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Vatel : Répondre aux besoins actuels de l’hôtellerie

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VÉRITABLE référence en matière de formation hôtelière, Vatel attire chaque année de nombreux étudiants souhaitant faire carrière dans le tourisme. Mais l’institution doit faire face, depuis quelques années déjà, à une concurrence accrue. «Il me semble particulièrement important de mieux réguler le marché de l’enseignement et de la formation. Il y a, à mon avis, trop d’opérateurs, que ce soit dans la formation initiale, du primaire au tertiaire, ou dans la formation professionnelle, qui se focalisent sur des aspects éloignés de la pédagogie ou de l’andragogie. Cela nuit aux apprenants, surtout aux enfants, mais aussi aux apprenants plus matures, qui ne retirent pas nécessairement de la formation, ni les connaissances, ni les compétences et encore moins les attitudes, qui leur permettraient de grandir ou d’évoluer», fait ressortir Renaud Azema, General Manager de Vatel Mauritius. Celui-ci estime urgent de revoir les grands axes de développement de la formation à Maurice, cela afin d’encourager les filières où la demande est présente. «Faute d’orientation correcte, le nombre d’exclus du marché du travail va s’accroître mais aussi le nombre de gradués chômeurs et la masse des candidats à l’émigration», craint-il.

Si l’hôtellerie continue d’attirer de nombreux jeunes, force est de constater que la crise sanitaire a entamé l’enthousiasme de certains. «Nous ne pouvons nier l’impact majeur de la pandémie sur l’attractivité du tourisme et des métiers qui y sont liés. Les Mauriciens, qui sont très nombreux à être liés par un parent ou un proche à cette industrie, ont été sidérés par la fermeture des frontières et la longue absence de touristes dans notre environnement. Nous avons vraiment tous eu très peur de l’avenir, même si les professionnels ont majoritairement très vite œuvré pour une relance qui a bien eu lieu», explique Renaud Azema. Et d’ajouter : «Les séquelles de la pandémie sont cependant encore visibles et je crains qu’elles soient durables. En effet, nombreux sont ceux qui n’accordent plus au travail et à la carrière le poids qu’ils pouvaient avoir avant la pandémie. Les styles de vie ont évolué rapidement ; les aspirations, les motivations et les objectifs aussi.»

Chez Vatel, les formations techniques – serveurs, cuisiniers et valets de chambre – ont la cote. Le General Manager de l’institution explique que cette tendance ne doit pas pour autant éluder les besoins de l’industrie en termes de cadres intermédiaires. «Nous apportons une expertise aux entreprises et ne nous limitons pas à la formation. Nous assurons aussi l’ingénierie de la formation et sommes une force de proposition dans les lancements de programmes susceptibles de répondre aux besoins actuels», assure Renaud Azema.

Soucieuse de répondre aux attentes des étudiants mauriciens, Vatel leur propose, depuis cette année, la possibilité de compléter un bachelor de trois ans dans trois pays différents. Il s’agit là d’une nouvelle version du programme Marco Polo qui permet de commencer à Maurice pendant un an et de faire ensuite les deuxième et troisième années dans d’autres campus Vatel. «Par ailleurs, les jeunes qui n’ont que le SC et qui ne peuvent se diriger vers le HSC parce qu’ils n’ont pas 5 crédits se verront aussi offrir des passerelles vers un niveau équivalent. Nous voulons donner de l’espoir et des perspectives à tous ceux que le tourisme intéresse. Les options de formation et les possibilités de carrière sont réelles et nous ne les laisserons pas sur le bord du chemin», soutient Renaud Azema. Passionné de formation et d’hôtellerie, ce dernier tente de transmettre du mieux qu’il le peut sa passion à travers des programmes sur mesure. Cela, afin de permettre au plus grand nombre de réaliser leurs rêves.

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