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Frédéric Sels: Faiseur d’images et de marques

u003cpu003eu003cstrongu003eÉpicurien dans lu0026rsquo;âme, Frédéric Sels, directeur de lu0026rsquo;agence événementielle Stand Up, a fait de sa passion son métier. Amoureux de son travail, il ne perd pas pour autant sa bonne humeur, et avance sans cesse à la recherche de la qualité et de la perfection.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eOriginaire de Saint-Paul, Frédéric Sels a vu le jour il y a 40 ans. Un baccalauréat A1 Lettres-Mathématiques en poche (équivalent au bac L), il suit une formation à lu0026rsquo;Institut des Forces de Vente (IFV) avant de su0026rsquo;envoler en Métropole afin de suivre une spécialisation du0026rsquo;un an en free-lance dans lu0026rsquo;événementiel. Durant ses études, Frédéric Sels va également cumuler les petits boulots, notamment celui de commercial/responsable de projets à Heureux Événements. En 1995, il est responsable de la seule compétition internationale de surf, Rip Curl Pro, réunissant le top 50 à La Réunion.u003c/pu003eu003cpu003eEn 1997, le Saint-Paulois rentre dans son île natale où il rejoint le groupe Itineris à son lancement avec la campagne Jackson Richardson. Il est alors responsable du support des ventes, en charge de toutes les soirées distributeurs de Mobicarte et Itineris. À ce titre, il gère le branding de 95 points de vente avec le concours du réseau Technocom.u003c/pu003eu003cpu003eEntre 1997 et 1998, Mickaël Ghossein, alors directeur général du0026rsquo;Itineris, décide de créer la section Communication/événementiel. Et cu0026rsquo;est tout naturellement quu0026rsquo;il en confie la responsabilité à Frédéric Sels. Après un gros travail de branding sur Itineris, tout était à refaire avec le changement de marque à Orange en 1998. À ce moment, le nouveau responsable de Com/événementiel gère et entreprend le branding de plus de 120 points de vente, et organise de gros événements tels Orange On Ice, les concerts de Johnny Halliday, Gérald de Palmas et de Yannick Noah. Cu0026rsquo;est à cette période que son goût pour lu0026rsquo;événementiel se révèle réellement.u003c/pu003eu003cpu003eAprès six ans à ce poste dynamique au sein du0026rsquo;Orange, Frédéric Sels su0026rsquo;envole pour Madagascar où il travaille durant un an pour de grands groupes hôteliers et automobiles dans le domaine de la communication (stratégie de Com, média planning, audit).u003c/pu003eu003cpu003eMais La Réunion lui manque et il y revient en tant que Responsable Trade CHR/CHD/événementiel aux Brasseries de Bourbon, en charge aussi bien des campagnes de communication que de lu0026rsquo;achat du0026rsquo;espaces. Il gère ainsi un portefeuille de 15 marques avec un budget annuel pour les achats du0026rsquo;espaces, mais aussi les animations en boîte de nuit, les combo-meals pour les CHD, la création et la mise en place de PLV (publicité sur le lieu de vente), entre autres, pour Heineken, Coca-Cola, Dodo ; cette dernière représentant son plus gros budget. