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Formation tertiaire : répondre aux nouveaux besoins des entreprises

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FORMATION TERTIAIRE 30 N o 1541 - du 11 au 17 mai 2022 RÉPONDRE AUX NOUVEAUX BESOINS DES ENTREPRISES

Alors que le secteur de la formation tertiaire arrive graduellement à surmonter les épreuves liées à la Covid-19, de nouveaux défis apparaissent. Entre la poussée inflationniste, les nouvelles exigences au niveau du marché de l’emploi ou encore la bonne stratégie pour aborder la nouvelle normalité, les établissements sont à pied d’oeuvre pour formuler leurs offres.

LA FORMATION tertiaire se trouve devant un dilemme. Tel un étudiant qui cherche à s’orienter pour trouver son cursus ou sa voie professionnelle, les établissements de formation doivent choisir le chemin qui les mènera vers la saine continuité de leurs opérations et de leur développement. En effet, avec la levée des verrous sanitaires, ils doivent trouver la formule gagnante qui leur permettra de dispenser les cours aux étudiants. Et cela, tout en leur assurant une sécurité sanitaire et en leur permettant d’acquérir un savoir en adéquation avec les nouvelles demandes sur le marché de l’emploi.

Or, si l’on revient avec cette comparaison du néo-diplômé du secondaire, l’on peut partir du postulat qu’ils ont tous les mêmes acquis. Il n’empêche tout de même que leurs profils personnels se différencient de par leur capacité, leurs passions ou encore leurs aptitudes dans un ou de multiples domaines. Pour les établissements universitaires, c’est la même chose. Nonobstant le fait qu’ils proposent tous des offres de formation, leurs formules, leurs modus operandi ou encore leurs approches ne sont pas les mêmes. De facto, en cette période post-Covid, les stratégies de reprise diffèrent les unes des autres.

De l’avis de Toriden Chellapermal, CEO de la MCCI Business School, son institution mise à l’accoutumée sur la vie estudiantine à travers des événements qui animent le campus. Cela fait d’ailleurs partie de l’apprentissage et de l’ouverture des étudiants Malheureusement, avec les restrictions sanitaires, les étudiants n’ont pu participer à ces événements, mais cherchent à réitérer ces manifestations le plus rapidement et dans la mesure du possible.

«La stratégie est, bien entendu, de revenir à nos activités d’avant la pandémie. La continuité pédagogique a été assurée grâce à la formation en ligne mais de nombreuses activités habituelles de nos étudiants ont été grandement perturbées ou ont été tout bonnement annulées. Les étudiants de la MCCI Business School sont très actifs dans l’organisation d’évènements tels que la fête de la musique ou le Fun Day de l’école. L’idée est donc de relancer dès que possible ces manifestations qui sont au centre de la vie de l’école. Toutes ces manifestations n’ont pu avoir lieu!», souligne-t-il. Et d’ajouter que la MCCI Business School compte aussi reprendre rapidement les stages et les offres en alternance, afin que les étudiants bénéficient d’un apprentissage sur le terrain. «Nous espérons revoir bientôt la reprise des stages en entreprise ainsi que les formations en alternance, qui se sont raréfiés avec la pandémie».

Pour sa part, Jeremy Charoux, Executive Director de Charles Telfair Campus, indique que son établissement mise toujours sur le digital, notamment après la réussite de la formule hybride. Plus connue comme «Blended Learning», cette méthode d’apprentissage mêle apprentissage en ligne et présentiel. «Notre philosophie générale, au Charles Telfair Campus, a toujours été de placer l’étudiant au centre de tout ce que nous faisons. Nous avons eu la chance d’avoir adopté une approche d’apprentissage et d’enseignement mixte bien avant la pandémie. Nos partenaires universitaires internationaux, leaders mondiaux de l’enseignement supérieur, avaient déjà mis en place des programmes d’études et des plateformes d’enseignement numérique de pointe. Ces éléments, associés à l’engagement et au dévouement de notre personnel académique et administratif, ont été les ingrédients clés qui ont permis à nos étudiants d’assurer la continuité de leurs études», explique-t-il.

DE NOUVELLES PROBLÉMATIQUES

À peine les effets de la Covid-19 estompés, le conflit russo-ukrainien a entraîné des conséquences néfastes sur l’économie. Parmi, figure une montée inflationniste sur le plan international. Par effet ricochet, Maurice subit aussi de plein fouet cette tendance mondiale, comme en témoignent les derniers chiffres de Statistics Mauritius. L’institution fait mention d’une inflation en glissement annuel de 10,7 % pour la période de 12 mois se terminant en mars 2022. L’inflation globale s’est, quant à elle, située à 6 % en mars 2022, contre 5,2 % le mois précédent.

À cela Toriden Chellapermal fait ressortir que les cours en alternance connaissent un réel succès auprès des jeunes qui cherchent à poursuivre leurs études. Car «les étudiants arrivent à travailler pour payer leurs études et nous essayons de les accompagner pour trouver la formule adéquate à leurs besoins. Cela soulage bien souvent le portefeuille des familles», observe-t-il. Toutefois, la situation inflationniste n’est qu’une problématique parmi tant d’autres.


87,5% DES DIPLÔMÉS D’UNIVERSITÉS PUBLIQUES TROUVENT DU TRAVAIL

Dans le rapport «Graduate Tracer Studies» publié la semaine dernière, la Higher Education Commission s’intéresse à l’employabilité des néo-diplômés. Ainsi, sur les 14 194 gradués des universités publiques interrogés, 87,5 % ont trouvé de l’emploi et les 12,5 % restants avaient travaillé préalablement à la fin de leur cursus. Ils sont 65,5 % à travailler à temps plein sur une base permanente, 15,7 % à travailler à temps plein sur une base contractuelle, 1,5 % à travailler à temps partiel mais ne cherchant pas à travailler à temps plein, 0,4 % à travailler à temps partiel mais souhaitant travailler à temps plein et 3,0 % à suivre un programme de formation parrainé par le gouvernement. Les principaux secteurs où les jeunes diplômés ont trouvé du travail sont : les services financiers (19,3 %), l’éducation (16 %), l’informatique (15,1 %) et les sciences sociales (11,4 %). S’agissant des diplômés qui sont actuellement au chômage, le rapport mentionne que la principale raison évoquée par 35 % des interrogés est le manque d’expérience.


