Airbnb : la location courte durée en baisse

Particulièrement touché par la crise sanitaire, le secteur du tourisme a dû se réinventer pour survivre. Airbnb, le géant de la location de vacances, n’a pas été épargné. L’entreprise a été contrainte de licencier environ 25 % de ses effectifs – environ 1 900 de ses 7 500 employés – et a levé 2 milliards de dollars sous forme de capitaux propres et de dettes pour consolider son bilan. Un coup dur pour la startup américaine qui a vu le nombre de réservations chuter lourdement suite à la fermeture des frontières et la mise en place des restrictions sanitaires.

 

Parmi les nombreux défis figurent celui de l’environnement règlementaire. En effet, malgré un certain nombre de batailles juridiques qui ont affecté la croissance de l’entreprise depuis ses débuts, Airbnb a continué à croître. En 2014, la ville de New York avait menacé d’interdire les locations Airbnb à court terme, et un an plus tard, la société avait dépensé 8 millions de dollars pour lutter contre une initiative de vote citoyen visant à limiter le nombre de biens mis en location par la plateforme.

 

Si les fondateurs du site ont déclaré vouloir «revenir aux racines de leur projet», ils étudient néanmoins la possibilité d’étendre les modes de paiement. L’entreprise étudierait la possibilité pour les utilisateurs de régler la location d’un bien en crypto monnaie. Une possibilité qui a été favorablement accueillie par les observateurs économiques aux États-Unis.