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Mobilier de bureau : Tendance au design résimercial

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Nous passons 60 à 70 % de notre vie d’adulte au travail ; c’est dire l’importance d’y évoluer dans le meilleur confort, un des éléments incontournables à la productivité. Les employeurs l’ont bien compris, mettant l’accent sur du mobilier adapté au bureau. Mais c’est sans compter avec la pandémie, qui est venue chambouler les habitudes, les déplacements physiques notamment. Ce qui a poussé à s’équiper pour le travail à la maison tout en accentuant l’intérêt pour le coworking.

ÉTANT donné que nous passons 60 à 70 % de notre vie d’adulte au travail, il est évident que le confort est un élément majeur. Il nous aide à être plus efficaces et plus productifs. Le coworking, de par la possibilité qu’il offre de s’adapter aux besoins autant de l’employeur que de l’employé, a gagné en popularité à Maurice avec la flexibilité offerte, une caractéristique de grande importance dans le sillage de la pandémie de Covid-19. Il y a encore quelques années, le concept de coworking était peu connu. Il séduit désormais autant les petites que les grandes entreprises en termes d’agilité particulièrement pour les salariés en quête de flexibilité et d’environnement de travail adapté.

Un espace de coworking n’est pas défini par son mobilier, mais par la création d’espaces où l’on peut travailler sereinement. Comme le soutient Vanessa de Spéville-Scott, Head of business unit, The Hive, ses coworkings sont prisés par des professionnels à la recherche de flexibilité. Pour ces derniers, il est important de miser sur les espaces communs afin de favoriser des moments d’échanges entre membres.

Les critères du mobilier à The Hive sont notamment le confort, le local et l’upcycling. Les espaces offerts par The Hive, dit-elle, sont en constante réinvention : «Ce sont de petits univers à part entière qui s’adaptent au ‘workstyle’ de nos membres. Un coworking est avant tout un écosystème innovant et dynamique. Notre métier aujourd’hui est d’aménager et d’entretenir des espaces de travail flexibles afin que nos membres se concentrent sur leur cœur de métier. Tout le reste, on s’en charge !», dit-elle.

The Hive s’inscrit dans le développement durable. Le pays compte de nombreux bâtiments historiques qui peuvent être transformés en lieux de travail partagés. «Nous préférons réutiliser et rénover des infrastructures existantes en leur donnant une nouvelle vie plutôt que de nous installer dans de nouveaux bâtiments. Dans le même esprit, nous travaillons en étroite collaboration avec The Good Shop qui nous fournit du mobilier recyclé pour l’aménagement de nos espaces», étaye-t-elle. Le concept de développement durable, dont l’économie circulaire est un des piliers, est inscrit dans l’ADN même de The Hive. Ce n’est pas un concept qu’elle a adopté en cours de route. Cela fait partie de ses valeurs en tant qu’entreprise car elle sont tournée vers l’avenir et de ce fait, consciente des impératifs présents et futurs tels que le réchauffement climatique. The Hive tient à contribuer à sa façon à l’effort collectif nécessaire pour assurer un avenir meilleur aux générations futures.

S’installer dans un espace de coworking, c’est choisir un lieu de travail ‘hassle-free’. Les abonnements mensuels offrent généralement divers avantages, par exemple le café gratuit pour les membres et leurs invités. À The Hive, par exemple, le membre bénéficie de quatre heures d’utilisation de la salle de réunion, d’un parking gratuit et d’un accès à son réseau de coworking à travers l’île. Parallèlement, l’avenir du bureau ne se résume plus à un seul lieu, mais à un écosystème d’espaces composés du siège social et de tiers lieux dont font bien évidemment partie les espaces de coworking. Selon Statista, les espaces de coworking se développent rapidement dans le monde entier, avec une estimation de 18 700 espaces.

Chaque pièce d’un bureau a un but désigné, particulièrement conçu pour répondre à un besoin spécifique. Un environnement sain et agréable pour un employé est sans doute une nécessité, notamment avec des meubles adéquats qui permettent un mouvement lent pour ceux qui sont plus tendus et agités, comme une chaise pivotante.