EN QUÊTE D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS

Les données sur l’éducation pour l’année 2021 publiées par Statistics Mauritius indiquent une baisse de 2,2 % du nombre d’étudiants inscrits pour des études supérieures entre les années scolaires 2019 et 2020. Dans le concret, le nombre d’étudiants dans des établissements d’enseignement supérieur est passé de 49 563 en 2019 à 48 568 en 2020.

Toriden Chellapermal explique en partie cette tendance par des complications liées à la pandémie. «La MCCI Business School a comme toutes les institutions été sérieusement impactée par la pandémie, qui a affecté nos recettes annuelles. Il faut aussi souligner que le nombre d’étudiants mauriciens susceptibles de poursuivre des études universitaires à Maurice est en baisse d’une année à l’autre. Il faudrait approfondir les études de marché pour mieux comprendre ce phénomène afin de stopper l’hémorragie !», dit-il. Avant d’ajouter que sur le court terme, l’on pourrait accentuer davantage la promotion de Maurice comme un «Educational Hub» dans la région afin d’attirer de nouveaux talents. D’ailleurs, la MCCI Business School prévoit de «relancer sa stratégie régionale en direction de l’océan Indien».


Alors qu’il existe de nouvelles opportunités dans cette ère Post-Covid, les offres de formation n’évoluent que très peu vers la nouveauté pour le développement d’autres secteurs d’activités économiques.

En effet, selon le magazine Education & Career, les universités et centres de formation proposent essentiellement des offres autour de trois secteurs : les sciences et la technologie (26,3 %), la comptabilité (21,7 %) et le management (13,1 %) ; cette situation créerait des blocages au niveau du marché de l’emploi. Alors qu’il existe de nouvelles opportunités dans cette ère post-Covid, les offres de formation n’évoluent que très peu vers la nouveauté pour le développement d’autres secteurs d’activités économiques.

Selon Jeremy Charoux, cette tendance existe depuis quelques années déjà. Charles Telfair Campus a d’ailleurs imaginé plusieurs solutions comme le lancement du Charles Telfair Centre (CTC). «En 2019, nous avons lancé le CTC, un groupe de réflexion local qui offre une plateforme de discussion et de débat sur des thèmes clés qui ont un impact sur notre pays», dit-il. Et d’ajouter que «nous gérons aussi la Leadership Academy, qui propose un large éventail de programmes de développement de la gestion et du leadership». In fine, ces deux organismes permettent à l’établissement d’obtenir des informations utiles sur les besoins émergents de Maurice en matière de recherche.

Cela a d’ailleurs débouché sur de nouvelles offres. «Nous avons récemment lancé le premier diplôme BSc en soins infirmiers du pays. Ce diplôme est identique à celui proposé par l’université Curtin en Australie, qui est spécialisée dans le domaine de la santé. Notre laboratoire de soins infirmiers ultramoderne est entièrement conforme aux normes internationales les plus élevées et je ne doute pas que nos diplômés auront un impact significatif sur la qualité des soins de santé offerts. D’autres initiatives peuvent être mentionnées comme notre diplôme ‘Curtin BSc en psychologie’ qui est identique au diplôme proposé par Curtin Australie, ainsi que notre ‘diplôme international en soins aux enfants’. Ce diplôme est délivré par la South Metropolitan TAFE d’Australie occidentale. Ce diplôme de deux ans offre un mélange de compétences théoriques et pratiques à tous les diplômés qui souhaitent faire carrière dans le domaine de la garde d’enfants. La garde d’enfants reste un élément indispensable et critique pour la croissance et le développement de l’île Maurice et de ses habitants», met-il en exergue.

Pour sa part, le CEO de la MCCI Business School confie avoir des réunions avec la communauté des affaires locales afin de mieux cerner les tendances du marché et de mieux comprendre leurs besoins. «La MCCI Business School a toujours travaillé en étroite collaboration avec les entreprises en tentant de répondre à leurs besoins. C’est ainsi que nous avons introduit des BTS dans le secteur de la banque ou des assurances à la demande des entreprises. Nous sommes donc à l’écoute du monde des affaires et essayons de proposer des formations qui répondent aux nouveaux besoins des entreprises».


À QUI LA FAUTE ?

Dans le dernier Country Economic Memorandum de Maurice, la Banque mondiale note que les établissements d’enseignement supérieur ne produisent pas suffisamment de travailleurs possédant les compétences requises pour le marché de l’emploi. Mais face à cela, les concernés semblent faire l’autruche. Car, selon eux, leurs diplômés trouvent du travail rapidement une fois leurs études complétées.

Au niveau de Charles Telfair Campus, l’Executive Director indique que son établissement et ses partenaires prennent très au sérieux les enjeux liés à l’insertion en milieu professionnel après les études. «Par exemple, l’université Curtin a mis en place un “apprentissage intégré au travail” tout au long du parcours de l’étudiant. Cette pédagogie garantit que les étudiants sont exposés à un large éventail de compétences et de connaissances pratiques dès le début de leurs études. Tout au long de leurs études, les étudiants doivent effectuer des stages et des projets dans l’industrie et être exposés à un large éventail d’intervenants du secteur», fait-il ressortir.

