Business Magazine

Emmanuelle Coquet, directrice de l’Epicerie «Pour survivre dans ce monde, il faut devenir sa propre meilleure amie et ne pas se focaliser sur le négatif.»

Racontez-nous comment a débuté cette aventure gourmande qu’est L’Epicerie…

C’est mon père, Norbert Coquet, qui a ouvert la première boutique à Floréal en 1998. Il fournissait les hôtels déjà, mais il avait constaté que le grand public était aussi enquête de beaux produits. Et quand on dit beaux produits, on parle de produits authentiques qui ont une tradition, un savoir-faire, une trame humaine. J’ai repris le business en 2010, on a un peu modernisé mais gardé précieusement cet esprit terroir que mon père avait insufflé à l’entreprise.

Du saumon Label Rouge, de l’Angus, du Wagyu, des anchois, des fromages, des pâtes, des vinaigres… vraiment que de l’exceptionnel !

Faire plaisir, c’est dans notre ADN. On aime l’idée que nos produits soient comme une symphonie en bouche. En sus des beaux produits, nous développons aujourd’hui notre propre ligne de produits avec des producteurs locaux. On crée des saucisses avec des ingrédients de chez nous mais associés au savoir-faire européen. On fait de la confiture. On mijote un jambon à l’eau de mer de Riambel… Mais encore une fois, il ne s’agit pas juste d’un pot de confiture sur une étagère mais d’un produit avec un accent patrimoine et une charte de qualité.

Mais, est-ce qu’il fait bon d’être entrepreneure en ce moment?

Le climat actuel est inquiétant. Mais les crises sont une formidable occasion pour se remettre en question, se recentrer sur l’essentiel. Il faut s’adapter aux changements, essayer de voir le côté positif des choses, reconnaître ses lacunes, saisir les opportunités.

Quelle est cette chose qui vous rend fière ?

Je travaille avec une équipe formidable. Je suis entourée de personnes sur qui je peux compter. Elles ont un sentiment d’appartenance envers l’Epicerie, c’est comme ça qu’on grandit tous ensemble. Aussi, ma fille Chloé rejoint l’entreprise. C’est la troisième génération qui intègre le business. C’est une grande fierté pour moi.

Quelle recette pourriez-vous refiler aux femmes qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat ?

D’abord, il faut s’autoriser à rêver. Ensuite, nous, les femmes, nous avons une intuition qu’on gagnerait à écouter. On peut faire des erreurs mais les erreurs sont aussi des leçons. Et si vous vous découragez, repensez à votre rêve et ressaisissez-vous. Pour survivre dans ce monde, Il faut devenir sa propre meilleure amie et ne pas se focaliser sur le négatif.

Exit mobile version