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Stratégie immobilière : le BoI mise sur la diversification

u003cpu003eu003cstrongu003eAfin de booster lu0026rsquo;immobilier qui a déjà atteint une certaine maturité, le BoI entend se concentrer notamment sur les secteurs éducatif et manufacturier.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa diversification sera le maître-mot de la stratégie immobilière du Board of Investment (BoI) pour lu0026rsquo;année en cours. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLe secteur a déjà pris son envol et a atteint une certaine maturité. Les chiffres en témoignent, du0026rsquo;ailleurs. Nous devons miser sur du0026rsquo;autres secteurs susceptibles de générer des Investissements directs étrangers (IDE). La stratégie du BoI pour lu0026rsquo;année en cours sera davantage axée sur la diversificationu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, indique Ken Poonoosamy, Managing Director du BoI.u003c/pu003eu003cpu003eCette diversification, Ken Poonoosamy la conçoit à deux niveaux, celle des créneaux et celle des marchés. Quant aux pôles qui mobiliseront lu0026rsquo;attention du BoI, ce sont les secteurs éducatif et manufacturier, les services de santé et financiers et les activités du port franc. u0026laquo; Le marché de lu0026rsquo;immobilier est intrinsèquement lié à lu0026rsquo;économie dans son ensemble. Le développement des autres secteurs en stimule la croissance u0026raquo;, explique notre interlocuteur.u003c/pu003eu003cpu003eSu0026rsquo;agissant des marchés, Ken Poonoosamy mise sur lu0026rsquo;élargissement du portefeuille de clients en diversifiant et en consolidant les assises existantes en Inde, en Chine, en Afrique du Sud et au Moyen-Orient. Cu0026rsquo;est dans cette perspective que le BOI mobilisera des ressources pour accroître la visibilité de la destination mauricienne.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eDéfis à releveru003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eOr, plusieurs défis plombent ces initiatives. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eIl faudrait que lu0026rsquo;on arrive à résoudre le problème de la barrière linguistique pour faciliter notre participation aux foires commerciales en Chine. La connectivité aérienne constitue un autre souci quu0026rsquo;il su0026rsquo;agira de régler afin de dynamiser les échanges avec ces régionsu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, observe le Managing Director. Il se dit néanmoins satisfait de la campagne publicitaire pour le projet City View qui a su attirer u0026laquo; u003cemu003epas mal de promoteurs chinoisu003c/emu003e u0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eDu0026rsquo;un point de vue conceptuel, le BoI privilégiera le développement des mixed concepts et lu0026rsquo;urban regeneration. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eNous tenons à ce quu0026rsquo;il y ait plus de projets intégrés que de projets stand-alone pour donner une plus-value aux biens mais également assurer la viabilité à long terme des projets. Par exemple, au lieu de créer un bâtiment commercial unique, nous préférons un centre commercial assorti du0026rsquo;une phase résidentielle comme Grand Baie La Croisetteu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, explique Sachin Mohabeer,u003cbr /u003e Assistant Director du pôle Hospitality and Property Development au BoI. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003ePour le concept du0026rsquo;urban regeneration, nous voulons attirer des IDE en vue de rénover les villes, y compris les anciens centres commerciaux.u003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eCette stratégie alimente lu0026rsquo;optimisme du BoI de par un climat mondial prometteur avec la reprise annoncée de lu0026rsquo;économie sur nos principaux marchés: Etats-Unis, Europe, Chine et Inde. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eAvec une performance des plus honorables en 2012, en dépit de la situation économique difficile, le BoI est optimiste quant au pôle immobilier pour lu0026rsquo;année 2013u003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, indique Ken Poonoosamy.u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eLes projets IRSu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes ventes des projets Integrated Resort Scheme (IRS) ont crû de 53 % sur la période 2011-2012, ce qui représente une hausse de 33 % en termes du0026rsquo;investissement. Soulignons que le gros des investissements directs étrangers (IDE) provient de la zone euro, avec en tête de liste la France (35 %). En deuxième position, on retrouve notre voisin de la région, lu0026rsquo;Afrique du Sud (28 %), suivi par la Grande-Bretagne (18 %). Les