C’est la même analyse au niveau de la MCCI Business School. «Je peux vous assurer que la MCCI Business School a formé plus de 5 000 professionnels qui occupent aujourd’hui des postes à responsabilités tant à Maurice qu’à l’étranger, depuis plus de 35 ans», affirme Toriden Chellapermal.



L’enseignement migre vers le numérique

La transition vers le digital dans le secteur de l’éducation a été une question de survie. À l’annonce des premières restrictions sanitaires, les établissements ont dû faire preuve de réactivité et de résilience afin de pouvoir dispenser les cours. Mais l’accélération soudaine vers le digital est aujourd’hui perçue par les opérateurs comme étant une aubaine.

LA PANDÉMIE de la Covid-19 a perturbé tout un pan de notre économie. Et le secteur de l’éducation ne fait pas figure exception. Face aux restrictions sanitaires, le salut du domaine de l’enseignement s’est trouvé à travers la technologie. Car la seule solution pour que les établissements poursuivent leurs opérations était d’utiliser le digital afin de dispenser des cours en distanciel. Cette méthode d’apprentissage est aussi connue comme ‘blended learning’ ou ‘E-learning’. Une tendance qui séduit d’ores et déjà de nombreux établissements universitaires.

En outre, la flexibilité et la ludification de l’enseignement digital facilitent l’apprentissage des étudiants. D’ailleurs, l’Université de Maurice a indiqué qu’elle allait poursuivre ses cours dans un format hybride, combinant présentiel et distanciel, pour sa rentrée du second semestre. Cela montre que l’e-learning va davantage se démocratiser.

UNE RÉORGANISATION POUR ALLER DE L’AVANT

Mais l’utilisation de la technologie dans le domaine de l’éducation ne se fait pas en un claquement de doigts. Depuis la pandémie, les institutions tertiaires ont dû se réorganiser afin que les cours puissent se faire en ligne. Les enseignants, ainsi que le personnel administratif, ont dû être formés à optimiser l’utilisation des plateformes en ligne telles que Zoom et Teams pour faire les classes et répondre aux besoins des étudiants. «Pour le prochain budget, le Fashion & Design Institute compte investir davantage dans les logiciels qui permettent de s’orienter vers la digitalisation de notre système afin d’être en phase avec l’ère digitale et aussi être mieux préparé à gérer d’éventuels chamboulements à l’avenir», soutient la directrice du FDI, Dr Sabrina D. Ramsamy-Iranah.

Aujourd’hui, avec un retour à la normale, les étudiants arrivent à suivre les cours en présentiel ou en alternance. Les étudiants et les enseignants ont dû s’adapter à cette nouvelle tendance. «Une enquête auprès de nos étudiants a montré que la majorité souhaitait conserver le format en ligne car cela leur donnait plus de flexibilité. Les ateliers sont enregistrés et ils peuvent donc les suivre à tout moment et de n’importe où. Ils passent plus de temps avec leur famille et leurs amis. Mais nous savons que certains étudiants aiment le contact humain et l’interaction avec les tuteurs et les amis», explique le Registrar, Javed Jaumally d’Honoris Educational Network. «Nous envisageons donc un modèle hybride. Le tuteur dirigera le cours sur place avec les étudiants en face à face, tout en étant en ligne en même temps pour les autres étudiants qui ont préféré rester à la maison. Cela sera piloté maintenant pendant la durée d’un semestre. Nous pourrons alors consulter les commentaires des tuteurs et des étudiants.»

DE NOUVEAUX FORMATS D’APPRENTISSAGE

Une autre partie importante est que l’ubiquité de la technologie offre un champ du possible énorme pour beaucoup de secteurs. S’agissant de l’éducation, elle utilise des concepts comme la réalité augmentée ou encore la «gamification».

Toujours au niveau d’Honoris, les étudiants peuvent interagir avec plusieurs institutions sœurs à travers le réseau interne. «Mancosa conçoit qu’il y a eu un changement dans les attentes des étudiants et a développé une expérience de micro-apprentissage, avec un contenu et une évaluation ludiques ou ‘gamified’. Les domaines sont à la mode pour les jeunes, à l’instar de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité, du marketing numérique, de la 4IR et de l’automatisation», explique, Javed Jaumally. Celui-ci ajoute que «les méthodes en ligne et hybrides ont maintenant été normalisées, et l’enseignement supérieur fait l’objet d’une réorganisation fondamentale, avec un pivot vers de nouveaux systèmes et technologies d’apprentissage qui accélèrent et améliorent l’acquisition de compétences. La réalité augmentée dans l’éducation gagne en popularité dans d’autres pays. L’École Marocaine des Sciences de l’Ingénieur (EMSI) est la première institution de notre réseau à s’y engager. Les étudiants auront l’opportunité de faire des excursions virtuelles sur le terrain, de participer à des exercices de laboratoire simulés, d’émuler des projets de construction réels et bien plus encore pour améliorer l’expérience d’apprentissage et accroître davantage la préparation à l’emploi. Ce sera une expérience enrichissante pour nous».

On peut dire que la formation digitale offre de vastes opportunités aux étudiants qui s’efforcent d’avoir plus d’options et d’apprendre dans un plus grand confort. Le plus grand avantage de l’apprentissage en ligne est qu’il permet d’accéder à différents outils avec un petit budget, surtout en période de crise économique.



Renaud Azema (Directeur de Vatel) : «Il y a un gros travail à faire pour orienter les jeunes vers les filières qui recrutent»

Avec la levée des restrictions sanitaires, le tourisme se réinvente. Cela pousse les établissements de formation à retravailler leurs offres, comme l’explique le directeur de Vatel.

Le groupe Eclosia vient tout juste d’intégrer Vatel dans son segment éducation en tant que filiale. En tant que directeur de l’institut, pouvez-vous nous en dire plus ?

