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2 500 jeunes bénéficiaires de la FED depuis 2001

L’objectif est de facili- ter leur intégration sociale et professionnelle. Pour 2019, ils sont 265 garçons et filles âgés entre 16 et 22 ans à avoir com- plété le programme.

Maria L’Intrépide, âgée de 21 ans, et son frère Jamuel L’Intrépide, 17 ans, figurent parmi les jeunes de la promotion Projet Employabilité Jeunes (PEJ) 2019. Ils ont arrêté l’école en Form II et en Std VI respectivement. Depuis, ils ont fait des petits boulots pour gagner leur vie et aider leur maman. Et le PEJ leur a ouvert une nouvelle porte.

«Nous voulions apprendre un métier pour avoir un emploi stable, mais il faut avoir les moyens pour payer les cours de formation», fait ressortir Maria. En début d’année, ils entendent parler du PEJ et obtiennent des fiches d’inscription. «Nous avons immédiatement rempli les formulaires. Quelques semaines après, nous avons passé un entretien. Et nous avons tous deux été admis au programme», ajoute-t-elle. Commence alors la formation théorique, puis c’est le stage au Paradis Beachcomber. Maria fait son stage comme serveuse dans les restaurants du cinq- étoiles, alors que Jamuel apprend les métiers de la cuisine. Aujourd’hui, ils ont un rêve : celui d’être Restaurant Manager pour Maria et Chef pour Jamuel.

Comme Maria et Jamuel, ils sont 2 500 jeunes à avoir bénéficié du PEJ depuis 2001. Nombreux d’entre eux ont aujourd’hui un emploi stable et se projettent dans un avenir professionnel prometteur.

Initié par la FED, le PEJ est parti d’un constat : tous les ans un nombre important de jeunes se retrouvent hors du système éducatif, et certains ont douze ans à peine. Sans certificat, ils se heurtent à la difficulté d’intégrer le monde du travail. L’objectif du projet est de les aider à se construire un nouvel avenir, à travers un programme de formation qui conjugue théorie et stage dans le milieu hôtelier.

Le cursus comprend des thèmes visant à permettre aux participants de se valoriser, de reprendre confiance en eux, et d’acquérir des valeurs sociales comme la courtoisie, le respect de l’autre, la ponctualité, et des modules qui aident les apprenants à faire l’apprentissage des langues française et anglaise, à avoir des notions de base des mathématiques. La formation théorique est complétée dans des hôtels Beachcomber, pour un apprentissage des métiers de l’hôtellerie. Tout au long de leur parcours, les jeunes sont encadrés par un parrain ou une marraine – un artisan ou une artisane avec de longues années de service – qui accompagne l’apprenant et facilite son intégration professionnelle.

«L’hôtellerie n’est pas un métier facile. On n’arrive pas au travail à 8 h 30 et on ne termine pas à 16 heures. Mais c’est une carrière pleine de promesses. Chez Beachcomber, nous avons tellement d’exemples de jeunes qui ont commencé au bas de l’échelle, mais qui sont arrivés aujourd’hui très haut dans l’organisation. J’encourage ceux qui ont reçu leur certificat à fixer des objectifs de carrière à long terme. Ce travail rigoureux qu’ils ont accompli leur donne cette porte d’entrée au groupe Beachcomber et ailleurs», souligne Gilbert Espitalier- Noël, CEO de Beachcomber Resorts & Hotels.

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