institution caritative, a atteint «un haut niveau de perfection dans la prestation de services de soins de santé», affirme son directeur médical, le Dr Dawood Oaris.

De nouveaux équipements et outils de travail sont régulièrement intégrés dans cette prestation de services de soins de santé pour une efficacité accrue, poursuit le directeur médical de la clinique. «De nouveaux équipements endoscopiques sont introduits, une troisième salle d’opération a été ouverte, un nouveau C-Arm ainsi que des installations laser ont été déployés pour les opérations uro-génitales», cite-t-il en matière de nouveautés dégagées par la clinique installée à la rue St Denis, à Port-Louis, dans l’optique d’améliorer les capacités, la qualité et l’efficacité de son service.

Grace aux couvertures d’assurance-santé, de plus en plus de Mauriciens et de résidents locaux se dirigent vers des cliniques et hôpitaux privés pour des soins. «Tout le monde a la possibilité de se faire soigner gratuitement dans les hôpitaux. Mais environ 28 % de la population se fait soigner dans le secteur privé. Beaucoup de ces personnes sont couvertes par des polices de compagnies d’assurances. La proportion de patients fréquentant les cliniques privées est passée de 30 % seulement à près de 60 %. Deuxièmement, le niveau de vie de la population s’est amélioré, et pour obtenir un service plus rapide, elle préfère se rendre dans les cliniques. Elle le fait également pour des raisons d’intimité et d’installations hôtelières.»

Au sujet de la tarification des services et des soins de santé dans les cliniques et hôpitaux privés, le Dr Dawood Oaris rappelle que bien des cliniques facturent différemment leurs services de santé. Les patients sont libres de choisir leurs cliniques en fonction de ce qu’ils peuvent se permettre, ajoute notre intervenant, qui porte également la casquette de président de l’Association des cliniques privées. «Très souvent, ils choisissent des cliniques cinq étoiles pour finalement se plaindre du prix. Les traitements médicaux dans la plupart des cliniques sont similaires, mais les prestations d’hébergement connexes diffèrent», nuance le Dr Dawood Oaris.

Avec le nombre croissant d’assurés et les facilités offertes par le gouvernement, le nombre de patients se tourneront vers les établissements de santé privés pour des soins. À l’instar des employés de la fonction publique. «En outre, il est envisagé que les fonctionnaires et leurs proches soient couverts par une assurance. Beaucoup d’entre eux peuvent alors se tourner vers le secteur privé. Certaines installations sont disponibles dans le secteur privé mais pas dans le secteur public, comme le PET Scan», fait remarquer notre interlocuteur.

Pour que ces interventions ne mettent pas sous pression financière les patients et leurs familles, Dr Dawood Oaris pense que des prêts sans intérêt peuvent être accordés par les banques pour permettre aux patients de suivre un traitement dans les cliniques privées.

La collaboration entre les secteurs privé et public dans le domaine de la santé peut être accentuée, dans un rapport gagnant-gagnant, à travers la signature d’un protocole d’accord, poursuit le directeur médical de la Clinique Chisty Shifa. «Un protocole d’accord signé avec le ministère de la Santé donnera l’opportunité aux cliniques privées d’opérer des patients qui ne peuvent pas l’être dans les hôpitaux, et qui sont actuellement envoyés à l’étranger. Un prêt sans intérêt peut être accordé par les banques pour permettre aux patients de suivre un traitement dans les cliniques privées.»

Les projets de nouvelles cliniques appelées à ouvrir leurs portes viendront dynamiser, et probablement rehausser, le niveau et la compétitivité des prestations de soins de santé. «De nouvelles cliniques privées sont appelées à voir le jour avec de nouveaux services et de nouveaux équipements, car la santé est une science dynamique. Les nouveaux développements et les nouvelles technologies ne cessent de s’ajouter, en faveur du développement du pays, et ouvrent de nouvelles voies pour les traitements les plus récents, tout en favorisant le tourisme médical. Le ministère des Finances, celui des Affaires étrangères et l’EDB travaillent dans ce sens», dénote le président de l’Association des cliniques privées.