Fondation Antoine Tsia Lip Ken : l’éducation une arme contre la pauvreté
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La Fondation Antoine Tsia Lip Ken a fait de l’éducation intégrée son cheval de bataille. Elle lance ce mois-ci un projet de crèche à Grand Baie, dans le cadre d’une stratégie inscrite dans la durée.
La Fondation Antoine Tsia Lip Ken, créée par Pascal Tsin, directeur de l’enseigne Super U, est convaincue que pour lutter contre la pauvreté de manière durable, il faut investir dans l’éducation des enfants dès la petite enfance. Son projet de crèche qui démarre ce mois-ci à Grand Baie en est l’illustration.
Il s’agit, en fait, d’un projet à long terme qui verra, par la suite, la création d’une école maternelle. La crèche sera encadrée par l’organisation non gouvernementale (ONG) Terre de Paix dont le modèle de crèche intégrée a fait ses preuves. « Toutes les activités que nous organisons entrent dans une logique bien réfléchie d’un programme d’éducation intégrée qui donnera des résultats progressifs. A la Fondation, notre priorité est les enfants, mais nous ne pouvons rien faire sans les parents. De ce fait, la dimension familiale n’est en aucun cas négligée. Au contraire, elle sera au cœur de notre programme de réduction de la pauvreté », explique Avinash Bhukuth, directeur de la Fondation.
La Fondation Antoine Tsia Lip Ken a pour vocation de lutter contre la pauvreté en réalisant les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), adoptés en 2000 par les Etats membres de l’Organisation des Nations unies (Onu) et d’autres organismes internationaux. Ils concernent essentiellement la lutte contre la faim et les épidémies, l’éducation universelle, l’égalité de genre, le développement durable.
« Pour atteindre ces objectifs, nous souhaitons aider au développement physique et intellectuel des enfants et jeunes vivant dans la pauvreté mais aussi renforcer la capacité économique et sociale des individus et ménages en agissant dans le domaine du développement communautaire. Il s’agit également de protéger l’environnement et d’établir un partenariat global entre les différentes parties impliquées dans la lutte contre la pauvreté dans le pays », poursuit Avinash Bhukuth.
La Fondation Antoine Tsia Lip Ken n’a cependant pas l’ambition d’agir dans toute l’île car dans un souci d’efficacité, son champ d’action est restreint à une région déterminée. « La fondation agira essentiellement à Grand Baie parce que nous voulons obtenir des résultats probants dans la lutte contre la pauvreté. »
Cette année, la Fondation misera sur des projets pédagogiques. « Une journée à la mer », par exemple, vise à sensibiliser les enfants aux nombreuses ressources marines. « Notre projet d’éducation intégrée recèle une dimension environnementale. Il est primordial de conscientiser ces jeunes sur les différents aspects de l’environnement qui peuvent affecter leur vie future », fait remarquer, en conclusion, Avinash Bhukuth.