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Ernest Wiehe Jazz Festival Ça groove, ça swing, ça jazz !

u003cp style=text-align: justify;\u003e«u003cemu003eLa musique de jazz, c’est comme les bananes, ça se consomme sur place u003c/emu003e», écrivait Jean-Paul Sartre en 1947. Mélomanes et initiés sauront ainsi apprécier les standards et improvisations interprétés lors de la première édition de l’Ernest Wiehe Jazz Festival, qui se déroulera du 11 au 13 octobre. Trois jours de festival, quatre lieux différents, l’invitation est lancée !u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCe genre musical s’ouvre à tous ceux qui se laissent emporter par ce désordre arrangé qui surprend, à chaque note, l’oreille attentive. Et pourquoi la tenue d’un tel festival ? «u003cemu003e Cela a toujours été un projet qu’Ernest et moi partagionsu003c/emu003e », répond Cyril Michel, le directeur de l’événement.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEn 2010, lorsqu’Ernest a tiré sa révérence, ses proches et tous ceux qui l’accompagnaient régulièrement sur scène avaient été touchés, et un concert avait même été organisé en son hommage.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eLa réalisation d’un rêveu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eMais l’Ernest Wiehe Jazz Festival est plus qu’un hommage, c’est la réalisation d’un rêve, explique Cyril Michel. Il confie que « u003cemu003ela seule façon de marquer sa présence au festival, c’est de lui donner son nom. Nous lui faisons un clin d’oeil de cette façon.u003c/emu003e » Les musiciens qui participeront au festival n’ont pas été choisis au hasard. Chacun d’entre eux a un lien, direct ou pas, avec Ernest Wiehe.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDe Maurice ou d’ailleurs, ils se joindront pour faire résonner la musique qu’Ernest Wiehe a développée, enseignée et partagée à tous ceux qui s’y intéressaient. Le festival débutera par un u003cemu003eMaster Class u003c/emu003eà l’intention des musiciens aguerris, tenu par François Jeanneau, considéré comme « patron » du jazz français, au Conservatoire François Mitterrand. Puis, les concerts et rencontres se dérouleront à l’Hôtel Tamarin, au Z Club @ Banana Beach Club à Grand-Baie, à l’Institut français de Maurice (IFM) et au Château Labourdonnais, parfois presqu’en simultanée.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLa soirée d’ouverture, à l’Hôtel Tamarin, se fera aux sons du piano d’Olivier David, accompagnés des percussions de Norbert Planel. Puis, Benoît Sauvé, qui nous vient de France, ravira le public de par sa virtuosité à manier la flûte à bec dans l’exercice de l’improvisation et de sa capacité à passer d’un répertoire à un autre avec une aisance époustouflante. Son quartet proposera une musique très métissée, aux airs latins très rythmés, une ballade de jazz, de la musique brésilienne et de la pop.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eParallèlement dans le Nord, soit au Z Club @ Banana Beach Club, c’est le quartet de la « jazzwoman », Marie-Luce Faron, qui donnera le ton avec un swing. Ensuite, c’est sous la houlette du trompettiste Philippe Thomas que l’Ernest’s Ten Piece Big Bang, qui réunit d’anciens élèves d’Ernest Wiehe, interprétera les morceaux de l’album u003cemu003eDidn’t Sayu003c/emu003e. Organisé chaque année à l’IFM, le Blues dan Jazz sera un des événements phares du festival et accueillera un invité de marque, en la personne du pianiste français Manuel Rocheman, lauréat du Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eIl sera accompagné, sur scène, du bassiste Linley Marthe, de Patrick Desvaux à la guitare et Christophe Bertin à la batterie, pour un mariage alliant le jazz moderne européen et la fougue rythmique mauricienne.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eUn autre musicien de renom fera montre de sa présence au festival, à savoir Olivier Ker Ourio. Ce dernier est l’un des meilleurs harmonicistes chromatiques de jazz. Direction le Château Labourdonnais, pour un brunch, accompagné de Monsieur Robert aux percussions et de Richard Beaugendre à la guitare acoustique.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eMais un festival n’est pas qu’une question de concerts. C’est aussi une histoire de rencontres et d’échanges enrichissants autour d’un verre. C’est ce que vous proposent les « gajaks de Jazz » entre musiciens et professionnels.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eUne projection du filmu003cemu003e Mo’Zar de Roche-Bois u003c/emu003eest prévue et l’on appréciera les morceaux hauts en couleurs et en nuances de quatre jeunes issus de l’Atelier Mo’Zar, réunis au sein du Giovanni Emile Quartet. Le festival se clôturera par une soirée riche en émotions à l’Hôtel Tamarin. Le Clifford Boncoeur Trio assurera la première partie du concert avec des reprises de standards du jazz à « leur sauce ». Par la suite, le François Jeanneau Quartet reprendra des compositions d’Ernest Wiehe et de John Coltrane.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePuis, retour dans l’univers du « u003cemu003ebig bandu003c/emu003e » américain, avec de gros morceaux techniques. La soirée se terminera par une « u003cemu003ejam sessionu003c/emu003e » où tous les artistes du festival se retrouveront sur la scène du u003cemu003eCrazy Fishu003c/emu003e à Tamarin. Pour une première édition, l’Ernest Wiehe Festival promet d’être des plus… jazziques ! Pour tout renseignement concernant les dates, horaires et prix, consultez le site u003cemu003eewjf.wordpress.com u003c/emu003eou appelez au 467 1200.u003c/pu003e

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