Business Magazine

2013 : un millésime pour Barlen Pyamootoo

u003cpu003eu003cstrongu003eL’année prochaine promet d’être « belle » pour l’écrivain Barlen Pyamootoo, avec un quatrième roman et la célébration de ses cinq ans comme éditeur et animateur de l’Atelier d’écriture.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eA peine la dernière production de l’Atelier d’écriture dévoilée, voilà que Barlen Pyamootoo a plié bagages pour six mois. Direction : les Etats-Unis. Il s’y trouve depuis le 24 août dans le cadre de deux résidences d’écriture, mais aussi afin de poursuivre l’écriture de son dernier ouvrage littéraire, laissée en suspens en 2005. Dans ses bagages, il y a aussi la ferme intention de terminer son roman pour la grande rentrée littéraire française en septembre 2013.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003e« u003cemu003eCe qu’il me faut, c’est d’être très discipliné. Ce serait passé à côté de beaucoup de choses et de mon art si je ne revenais pas avec le roman terminé u003c/emu003e», avoue Barlen Pyamootoo d’une voix posée. En 2005, l’auteur avait abandonné la rédaction de ce roman après la «u003cemu003e mort subite et cruelleu003c/emu003e » de sa mère. Un roman dédié à cette dernière et intitulé Salogi a paru en 2008, reléguant l’écriture du précédent ouvrage à plus tard.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eTrop de sollicitationsu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eD’ailleurs, il a prévu, en parallèle à l’écriture de son quatrième roman, d’éditer une sorte de journal retraçant sa conception. Barlen Pyamootoo explique qu’il devrait envoyer la première version de son roman à son éditeur, Les Editions de L’Olivier, à la fin de décembre, puis la version finale en mars ou avril 2013.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCar ici à Maurice, même si son domicile sis à Trou-d’Eau- Douce donne vue sur une mer azur, il ne peut s’y atteler. Trop de sollicitations de toute part, particulièrement reliées à sa responsabilité d’éditeur. « u003cemu003eJe me sépare des écrivains, de l’Atelier d’écriture, de mes amis, des requêtes pour parcourir les manuscrits (…) J’ai du temps à rattraper sur mes écritsu003c/emu003e », dit-il.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’invitation de l’ambassade américaine à participer au u003cemu003eIOWA International Writing Program u003c/emu003e(IWP) est donc arrivée à point nommé, pour qu’il se « u003cemu003ejette à la mer u003c/emu003e», comme il le dit si bien. Barlen Pyamootoo est l’un des 14 participants de cette résidence d’écriture de 10 semaines où ils sont tous appelés à travailler sur leurs propres écrits, donner des conférences et des lectures de leurs oeuvres et établir des contacts avec « u003cemu003ethe larger scene US publishing sceneu003c/emu003e », comme mentionné dans un communiqué de l’ambassade américaine.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAprès trois mois à l’IOWA International Writing Program (IWP), Barlen Pyamootoo prolongera sa résidence littéraire à Pittsburg, de mi-novembre à mifévrier, à la demande de l’IWP. A son retour à la mi-février, il reprendra ses ateliers, et six livres vont être publiés entre avril et juin, nous annonce-t-il. Ces ouvrages s’ajouteront aux 24 livres déjà publiés, dont u003cemu003eLes OEuvres Complètesu003c/emu003e de Raymonde de Kervern, et les essais critiques.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eUne production abondante, fruit de cinq ans d’Atelier d’écriture débuté un 15 novembre 2008 à l’ancien Centre Culturel français Charles Baudelaire, aujourd’hui poursuivi à l’Institut Français de Maurice(IFM). Et «u003cemu003e il y a de belles choses à venir u003c/emu003e».u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eIntrospection sur la douleur et la perteu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eu003cimg alt=\ class=imgFloatLeft src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1049/66A.png style=width: 180px; height: 100px;\u003e« u003cemu003ePendant la semaine qui précéda sa mort, le temps se mit au beau. Depuis la fenêtre de notre chambre, il voyait la mer, bleu indigo, qui se découpait sous les motifs des lambrequins. Certains jours, il n’avait même pas la force de la regarder et laissait les yeux clos sous les paupières devenues grises (…) u003c/emu003e» Comme cet extrait d’Une moitié de Sonna Barry-Gasperment, la confrontation avec la mort et la douleur d’une perte (celle d’un être cher, de l’innocence) se ressent dans les neuf autres nouvelles du livreu003cemu003e Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienneu003c/emu003e avec James Bouzaglo, Aqiil Gopee, Chloé Guillemin, Guillemette de Grissac, Shafeyi Khobaboccus, Marjorie Meetoo, Isabella Morris, Jacqueline Pilot et Poonam Seetohul. Une « u003cemu003ecuvéeu003c/emu003e » avec des potentiels certains, et quelques nouvelles « u003cemu003eplumes à surveilleru003c/emu003e » selon Barlen Pyamootoo.u003cemu003e Je suis un vieux peau-rouge qui ne marchera jamais dans une file indienneu003c/emu003e est disponible en librairies.u003cbru003eu003cbru003eu003cstrongu003eLes essais de Françoise Lionnetu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eDeux collections distinctes sont actuellement publiées chez l’éditeur Atelier d’écriture, et soutenues par l’Institut Français de Maurice (IFM) : u003cemu003eCollection Littératures u003c/emu003edirigée par Barlen Pyamootoo et u003cemu003eCollection Essais et Critiques Littérairesu003c/emu003e par Emmanuel Bruno Jean-François. Les deux dernières parutions de cette collection sont les essais de lamauricienne Françoise Lionnet, Professeur au Département de Littérature Comparative à l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA) et directrice du Centre d’études africaines à l’UCLA, intitulésu003cemu003e Ecritures féminines et dialogues critiques – Subjectivité, genre et ironie et Le Su et l’incertain-Cosmopolitiques créoles de l’Océan Indienu003c/emu003e.u003c/divu003e

Exit mobile version