La raison de ce rapprochement est principalement stratégique et vise à pérenniser une offre de qualité, tout en rationalisant les coûts de commercialisation et d’opération de chaque entité. Dans les grandes lignes, Vatel reste autonome et j’en reste le directeur, nous continuons à opérer depuis le campus de Pierrefonds au sein de notre magnifique école construite il y a dix ans. Nos programmes restent les mêmes : ceux que Vatel groupe a enregistrés auprès de France compétence et qui sont accrédités localement par le Higher Education Commission (HEC), à savoir, un Bachelor et un Master en Hôtellerie internationale.

Vatel est spécialisé dans la formation aux métiers de l’hôtellerie, un secteur grandement affecté par la Covid-19 et qui doit se réinventer. Comment Vatel compte-t-il contribuer à la relance touristique ?

Depuis 2019, nous avons beaucoup réfléchi à la qualité de notre offre de formation et à son adéquation aux besoins du marché du travail.

Nos programmes, qui jusqu’à l’arrivée de la pandémie offraient déjà une employabilité très élevée à nos étudiants, ont été ajustés au niveau du groupe par le conseil académique, dont le siège est à Lyon et auquel je participe en tant que représentant des écoles d’Afrique et de l’océan Indien. Ces améliorations ont porté sur un renforcement des «soft skills» et sur l’intégration de notions aujourd’hui incontournables, telles que le développement durable et la mise en réseau. Localement, dans le respect des contraintes qui nous sont imposées, nous avons lancé des options qui visent à mieux satisfaire les besoins des nouveaux voyageurs dont les attentes ont évolué avec la Covid. Ces options permettent aux étudiants de Bachelor de choisir, en fin de troisième année, trois orientations : Digital, Développement durable, ou Bien-être. Ces trois options ont fait l’objet d’un développement en relation avec les besoins de l’industrie internationale. Chacune d’elles implique des partenariats avec des organismes spécialisés et permet l’acquisition d’un certificat complémentaire reconnu et donne aux étudiants de vrais avantages en termes d’employabilité. C’est une offre unique à Maurice et dans l’océan Indien.

Selon les derniers chiffres de Statistics Mauritius sur l’éducation, une baisse de 2,2 % des inscriptions est notée entre 2019 et 2020 au niveau de l’enseignement supérieur. Quelle est votre analyse de la situation ?

La baisse des inscriptions dans le secteur tertiaire est mécanique. Quand vous élevez le niveau d’entrée, cela se traduit par moins d’entrants. La politique actuelle est donc à la source de cette baisse, qui est renforcée par le report des examens de HSC. Ajoutez à cela les doutes des étudiants qui ont dû étudier en ligne, qui ont perdu leurs repères, qui se demandent si étudier ainsi en vaut toujours la peine, et vous obtenez un recul du nombre d’inscrits.

Cet indicateur est à surveiller et doit être cohérent avec les besoins de notre industrie. La vraie question est : de quel type de maind’œuvre avons-nous besoin pour soutenir l’économie du pays ? Autrement dit, vers quelles études doit-on orienter la jeunesse d’aujourd’hui pour lui garantir un travail et une carrière, sans briser ses rêves. Souhaitons-nous former des gradués qui ne trouvent pas d’emploi ou permettre à des jeunes bien formés de trouver localement du travail dans des industries qui recrutent, en gardant ouverte une possibilité de mobilité internationale pour ceux que cela intéresse ?

Aujourd’hui, certaines industries manquent de main-d’œuvre. C’est le cas du tourisme, de la TECH, de l’agriculture. C’est le cas aussi potentiellement du secteur du service d’aide à la personne, qui va recruter massivement. Pour travailler, s’épanouir et faire carrière dans tous ces secteurs, il n’est pas obligatoire de faire des études tertiaires. Encore faut-il l’expliquer aux jeunes et les orienter correctement. À ce niveau, il y a un gros travail à faire.



MCCI Business School : Plus de 5 000 cadres formés dans le monde du travail

LA MCCI BUSINESS SCHOOL existe depuis plus de 35 ans. Spécialisée dans la formation professionnelle à Maurice, la MCCI Business School a formé à ce jour plus de 5 000 cadres occupant aujourd’hui des postes à responsabilité en entreprise tant à Maurice qu’à l’étranger.

S’appuyant sur des partenariats avec des institutions françaises de renom dont le ministère français de l’Éducation nationale, sa collaboration avec diverses entreprises et une équipe pédagogique expérimentée, la MCCI Business School propose aux étudiants des formations qui sont en phase avec le développement du pays et remplit à ce titre tous les critères d’une institution tertiaire de qualité. Comme le souligne Toriden Chellapermal, CEO de l’établissement, «la MCCI Business School a une expertise reconnue de plus 25 ans dans le domaine de l’éducation tertiaire. Cela passe par des formations de qualité avec un personnel académique ayant l’expertise nécessaire. Mais aussi des diplômes français reconnus internationalement et des formations qui favorisent l’insertion professionnelle».

En ce qu’il s’agit des offres de formation, «l’école propose tout un cursus allant du Brevet de Technicien Supérieur au niveau de Master. Les filières concernées sont la gestion, le marketing, la banque, l’informatique, la communication, la comptabilité et la finance».



Fashion & Design Institute : Développer la créativité, l’innovation et le talent

LE FASHION & DESIGN INSTITUTE (FDI) est une institution tertiaire qui opère sous l’égide du ministère du Développement industriel, des PME et des Coopératives. Les cours dispensés touchent principalement au stylisme, au graphisme, à l’architecture d’intérieur, à l’art en général et à la bijouterie avec pour objectif principal de développer la créativité, l’innovation et le talent des étudiants. L’institut compte plus d’une vingtaine d’années d’existence et a contribué à former plus d’un millier d’étudiants et se tient comme référence dans le milieu de la ‘Design Education’.

