u003cpu003eu003cstrongu003eLa directrice de Barnes Mauritius évoque les changements positifs quu0026rsquo;a connus lu0026rsquo;immobilier local en termes de prix des biens proposés et de qualité des services offerts. Les investisseurs nu0026rsquo;en demeurent pas moins prudents quant à la Vefa, insiste-t-elle.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#b22222;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. Quel regard jetez-vous sur lu0026rsquo;évolution du secteur immobilier à Maurice ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDans le passé, lu0026rsquo;île Maurice ne proposait que des villas de luxe et on pensait quu0026rsquo;il fallait avoir des millions pour investir ici. Depuis 2002, avec les projets Integrated Resort Scheme, Real Estate Scheme et Property Development Scheme (IRS/RES/PDS), nous avons vu apparaître des biens plus accessibles. Néanmoins, au départ, il nu0026rsquo;y a pas eu que du positif. Il faut dire que le marché de lu0026rsquo;immobilier est très jeune à Maurice. Nous parlons de seulement quatorze ans. Ainsi, nous avons vu des cas où certains promoteurs nu0026rsquo;ont pas tenu leurs promesses en termes de qualité des biens ou de retour sur investissement. Les acheteurs ont souvent été mal conseillés et ils nu0026rsquo;ont pas pris le temps de mieux réfléchir, surtout par crainte du0026rsquo;indisponibilité de biens à acquérir.u003c/pu003eu003cpu003eHeureusement, le marché a évolué et, aujourdu0026rsquo;hui, il se passe énormément de choses positives. Les grands promoteurs ont réalisé quu0026rsquo;ils peuvent présenter des biens plus accessibles. Le choix su0026rsquo;est élargi et nous avons, désormais, des biens dont le prix varie de 300 000 euros à plusieurs millions du0026rsquo;euros. La qualité des prestations est également meilleure. Le défi est de maintenir une qualité très élevée et de tenir les promesses faites.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#b22222;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. En parlant de défis, quels sont ceux auxquels devront faire face les promoteurs immobiliers en 2017 ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSelon moi, la vente en lu0026rsquo;état futur du0026rsquo;achèvement (Vefa), cu0026rsquo;est-à-dire la vente sur plan, deviendra de plus en plus difficile. De nos jours, le client veut savoir à qui il a affaire. De ce fait, les ventes se poursuivront chez les grands opérateurs connus. De ce fait, les petits ou nouveaux promoteurs auront plus de difficultés. En règle générale, ce nu0026rsquo;est quu0026rsquo;après lu0026rsquo;étape de la construction quu0026rsquo;ils pourront procéder à la mise en vente. Les agences immobilières ne veulent pas prendre de risques vis-à-vis de leurs clients. Par conséquent, les promoteurs immobiliers existants devront faire encore mieux.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#b22222;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. Lu0026rsquo;île Maurice attire-t-elle toujours autant les investisseurs étrangers ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eOui, ils sont toujours aussi présents. Les étrangers sont attirés par la qualité de vie à Maurice et notre schéma fiscal. Je remarque un intérêt grandissant de la part des Sud-Africains. Maurice représente, pour eux, une proximité géographique, un style de vie similaire, une monnaie stable et un investissement sûr. En ce qui concerne les Français, ils sont toujours aussi amoureux de notre île. Tant mieux ! Ils ont, certes, de plus en plus de choix ailleurs, mais nous sommes dans lu0026rsquo;océan Indien, sous les tropiques, et cela nu0026rsquo;est pas comparable.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#b22222;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. Parlez-nous des activités de Barnes International Realty.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eNous nous spécialisons dans lu0026rsquo;achat, la vente, la gestion et la location de biens immobiliers à court et long termes. Le segment immobilier reste notre cœur de métier, notamment dans le haut de gamme résidentiel et les biens accessibles aux étrangers (régimes IRS/RES/PDS). Lu0026rsquo;île Maurice a de nombreux atouts qui jouent en faveur de lu0026rsquo;investissement ou de lu0026rsquo;expatriation et nous guidons nos clients dans leurs projets. Cela comprend lu0026rsquo;accompagnement à leur arrivée au pays, la recherche du bien immobilier qui leur correspond et la gestion locative par la suite, si cu0026rsquo;est lu0026rsquo;option choisie. À ce jour, nous gérons une cinquantaine de biens et nous avons signé des contrats pour la gérance de quatre autres projets RES sur lu0026rsquo;île.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#b22222;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. De nombreux propriétaires décident de mettre leurs biens en gestion locative. À quels services peuvent-ils su0026rsquo;attendre à ce niveau ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eNous prenons en charge la maintenance et lu0026rsquo;administration du bien et offrons un service de conciergerie à nos clients. Cu0026rsquo;est une solution clés en main, souvent prisée des acheteurs résidant à lu0026rsquo;étranger. Cependant, la gestion locative est bien plus compliquée à Maurice, en comparaison avec lu0026rsquo;Europe, par exemple. Le marché des locations saisonnières est très compétitif avec une forte croissance du parc immobilier et les opérations demandent une gestion renforcée. Il faut offrir un service irréprochable se caractérisant par une très grande valeur ajoutée. Il est tout aussi important du0026rsquo;avoir des équipes commerciales, marketing et opérationnelles compétentes, ce qui est un défi en soi sur lu0026rsquo;île.u003c/pu003e
Outi de Falbaire (directrice, Barnes International Realty) : «La vente en l’état futur d’achèvement deviendra plus difficile»
