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«42 Market Street donne l’opportunité aux PME d’être présentes dans les Malls»

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Tassawur Lecordier

Depuis quelques semaines, les mauriciens ont découvert uneValérie Tallavignes Peersaib nouvelle adresse. Niché dans une nouvelle aile du centre commercial bagatelle, 42 Market Street regroupe une variété de magasins et de produits différents mais reconnus et appréciés par les locaux. Tassawur Lecordier, Development Manager, et Valérie Tallavignes Peersaib, Portfolio Leasing Manager d’Ascencia, nous parlent de la conceptualisation et de l’inspiration derrière ce projet

«Big. Bigger. Better Bagatelle». Parlez-nous de ce concept ?

TL : Big. Bigger. Better. C’est le nom du projet d’extension de Bagatelle Mall qui s’est fait connaître au public, par phases, depuis novembre 2020. L’objectif du projet : rehausser l’expérience client dans le Mall, notamment à travers l’ouverture de Decathlon et d’enseignes qui jusque-là n’étaient pas présentes dans nos centres ou à Maurice.

VP : Notre souhait était de rendre le centre davantage accessible avec une nouvelle entrée et 300 nouvelles places de parking. La prochaine étape verra l’agrandissement d’Intermart sur une surface de 2 000 mètres carrés que le public pourra découvrir à la fin de l’année 2021.

Un espace et une architecture hors du commun, 42 Market Street présente un style complètement différent de ce que l’on trouve habituellement à Bagatelle. Comment a été conceptualisé l’ensemble de l’espace ? D’où est venue l’inspiration pour un tel concept ? Combien de temps et d’investissement cela a-t-il nécessité ?

TL : Le concept de 42 Market Street a été développé après le premier confinement en 2020. Notre intention était d’offrir un espace pouvant notamment accueillir les petites et moyennes entreprises (PME) en ligne avec notre initiative B’Local tout en offrant des produits variés pour toutes les bourses. 42 Market Street a donc été conçu en prenant comme point de départ le concept d’un marché mais en revisitant la formule afin d’offrir aux clients une expérience différente dans un cadre atypique afin qu’ils puissent bénéficier de plusieurs choix lors de leurs visites dans le centre.

VP : L’espace a aussi été réfléchi dans l’esprit d’offrir des produits frais, une offre alimentaire variée mais aussi des services tels que le tatouage, la cordonnerie, la couture ou encore un coin café et artistique intégrant un salon de beauté dans la mezzanine du marché. Nous avons privilégié un mélange de bois et de métal pour apporter le dépaysement que nous recherchions au sein du marché. L’emplacement de chaque kiosque a été méticuleusement réfléchi afin de créer un véritable parcours pour le client lors de sa visite.

Offrir une expérience améliorée aux clients et soutenir l’économie locale sont les deux principales philosophies qui se dégagent de ce nouvel espace à Bagatelle. Parlez-nous de ces deux philosophies qui sont si importantes pour vous ? Y a-t-il d’autres philosophies derrière ce projet ?

TL : Pour reprendre ce qui a été dit plus haut, c’était important pour nous de donner l’opportunité aux PME d’être présentes dans les malls, et de pouvoir offrir des produits pour toutes les bourses. Nous voulions offrir aux Mauriciens un espace hors du commun qui leur permettrait de retrouver, sous un même toit, ce qu’ils affectionnent le plus au niveau alimentaire, leur faire ressentir des émotions, redécouvrir des produits oubliés ou méconnus comme le manioc ou le jacquier, mais aussi découvrir de nouvelles saveurs.

VP : Nous voulions également leur permettre d’avoir à portée de main des services qu’on ne trouve généralement que dans les villes et à des horaires limités, comme un cordonnier, un tatoueur, la possibilité de faire des photos passeport, etc. Pour cela, nous avons fait appel à des entreprises locales, déjà présentes sur le marché, et leur proposer de se joindre à notre projet et éventuellement d’adapter leur offre ou fonctionnement à ce que nous recherchions.

30 entrepreneurs se sont installés depuis l’ouverture du 42 Market Street. Comment ont-ils été sélectionnés et approchés pour donner vie à ce marché atypique ?

TL : Nous avons fait des recherches sur le marché et contacté certains opérateurs directement ou via les réseaux sociaux. Nous voulions des offres différentes, attrayantes, connues ou non des Mauriciens, tout en gardant les classiques du street food. Aussi tous les produits qui sont vendus, sont fabriqués à Maurice, comme les chaussettes ou les peluches

L’objectif du projet d’améliorer l’expérience client dans le centre commercial a-t-il été atteint selon vous ? Parlez-nous des réactions et des stands qui attirent les Mauriciens ?

VP : L’objectif a complètement été atteint. Les Mauriciens, de toutes les couches sociales, se sont montrés curieux et ont répondu à l’appel de Bagatelle Mall. 42 Market Street a été très bien accueilli. Le changement d’atmosphère, le cadre atypique, la variété de l’offre, que ce soit au niveau alimentaire ou non, et le fait d’avoir tout sous le même toit, ont conquis les visiteurs. Beaucoup d’entre eux reviennent déjà, pour notre plus grand plaisir.

TL : Les retours des opérateurs de 42 Market Street que nous avons déjà reçus, sont très satisfaisants. La majorité d’entre eux ne s’attendaient pas à accueillir autant de visiteurs, aussi rapidement. Certains sont encore en train d’améliorer leur espace afin de le rendre plus attrayant. ‘Cotton Candy’, un véhicule qui a servi à vendre des glaces bien mauriciennes depuis 1969 et reconverti, a éveillé la curiosité. Dans l’ensemble, chaque stand a son charme et sa touche particulière. Le public, de par le feedback reçu, ne s’attendait pas à un tel environnement dans un centre commercial.

«INTERMART BAGATELLE S’ÉTENDRA SUR 2 000 MÈTRES CARRÉS À LA FIN DE L’ANNÉE»

Quels sont les projets d’avenir pour le 42 Market Street ? Comment envisagez-vous de l’améliorer encore ?

VP : Pour l’instant, nous laissons nos clients profiter des espaces et verrons avec le temps comment faire évoluer le concept en collaboration avec nos locataires.

Quelles ont été les difficultés rencontrées en cours de route lors de la conceptualisation ou de la réalisation de ce projet ?

TL : 42 Market Street a été un projet développé et construit rapidement. Nous avons dû trouver un juste milieu entre un concept ‘marché’ revisité dans un centre commercial. Nous avons su nous entourer de partenaires qui nous ont accompagné dans le projet, sans qui les délais n’auraient pas été atteints. En parallèle, il fallait trouver les locataires de par l’originalité de leur produit et nous assurer qu’ils soient préparés à démarrer leurs opérations le jour du lancement du marché.

VP : Comme tous les projets à Maurice, les deux confinements que nous avons traversés ont causé du retard sur les dates d’ouverture. Nous nous sommes néanmoins adaptés au contexte et avons décidé de faire des ouvertures progressives tout en respectant toutes les consignes sanitaires, notamment notre protocole #SafeShopping d’Ascencia.

Le mot de la fin ?

TL et VP : 42 Market Street est un projet qui nous tient à cœur car c’est le premier concept de ce type à Maurice où des produits et des services sont regroupés sous un seul toit. C’était important pour nous que tous les Mauriciens puissent s’identifier à cet espace atypique dans un centre commercial. Nous réfléchissons déjà à faire évoluer le concept de 42 Market Street afin de rendre l’expérience mémorable en gardant le caractère unique de chacun de nos centres commerciaux.