Le FDI offre des cours allant du certificat jusqu’à la licence. Six départements sont à son enseigne, tous se spécialisant dans un domaine particulier du design : Foundation Studies, Jewellery Manufacturing and Design, Fashion, Art Practice, Media and Communication et Built Environment.

Outre les award programmes, le FDI lance des ‘short courses’ pour le public ou taillés sur mesure à la demande des industries. L’institut a également un département service conseil qui propose non seulement des services aux entreprises de textile telles que le patronage, grading, coupe, etc. mais aussi dans d’autres secteurs d’activités tels que la conception de campagnes publicitaires, la conception de maquettes imprimées (brochures, pamphlets, entre autres), la création de l’identité visuelle, le réaménagement et le design d’intérieur, l’aménagement paysager (landscaping), entre autres, ainsi que la conception de bijoux contemporains.



UNICITI EDUCATION HUB : Hub éducatif du pré-primaire à l’enseignement supérieur

INSCRIT dans une logique d’innovation et de création de valeur, le groupe Medine a choisi de s’investir dans l’avenir en lançant l’Uniciti Education Hub (UEH). Ce hub éducatif, matérialisé au fil de la dernière décennie, mise essentiellement sur le développement d’un écosystème autour de l’éducation et de l’enseignement supérieur particulièrement, prend la forme de partenariats solides et stratégiques entre des institutions internationales de renom et le groupe Medine.

Uniciti Education Hub abrite ainsi des institutions et écoles de dimension internationale inscrites dans une logique de transmission de connaissances à travers son offre éducative allant du pré-primaire à la formation professionnelle en passant par le primaire, le secondaire et l’enseignement supérieur, pour une population de près de 3 500 élèves et étudiants au total.

Son pôle dédié à l’enseignement supérieur et à la formation continue héberge des labels d’excellence, notamment, l’Université Paris Panthéon-Assas pour le droit, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes en architecture, Middlesex University sur plusieurs filières telles que la psychologie, le business, VATEL Hotel & Tourism Business School, Amity Global Business School et le MCB Institute of Finance. Ce portefeuille d’institutions s’inscrit dans une dynamique d’expansion et de diversité de programmes résolument tournés vers l’innovation.

Uniciti Education Hub déploie une approche disruptive à travers ce hub éducatif, adaptant ses formations, ressources aux besoins et aspirations croissants des étudiants et des professionnels. Il met ainsi à disposition des infrastructures dédiées ; des résidences universitaires avec plus de 300 chambres, des restaurants universitaires ainsi que des installations sportives parmi d’autres, le tout avec un objectif précis : celui de créer une dynamique du savoir axée sur l’expérience.



Analysis Institute of Management : Professionnaliser le monde de l’animation

ANALYSIS INSTITUTE OF MANAGEMENT (AIM) est le partenaire de l’université Paris-Dauphine et de l’IAE ParisSorbonne Business School depuis plus de 14 ans. Établissement spécialisé dans la formation de cadres et de dirigeants, AIM offre des programmes de formation continue pour développer le potentiel des talents dans l’océan Indien.

Comme le précise Kaushall Ramlackhan, Managing Director de l’institut, l’objectif de l’AIM est d’offrir aux étudiants de la région de l’océan Indien une connaissance qui dépasse les frontières géographiques. «L’île Maurice étant une ouverture sur la région océan Indien et la mondialisation aidant, AIM a fait le choix de collaborer avec des établissements réputés pour leur excellence et leur ouverture dans les domaines du management, du marketing, de la finance et de la stratégie. Nos cours sont délivrés en présentiel, en face à face, par des experts internationaux et nos étudiants sont des professionnels qui viennent de la région (Réunion, Madagascar et Mayotte). Cela offre des opportunités exceptionnelles en termes de réseau, de synergie et de partage», affirme-t-il.

Toutefois, AIM nourrit d’autres ambitions. En effet, en s’appuyant sur une volonté de promouvoir de nouveaux secteurs dans cette ère de reconstruction économique, l’établissement va proposer un ‘Bachelor Européen en Art’ avec pour spécialisation des films d’animation. «Analysis Institute of Management (AIM), connu dans les formations pour le monde des affaires, s’aventure aujourd’hui dans le domaine de l’animation pour innover et offrir des formations porteuses d’avenir. Avec l’avancée des nouvelles technologies, l’animation est un secteur qui recrute beaucoup et porteur de talent. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu garder notre devise ‘La Référence dans le développement des Talents’ et ainsi suivre la demande du marché dans l’industrie créative pour offrir un programme taillé sur mesure. Nous avons choisi l’une des meilleures écoles d’animation 2D-3D au monde, Rubika, pour poursuivre notre mission qui est de démocratiser la formation internationale de qualité. Avec des campus à Montréal (Canada), Valenciennes (France) et Pune (Inde), Rubika s’implante à Maurice cette année. Notre île regorge de talents, nous voulons valoriser cela en leur donnant les outils nécessaires pour rayonner à l’international et faire de leur passion un métier», soutient Kaushall Ramlackhan.



OVEC : Contribuer à former les leaders de demain

ÉTABLIE EN 2002, OVEC offre gratuitement des conseils, une assistance pour les demandes et les visas aux étudiants qui souhaitent étudier à l’étranger. Grâce à une réputation en tant que consultant,

OVEC est maintenant la première agence de recrutement d’étudiants à Maurice. L’entreprise dispose de tout le savoir-faire du marché, d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, d’une infrastructure technologique et physique en place pour offrir à ses universités partenaires le meilleur soutien afin d’assurer des chiffres de recrutement favorables. Chaque année, OVEC envoie quelques centaines d’étudiants dans des universités aux quatre coins du monde : Canada, Australie, Royaume-Uni, Allemagne, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Europe, Chine, Malaisie, Afrique du Sud, etc. OVEC est également en mesure d’attirer les meilleurs étudiants de Maurice et d’ailleurs. Au rendez-vous : services gratuits, éthiques et personnalisés pour répondre aux besoins de chaque étudiant. Sa mission est d’offrir aux étudiants la possibilité de poursuivre leurs études dans des institutions réputées, et ainsi de les soutenir à toutes les étapes de leur apprentissage.

