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Elles ont vaincu le cancer, elles racontent – Nazima Islam, 52 ans.

Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris votre maladie ?

C’est en 2016, alors que j’avais 48 ans, que mon médecin m’a appris que j’avais un cancer. Je me souviens d’avoir eu peur et d’avoir beaucoup pleuré car je pensais que je ne survivrai pas. Ma famille, qui m’attendait à la maison pour connaître les résultats du test, m’a beaucoup soutenue lorsque je leur ai annoncé la mauvaise nouvelle.

Parlez-nous de cette expérience que vous avez vécue.

En avril 2016, on m’a enlevé un sein. Mon opération s’est très bien passée, mais après un mois, mon médecin traitant m’a annoncé que je devais faire de la chimiothérapie. Je me suis vite rendu compte que la chimiothérapie n’était pas quelque chose d’aussi facile. Dès la première séance, j’ai commencé à perdre tous mes cheveux et mon estomac me faisait très mal. J’ai vomi pendant une semaine et je ne pouvais même pas manger. Dès que j’ai récupéré un peu, j’ai dû faire ma deuxième séance. J’ai eu 11 séances de chimio à faire au total, suivies de traitements de radiothérapie encore plus difficiles que la chimio. Une grande partie de mon corps était brûlée et la douleur était insupportable. C’était même pire que la chimio. Mais lorsque j’étais à l’hôpital pour mes séances, j’ai reçu la visite du personnel de Breast Cancer Care (BCC) qui m’a invitée à rejoindre son centre. Là-bas, j’ai choisi de faire du yoga et cela a contribué à améliorer ma santé et à me garder saine d’esprit.

Le cancer vous a-t-il rendue plus forte ?

Les moments difficiles que j’ai traversés pendant le cancer m’ont rendue plus forte. Puis, quand j’ai rejoint les femmes de BCC, j’ai trouvé une grande famille, forte, où chacun se soutient en étant unis. Et c’est ce qui m’a donné le courage de faire face à toutes les épreuves qui ont chamboulé ma vie. Ce type de soutien est inestimable pour se remonter le moral et renforcer sa confiance en soi.

Avez-vous un message pour les personnes qui affrontent cette maladie ?

Je leur dirai d’être fortes et de ne pas abandonner. Il y a une belle vie après le cancer. Mais le plus important est de se faire dépister le plus tôt possible pour éviter les complications. 

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