Mauriciens ont également fait lu0026rsquo;acquisition des projets IRS (9 %). Des investissements moins importants proviennent du0026rsquo;autres pays du0026rsquo;Europe : la Hollande (3 %), la Belgique (3 %) et la Suisse (4 %).u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eAu début, les investisseurs étaient pour la plupart du0026rsquo;origine française. Ensuite, il y a eu des investisseurs de la Grande-Bretagne, du0026rsquo;Afrique du Sud, de la Suisse, de la Belgique et de lu0026rsquo;Indeu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, précise Sachin Mohabeer.u003c/pu003eu003cpu003eDeux gros projets IRS démarreront en 2013, soit le projet Cliff of Maconde et un autre à Mont-Choisy.u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eBilan après une décennieu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003e7 milliards. Cu0026rsquo;est le montant total des Investissements directs étrangers (IDE) que le BoI a récoltés pour le secteur de lu0026rsquo;immobilier en 2012. u0026laquo; Ces IDE proviennent notamment des projets Integrated Resort Scheme (IRS) et Real Estate Scheme (RES), des centres commerciaux, immeubles de bureaux et des ventes du0026rsquo;unités sous lu0026rsquo;Invest Hotel Scheme (IHS) u0026raquo;, indique Sachin Mohabeer, Assistant Director du pôle Hospitality and Property Development au BoI. Rappelons que lu0026rsquo;immobilier affiche une certaine constance depuis 2008, en dépit de la crise des subprimes et de la crise subséquente de la zone euro. Il a généré Rs 5,9 milliards en 2008 ; 6,4 milliards en 2009 ; 5,6 milliards en 2010 et 7,3 milliards en 2011.u003c/pu003eu003cpu003eÀ noter que depuis 2002, le secteur a pris un nouveau départ avec lu0026rsquo;introduction du concept IRS. Une décennie après, il su0026rsquo;est diversifié avec cinq catégories de projets immobiliers : les résidences (IRS, RES), les projets commerciaux (centres commerciaux, boutiques hors-taxe), les espaces bureaux, les projets hôteliers (par exemple, les projets sous lu0026rsquo;IHS) et les projets industriels (parcs du0026rsquo;affaires et/ou industriels).u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eLes projets RESu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003e165 unités Real Estate Scheme (RES) ont été vendues en 2012 pour un montant de Rs 2,9 milliards, ce qui représente une hausse de 62 % en termes de ventes par rapport à 2011 où celles-ci se chiffraient à 101. Les investissements ont donc augmenté de 56 %.u003c/pu003eu003cpu003eLes ventes des projets RES affichent une croissance soutenue, passant de 51 ventes en 2009 à 165 ventes en 2012. 47 % des ventes ont été faites aux Français et 36 % aux Sud-Africains. Les Mauriciens ont acquis 10 % des projets RES tandis que les Indiens ont acheté 3 % des unités et les Britanniques, 4 %. 28 projets sont actuellement en construction, la plupart dans le Nord et lu0026rsquo;Ouest.u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eLes projets commerciauxu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eEn 2008, on parlait de faire de Maurice une shopping destination. Le BoI a donc procédé à une campagne de marketing intensive en ce sensu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, explique Sachin Mohabeer. Il ajoute que pour répondre à la demande du marché, plusieurs autres centres commerciaux ont vu le jour. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eMais contrairement aux projets IRS et RES, les développements de centres commerciaux ne sont pas réglementés. En outre, les investisseurs ne sont pas très partants pour investir dans ces types de projets immobiliersu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, indique-t-il.u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eLes projets hôteliersu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eLes promoteurs mauriciens montrent un certain intérêt pour les projets Invest Hotel Scheme (IHS) à Rodrigues. Le projet Long Beach est déjà complété et du0026rsquo;autres sont actuellement à lu0026rsquo;étudeu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, souligne Sachin Mohabeer.u003c/pu003eu003cp align=center\u003eu003cstrongu003eLes business parksu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eUne Airport City est en gestation aux abords de lu0026rsquo;aéroport national. La phase de construction de ce projet démarrera en 2014. u0026laquo;u0026nbsp;u003cemu003eCes business parks aideront à positionner Maurice comme plateforme entre lu0026rsquo;Asie et lu0026rsquo;Afrique dans le cadre de lu0026rsquo;ambition étatique de faire de notre île un centre financier dans la régionu003c/emu003eu0026nbsp;u0026raquo;, observe Ken Poonoosamy.u003c/pu003e}]

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