Pour la productivité, il est indispensable d’avoir un vrai bureau pour y installer l’ordinateur, les dossiers tout en créant une ambiance de travail. Le mobilier du bureau, de plus, s’adapte au confort et au bien-être du salarié, source de motivation et de productivité. Le lieu de travail est avant tout un endroit où les collaborateurs se sentent bien, comme à la maison. En effet, comme en témoigne Daniel de Robillard, le directeur de DDR Design, la tendance des espaces de coworking est grandissante, avec un espace d’échange de manière informelle dans un environnement décloisonné offrant tout le nécessaire en termes de connectivité. Les coins isolés restent nécessaires, permettant de passer des appels téléphoniques ou agissant en salle de réunion pour assurer des rendez-vous en visio ou le lien avec des collaborateurs en télétravail.

L’ergonomie des meubles et le confort

Quid de l’ergonomie ? En optimisant la fluidité de l’espace, en assurant le confort et l’ergonomie des postes de travail pour améliorer la capacité de réflexion et de création, les bureaux deviennent des espaces plus inspirants et chaleureux invitant à la réflexion, la convivialité et l’interactivité. La tendance de rendre plus vert l’espace de travail semble aussi se pérenniser. «L’accent est mis sur du mobilier plus simple et ergonomique, ainsi que du mobilier acoustique comme l’usage de cloisons, de panneaux et de phonebox», souligne Daniel de Robillard.

Des bureaux sont de moins en moins chargés pour une ergonomie renforcée. Cette tendance fait écho à celle du minimalisme qui réside dans le fait de consommer moins mais mieux. À DDR Design, on est persuadé que le fait d’évoluer au sein de locaux épurés et réfléchis permet à la fois de réduire le stress et la distraction, mais aussi de favoriser la concentration et le bien-être au quotidien. Les fauteuils de bureau deviennent de plus en plus ergonomiques tout en conservant une certaine esthétique. «Normann Copenhagen, avec lequel nous travaillons pour un mobilier design scandinave, offre une gamme de chaises et de fauteuils modernes et multifonctionnels qui se distinguent par leur confort d’assise et leur résistance à l’usure, ainsi que par leur capacité à apporter chaleur et atmosphère à un intérieur», indique Daniel de Robillard.

Quelles sont les dernières tendances en matière de mobilier de bureau? Chez DDR Design, la nouvelle tendance est le design résimercial, qui comprend un espace professionnel au sein duquel on ajoute des éléments du quotidien. Au sein du résimercial, on note l’emploi de mobilier confortable comme de gros poufs ou sièges et canapés confortables, l’ajout de plantes vertes, de tapis et de tableaux. Comme le fait remarquer le directeur de DDR Design, un éclairage plus chaud donne un aspect plus chaleureux.

Les prix des meubles et des matières premières sont en hausse constante. Comment fait DDR Design dans ce contexte de forte inflation pour se démarquer? Cette compagnie, répond son directeur, s’attelle à trouver des solutions créatives qu’elle adapte au budget du client. Elle privilégie un design responsable en donnant une seconde vie à un meuble ou un objet pour le rendre intéressant et créatif.

LE ‘NEW NORMAL’ FAIT CROÎTRE L’INTÉRÊT POUR LE COWORKING

The Hive a vu une progression dans le nombre de membres qui ont recours à ses services et ses espaces après la Covid-19. L’entreprise accueille désormais plus de 250 membres. Il y a un intérêt grandissant des grandes entreprises pour adopter le coworking. La flexibilité est en passe de devenir un impératif pour les entreprises qui souhaitent retenir leurs employés. Selon The Hive, chaque jour, entre 200 et 300 professionnels ont recours à ses services, et elle a comme objectif de passer la barre des 500 membres en cette année 2023. Tous les mois, The Hive note une croissance moyenne de 10 %.

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