En 2013, le Dr Dorish Chitson, fondatrice d’OVEC, a reçu le Life Time Achievement Award dans le cadre des Africa’s Most Influential Women Awards pour sa longue expérience et son engagement en faveur des causes éducatives à Maurice. OVEC a remporté de nombreux prix décernés aux entreprises de haut niveau : 2011 – l’International Quality Crown [Londres]. En 2015 – l’agent de l’année en Amérique du Nord par Navitas, en 2016 – l’agence de recrutement la plus innovante par l’ASRC [Londres], en 2017 – Engagement mondial pour la qualité [Paris], en 2018 – le prix Summit Quality Award [New York] et en 2021 – Meilleure entreprise et meilleur manager de l’année [Oxford, Royaume-Uni]. O

VEC s’engage à former de futurs leaders centrés sur les valeurs par le biais d’une éducation à l’esprit d’entreprise, à l’éthique et à l’orientation mondiale.



Polytechnics Mauritius : Des sessions à distance pendant la pandémie

YAMAL MATABUDUL, CEO DE POLYTECHNICS MAURITIUS

YAMAL MATABUDUL, CEO DE POLYTECHNICS MAURITIUS

 

POLYTECHNICS MAURITIUS LTD (PML) est une institution incontournable dans le secteur du Technical and Vocational Educational and Training. PML se concentre sur différents secteurs prioritaires de l’activité économique. L’entreprise compte cinq campus, dont quatre à Maurice et ce, dans diverses régions : Réduit, Montagne Blanche, Rose Belle et Pamplemousses. La branche de Rodrigues a vu le jour fin 2021 et se situe à Citron Donis. Chaque campus est doté de ‘laboratoires de compétences’ et d’espaces de conception à la pointe de la technologie et de l’innovation afin de former des personnes qui réfléchissent et agissent.

Les programmes offerts par PML sont dynamiques et adaptés aux besoins du monde du travail. Polytechnics Mauritius est stratégiquement positionné et alignée pour soutenir l’économie et les infrastructures locales par le développement de compétences de haute qualité adaptées aux besoins de l’industrie. Elle compte actuellement plus de 3 000 étudiants, dont 40 de Rodrigues, deux étudiants boursiers Afrique-Maurice (soit les pays membres de la SADC) et 11 étudiants originaires de différents pays d’Afrique. L’institution met l’accent non uniquement sur l’aspect théorique mais accorde aussi une grande importance à l’aspect pratique. La méthode d’apprentissage consiste de 50 % de théorie et 50 % de pratique en mode alternance et stage. Polytechnics Mauritius avait déjà la logistique digitale, notamment le platform Microsoft Teams, avant même la pandémie. Des sessions de formation à distance ont été entamées afin de mieux former les membres du personnel dans l’usage de l’outil et à dispenser les cours en ligne.

Le but de PML : combler le fossé entre les compétences moyennes et élevées et répondre aux besoins émergents des secteurs public et privé. Les programmes sont conçus pour former les élèves dans des secteurs spécifiques afin de répondre aux besoins du monde du travail. Que le candidat ait obtenu trois credits ou moins au School Certificate ou deux A levels au Higher Certificate, il est éligible à l’inscription.



Rushmore Business School : Répondre aux besoins des professionnel

NITTIN ESSOO, DIRECTEUR DE RUSHMORE BUSINESS SCHOOL

NITTIN ESSOO, DIRECTEUR DE RUSHMORE BUSINESS SCHOOL

RUSHMORE BUSINESS SCHOOL a été créée en 2002 pour répondre à une demande croissante de l’enseignement supérieur dans la région de l’océan Indien. Cela fait maintenant 20 ans que Rushmore joue un rôle majeur dans le secteur éducatif et offre des programmes de qualité dans plusieurs filières telles que la finance, la comptabilité, la gestion d’entreprise, le management, le droit, l’aviation, l’ingénierie, le tourisme, l’informatique, le marketing et le spa. En quête d’excellence, Rushmore Business School a formé des partenariats avec de prestigieuses écoles et universités mondialement connues, et c’est un diplôme anglophone que les étudiants reçoivent à la fin de leur cursus.

Rushmore a obtenu en 2007 l’accréditation du British Accreditation Council et en 2013, l’institution a décerné des diplômes de premier cycle universitaire. Ceux qui n’ont pas réussi les examens de Higher School Certificate peuvent alors rejoindre leur foundation course (qui est d’une durée d’un an, et l’équivalent du Higher School Certificate) afin de poursuivre leurs études tertiaires. Rushmore Business School évalue régulièrement l’environnement économique, éducatif et technologique et fait évoluer son offre afin de proposer des cours qui répondent aux besoins d’aujourd’hui et de demain dans le monde professionnel.

«La crise sanitaire a amené un nouveau modus operandi pour l’éducation tertiaire. Les institutions ont dû trouver des modes d’études alternatifs et notamment d’inclure le digital», souligne le Dr Nittin Essoo, directeur de Rushmore Business School. «Pendant le confinement et encore maintenant, nous organisons certaines classes en distanciel à travers les plateformes Zoom, Skype et Microsoft Teams.»

À ceux qui souhaitent changer de métier ou de domaine d’activité, et doivent par conséquent acquérir de nouvelles compétences, l’institution propose des programmes de base dans divers domaines : informatique, ingénierie, gestion d’entreprise et tourisme. Ces ‘foundation courses’ sont initialement proposés aux détenteurs du School Certificate pour se spécialiser dans une filière spécifique, mais ces programmes peuvent également être adaptés à ceux qui veulent acquérir de nouvelles compétences dans un domaine spécifique.



