Fondation Antoine Tsia Lip Ken : au coeur du projet Les Mirabelles

Son ambition est de soutenir l’éducation et l’enfance. C’est ainsi que la Fondation Antoine Tsia Lip Ken, en partenariat avec l’association Terre de Paix, a récemment procédé à l’inauguration du centre d’éveil Les Mirabelles, à Grand-Baie.

L’enfance et l’éducation. Deux secteurs qui se doivent d’être soutenus. La Fondation Antoine Tsia Lip Ken l’a compris. Et elle a inauguré, jeudi dernier, le centre d’éveil Les Mirabelles à Grand Baie, avec la collaboration de l’ONG Terre de Paix qui œuvre pour le bien-être de l’enfant, combat contre la pauvreté et l’exclusion depuis 1979.

L’ouverture du centre s’est faite en présence des enfants de la Government School de la localité, qui ont assuré l’animation, du vice-Premier ministre et ministre des Finances, Xavier Luc Duval. « C’est un rêve devenu réalité qui porte le nom de mon grand-père. Antoine était une personne de cœur qui comprenait la misère et la souffrance. J’ai décidé de réaliser le projet de mon grand-père, celui d’apporter à ce village un support adéquat et nécessaire », explique Pascal Tsin, initiateur de la Fondation Antoine Tsia Lip ken et directeur de Super U.

Pour la Fondation Antoine Tsia Lip Ken, l’enfance est synonyme d’innocence, représente l’avenir du pays et mérite une éducation épanouie. D’où la mise sur pied de la crèche Les Mirabelles. Cette crèche est la base d’un programme de lutte contre la pauvreté. Initier les enfants à la lecture, au chant, à l’écriture dès le plus jeune âge… cela est important pour qu’ils puissent développer leur capacité cognitive dans un encadrement approprié. L’inscription à la crèche est gratuite et que les parents pourront travailler pendant que leurs enfants seront pris en charge par six puéricultrices.

Lutte contre la faim

Pour mener à bien sa mission, la Fondation Antoine Tsia Lip Ken a établi un programme bien méthodique. Parmi, la lutte contre la faim, l’éducation, l’égalité des genres, les problèmes de santé, la durabilité environnementale et le partenariat global. Pour l’instant, la fondation se concentre sur les quartiers pauvres de Grand-Baie.

Le programme d’éducation de la crèche cible les enfants de trois mois à 18 ans. La liste d’attente pour l’enregistrement ne cesse de s’allonger au fil des semaines. Mais la capacité d’accueil de la crèche est de 33 enfants. Tout un travail de sensibilisation est effectué auprès des parents. Les familles ont fait l’objet d’une évaluation pour déterminer leur degré de pauvreté. La fondation a aussi mené une enquête sociale auprès de 35 familles pauvres de Camp Carol. Ceux-ci bénéficient du soutien de la fondation et sont également sur la liste de la National Empowerment Foundation.

Outre l’enfance et l’éducation, la vision de la Fondation Antoine Tsia Lip Ken est d’apporter, de manière pédagogique, un changement au niveau du mode de vie des enfants de familles démunies, de renforcer la capacité économique et sociale des enfants et des familles vivant dans l’extrême pauvreté ou encore d’améliorer la qualité de vie de certains ménages. Pour réussir à concrétiser ce projet, la fondation Terre de Paix a été choisie comme partenaire dans cette mission.

Parmi les projets à venir de la fondation, l’on compte une école maternelle et une académie multidisciplinaire. D’ailleurs, Pascal Tsin lance un appel au ministre des Finances pour la mise sur pied de ses projets. « Meilleur sera leur avenir, meilleur sera la société de demain », soutient Pascal Tsin. L’aménagement et l’embellissement de la crèche ont coûté environ Rs 2 millions à la fondation et le coût de la gestion s’élève, lui, à environ Rs 1,5 million.