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La Sentinelle épaule les habitants de Pailles et de Roche-Bois

u003cpu003eu003cstrongu003eLe groupe La Sentinelle apporte un soutien appuyé à treize familles de Bolaram Lane à Pailles qui vivent dans une situation du0026rsquo;extrême pauvreté et à de jeunes Roche boisiens.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eFin 2014. Le groupe La Sentinelle nu0026rsquo;a pas dérogé à ce qui est désormais une tradition: manifester sa solidarité à lu0026rsquo;égard des plus nécessiteux de certaines régions défavorisées. Les bénéficiaires se divisent en deux groupes.Le premier comprend treize familles qui vivent dans une situation du0026rsquo;extrême précarité à Bolaram Lane, Pailles. Le deuxième est constitué de jeunes issus de familles en difficulté et qui sont pris en charge par le Mouvement pour le Progrès de Roche-Bois (MPRB) dans le cadre du0026rsquo;un programme du0026rsquo;encadremen tbasé sur le long terme.u003c/pu003eu003cpu003eLe choix de ces treize familles de Bolaram Lane ne relève pas du hasard. Elles louent de véritables bicoques dont le toit se transforme en passoire à chaque averse. Les multiples appels à lu0026rsquo;aide auprès de la National Empowermentu0026nbsp; Foundation (NEF) pour quu0026rsquo;elles obtiennent un coin décent nu0026rsquo;ayant pas abouti, ces treize familles seraient restées dans lu0026rsquo;oubli sans lu0026rsquo;entêtement et la persévérance de Jacqueline Dursoniah, travailleur social, et sans un petit coup de pouce du destin. En effet, le rachat de la société MSM par le groupe La Sentinelle conduit le personnel de CaractèreLtée, une des sociétés du groupe, à croiser le chemin de Jacqueline Dursoniah et, subséquemment, du0026rsquo;arrêter son choix sur les familles démunies de Bolaram Lane pour la distribution de vivres.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;inscription du Mouvement pour le Progrès de Roche-Bois (MPRB) au plan du0026rsquo;aide de La Sentinelle est, elle, le fruit du0026rsquo;un projet de collaboration de longue durée. Depuis 1999, le MPRB a été une plate-forme incontournable dans lu0026rsquo;amélioration des conditions de vie dans la localité. Sa mission consiste à militer pour le respect des droits humains de la population locale, à œuvrer pour lu0026rsquo;amélioration du niveau du0026rsquo;éducation des habitants et à mettre en place une structure permanente capable de contribuer positivement au développement social, économique et environnemental de la localité.u003c/pu003eu003cpu003ePour la plupart des membres du personnel qui se sont rendus sur le lieu pour lu0026rsquo;exercice de distribution de vivres, cu0026rsquo;était leur premier contact avec le MPRB et ils ont beaucoup apprécié le travail accompli par le mouvement. Areff Salauroo, directeur des ressources humaines du groupe, a été particulièrement impressionné par u0026laquo;u0026nbsp;Zeness Lalimieru0026nbsp;u0026raquo;, un service du0026rsquo;accompagnement scolaire destiné à des enfants âgés de 6 à 15 ans qui nu0026rsquo;ont pas pu su0026rsquo;adapter au système scolaire conventionnel. À 16 ans, ces enfants sont canalisés vers des centres de formation professionnelle tel que le Mauritius Institute of Training and Development (MITD) ou encore la Maison Familiale Rurale du Nord.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eDistribution de vivresu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCe service ne se limite pas au développement académique de ces enfants, mais concerne également leur talent. Ils ont réalisé plusieurs sculptures qui feront prochainement lu0026rsquo;objet du0026rsquo;une exposition. Areff Salauroo a alors demandé à Edwige Sivance, directrice, de soumettre un projet afin que le groupe puisse arrêter le mode de collaboration quu0026rsquo;il se propose de mettre en place avec le MPRB.u003c/pu003eu003cpu003ePhilippe Forget, le président exécutif du groupe, a lui aussi participé activement à la distribution de vivres cette année. Tout en reconnaissant la nécessité pour les sociétés qui le peuvent et le souhaitent de manifester une forme de solidarité à lu0026rsquo;égard des démunis, Philippe Forget se dit convaincu que la racine de la précarité des démunis de la société mauricienne est tributaire de lu0026rsquo;extrême pauvreté. Il a indiqué que ce nu0026rsquo;est certainement pas une aide occasionnelle dont ont besoin les démunis, mais du0026rsquo;un véritable programme du0026rsquo;accompagnement capable de les sortir une fois pour toutes des affres de la pauvreté. Il trouve également inquiétant que 46 ans après lu0026rsquo;Indépendance, le pays compte toujours en son sein beaucoup trop de cas du0026rsquo;extrême pauvreté, alors que le progrès général des autres est indéniable.u003c/pu003e

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