ACCA : Le digital pour mieux dispenser les cours en comptabilité

MADHAVI RAMDIN-CLARK, HEAD OF ACCA MAURITIUS

MADHAVI RAMDIN-CLARK, HEAD OF ACCA MAURITIUS

L’ASSOCIATION OF CHARTERED CERTIFIED ACCOUNTANTS (ACCA) est une organisation professionnelle britannique fondée en 1904 et ayant une présence internationale. Le bureau ACCA Mauritius représente l’ACCA officiellement dans la République de Maurice et propose une qualification professionnelle de haut niveau en comptabilité (équivalente à un Master britannique).

Comme le rappelle Madhavi RamdinClark, Head of ACCA Mauritius, celles et ceux qui passent tous les examens et qui répondent aux critères très stricts de compétences professionnelles et de respect de règles d’éthique peuvent ensuite obtenir une certification d’expert-comptable ACCA (Chartered Certified Accountant). «L’ACCA développe un curriculum en comptabilité et propose des examens dans ce domaine depuis plus de 115 ans. Les cours sont d’ailleurs offerts par des instituts de formation certifiés. À Maurice, le LCA est le seul institut qui a le niveau de certification ACCA Platinum (le plus élevé) tandis que d’autres instituts ont le statut Silver. L’ACCA compte actuellement plus de 233 000 membres (Chartered Certified Accountants) et plus de 536 000 étudiants mondialement. À Maurice, environ 90 % des experts-comptables sont de la filière ACCA», indique-t-elle.

Face à la problématique sanitaire depuis l’éclatement de la Covid-19, l’établissement a dû se réinventer afin de pouvoir dispenser ses cours. À cet effet, Madhavi Ramdin-Clark souligne avoir opté pour la formule digitale. Et cela autant pour les cours que pour les examens. «Une des évolutions récentes est le développement de l’online learning, avec notamment l’adoption réussie d’outils numériques par nos partenaires de formation certifiés, dans le cadre de la collaboration que nous avons avec eux. Plus encore, les méthodes d’examens de l’ACCA ont évolué ces dernières années. Avec l’apparition de la Covid-19, nous avons lancé les examens en ligne et sur ordinateur (dans des centres d’examens agréés)».



AXERO : Un One-Stop Shop pour la formation et le recrutement

SIDDICQ PHOOLCHAND, CEO & MANAGING DIRECTOR D’AXERO (SUCCEXA)

SIDDICQ PHOOLCHAND, CEO & MANAGING DIRECTOR D’AXERO (SUCCEXA)

MEHTAB AUCKBARALLY, DG D’AXERO

MEHTAB AUCKBARALLY, DG D’AXERO

SUCCEXA LTD aide et soutient les entreprises dans leur processus de recrutement avec une personnalisation très forte de sa prestation en fonction des besoins de ces derniers depuis sept ans. L’entreprise offre un service clés en main et travaille de manière efficace afin de fournir la meilleure qualité de candidats en fonction des besoins et est réactive et agressive pour dénicher des candidats dans les secteurs de la finance, du management et des Tic et centres d’appels. Succexa est désormais un groupe qui prendra en charge trois sociétés – Succexa Ltd, Axero Ltd et Valtima Ltd –, devenant ainsi un one-stop shop pour la formation et le recrutement.

Aujourd’hui, Axero Ltd est partenaire avec Sedeco Ltée, avec à la tête Sandrine Verriez, en vue d’encourager la formation basée sur les demandes personnalisées des entreprises, celles de Project Management et en informatique (Linux, Symfony, Angular), entre autres. Parmi les formations que l’établissement envisage dans les mois à venir ou début 2022, relevons : Project Management, celles en soft skills, en management, en informatique dans le domaine du développement de logiciels (.NET, PHP, Symphony, Angular, entre autres), bien-être des employés, la psychologie et comment combattre le stress et l’angoisse au travail, Office Package – Excel (niveau intermédiaire, avancé ou expert).

Par ailleurs, la société se focalise plus sur les besoins de formation des sociétés. En 2022, la société prévoit de s’installer aussi à Madagascar, Rodrigues et d’autres îles de l’océan Indien pour y promouvoir la formation dans les entreprises.



Charles Telfair Campus : Plus de 2 000 étudiants et plus de 200 partenaires industriels

JEREMY CHAROUX, EXECUTIVE DIRECTOR DE CHARLES TELFAIR CAMPUS

JEREMY CHAROUX, EXECUTIVE DIRECTOR DE CHARLES TELFAIR CAMPUS

CHARLES TELFAIR CAMPUS est reconnu comme une plateforme importante de l’enseignement supérieur à Maurice. Filiale du groupe Eclosia, il fait partie du plus grand fournisseur privé d’enseignement supérieur à Maurice avec une population étudiante de plus de 2 000 étudiants et plus de 20 000 anciens élèves à ce jour.

Jeremy Charoux, Executive Director de Charles Telfair Campus, attribue ce succès principalement à quatre facteurs : «Nous misons énormément sur l’innovation au campus, les partenaires académiques, notre relation avec les opérateurs des différents industries ou encore le personnel enseignant», détaille-t-il.

L’établissement peut se targuer d’avoir un campus à la pointe de la technologie, mais aussi l’appui d’institutions d’enseignement internationales comme l’Université de Curtin en Australie. Plus encore, le Charles Telfair Campus compte aussi plus de 200 partenaires industriels qui permettent d’exposer les étudiants au milieu professionnel. Bien entendu, toutes ces manœuvres seront aussi en vain sans le corps professoral qui compte des chercheurs ou doctorants dans leur domaine.

