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La Chartreuse : Production annuelle de 750 tonnes de variétés de thé noir

Depuis sa création en 2000, l’emballage laminé de La Chartreuse est resté le même. Les clients le reconnaissent par son emballage de couleur verte qui le positionne comme un produit naturel. Depuis quelques mois, l’emballage a évolué en tenant compte des retours de la clientèle qui faisait souvent la confusion entre les parfums vanille et nature. Maintenant, l’incontournable vanille a une finition jaune et le thé nature a gardé un design plus vert.

La Chartreuse Tea Manufacturing Co. Ltd est l’exemple même d’une entreprise qui a su se démarquer grâce à sa capacité d’innovation, à la grande qualité de ses produits et à la vision de ses dirigeants. Depuis l’achat de son premier demi-arpent de terre sous culture de thé, il y a presque 60 ans, cette envie d’entreprendre n’a fait que grandir pour Asvin Bokhoree. Malgré une diversification dans la grande distribution avec la chaîne de supermarchés Save- Mart et l’immobilier, la production de thé demeure une activité historique, avec un attachement émotionnel très fort – d’où la conservation du nom La Chartreuse, qui appartenait initialement à l’État.

«Les saveurs riches et arômes puissants du thé La Chartreuse captent près de la moitié des ventes locales. L’entreprise possède actuellement la plus grande usine du pays, avec une production annuelle de 750 tonnes de variétés de thé noir. Le thé de l’île Maurice est issu des plantes Camellia sinensis provenant de la province d’Assam, au nord-est de l’Inde et de la Chine, des références mondiales en la matière », souligne le CEO, Asvin K. Bokhoree. «Le succès de notre marque face à une concurrence bien implantée depuis des décennies découle de la qualité de notre produit, mais aussi des efforts que nous avons fournis depuis nos débuts pour comprendre et nous adapter aux attentes du marché», explique-t-il.

En l’espace de deux décennies, son effectif a doublé : elle compte actuellement quelque 150 personnes dans les champs et à l’usine. Elle cultive également une trentaine d’arpents, avec une unité de production dont la superficie est passée de quelque 500 m² à presque 4 000 m² depuis le démarrage des activités commerciales en janvier 2000. L’entreprise de Montée Lapeyre, à Nouvelle France, garde toujours cette énergie, cette volonté d’aller plus loin, lorgnant désormais le marché de l’Afrique subsaharienne.

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