S’agissant des offres de formation, Jeremy Charoux indique que son établissement offre un éventail de cours. «Charles Telfair Campus compte quatre partenaires académiques principaux. Il s’agit de Curtin Mauritius, un campus annexe de l’université Curtin; North & South Metropolitan TAFE, un fournisseur australien de premier plan de certificats et de diplômes professionnels; Charles Telfair Institute; et Leadership Academy, pour des formations courtes en management et développement du leadership».



UNIVERSITÉ PARIS-PANTHÉON-ASSAS : Spécialisations dans le droit

ANTHONY MERGEY, PRÉSIDENT DU CAMPUS DE MAURICE DE L’UNIVERSITÉ PARIS-PANTHÉON-ASSAS

ANTHONY MERGEY, PRÉSIDENT DU CAMPUS DE MAURICE DE L’UNIVERSITÉ PARIS-PANTHÉON-ASSAS

L’UNIVERSITÉ PARIS-PANTHÉON-ASSAS est une institution d’enseignement tertiaire française spécialisée dans le domaine du droit. Présente à l’international depuis 2011, l’institution compte aujourd’hui trois campus en plus de celui de Paris : Dubaï, Maurice et Singapour. Ces derniers ont la particularité d’offrir des formations dispensées entièrement en anglais par une majorité de professeurs de l’université Paris-Panthéon-Assas ainsi que des praticiens et experts locaux.

Dans le cadre de la reprise des activités des établissements de formation, Anthony Mergey, président du campus de Maurice de l’université Paris-Panthéon-Assas et Dean du Bachelor of Laws, LL.B.(Hons), indique que son institution a mis l’accent sur sa réputation et les moteurs de bonne gouvernance pour attaquer de plain-pied la Nouvelle Normalité. «Depuis le 1er janvier 2022, l’université est devenue un établissement public expérimental (EPEX) bâti sur un modèle intégrateur inédit, tourné vers la transversalité et l’interdisciplinarité, et qui intègre désormais quatre grandes écoles privées – le CFJ, l’EFREI Paris, l’École W, l’ISIT Intercultural School – ainsi que l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM). Ce nouveau modèle permet d’étoffer l’offre de formation de l’université qui comporte désormais le droit, l’économie et la gestion, l’ingénierie du numérique, le management et la communication interculturels, le journalisme, la sécurité-défense et les relations internationales. Cette nouvelle dimension prise par notre université nous offre des perspectives de réflexions intéressantes quant à l’ouverture future d’autres formations à Maurice», explique-t-il. Avant d’ajouter que les formations porteront essentiellement sur le management, l’économie et la finance.

Toutefois, cela s’inscrit sur la vision à long terme établie par les ambitions locales de l’établissement de Paris-Panthéon-Assas. Sur le court terme, Anthony Mergey souhaite consolider les offres actuelles. «L’université propose actuellement deux formations à Maurice, sur le campus de Pierrefonds d’Uniciti Education Hub. La première formation est un Bachelor of Laws, LL.B. (Hons) qui s’adresse principalement aux étudiants qui viennent d’obtenir leur HSC/Baccalauréat/IB. Il est important de noter que les candidats au GCE sont également éligibles. Ce parcours d’une durée de trois ans a pour objectif de fournir aux étudiants une formation généraliste en civil law, common law, Mauritian law et international law. La seconde formation est un LL.M. International Business Law, d’une durée de 10 mois, qui s’adresse à des professionnels et des praticiens désireux de renforcer leurs connaissances et leur expertise dans ce domaine spécifique».



Sheffield School of Accountancy : Préparer l’apprenant aux défis de demain

RAMA ASHWIN RAO MANAGING DIRECTOR

RAMA ASHWIN RAO MANAGING DIRECTOR

SHEFFIELD SCHOOL of accountancy and management est une école spécialisée dans la formation professionnelle et qui a été incorporée en 2018. L’objectif des formations offertes a été, depuis le tout début, de combler le fossé entre la théorie et la réalité ; c’est-à-dire devenir le point d’ancrage entre la connaissance théorique et les exigences de la vie réelle dans le monde de l’emploi. Selon le Managing Director, Rama Ashwin Rao, «c’est la raison pour laquelle à Sheffield, nous nous concentrons principalement sur une formation pratique, basée sur ce qui est requis sur le marché du travail».

Au niveau des offres de formation, Sheffield School propose essentiellement des cours de comptabilité avec l’accréditation de l’ACCA. Plus encore, l’établissement propose des formations pour des débutants en comptabilité, en communication, en ressources humaines et, plus récemment, en vente B2B et en secrétariat. «Avec un monde en évolution, nous faisons de sorte à ce que nos cours tournent autour de nos principaux concepts, l’innovation et l’impact, afin de pouvoir répondre aux besoins du monde du travail mais aussi aux développements personnels. Notre but est de préparer l’individu aux défis de demain en lui offrant les bases, les connaissances et les compétences requises avec une certification reconnue au niveau international», soutient le Managing Director.

S’agissant du modus operandi de la compagnie, il dit fonctionner en mode hybride. Ainsi, les étudiants peuvent aussi bien suivre les cours à distance qu’en présentiel selon leur aise. «Nous disposions déjà avant l’avènement de la pandémie d’une plateforme en ligne que nous utilisions pour dispenser certains de nos cours. Et avec la crise sanitaire qui a bouleversé quand même notre quotidien et notre façon de fonctionner, la mise en pratique d’une bonne partie de nos cours en ligne a été plutôt rapide. Nos élèves ont aussi l’option de venir suivre les cours en classe, si tel est leur choix, surtout pour ceux et celles qui se sentent plus à l’aise d’être physiquement présents. Un système parallèle que nous avons mis en place afin de faciliter la vie des étudiants. Nous fonctionnons aujourd’hui en mode hybride», affirme-t-il.

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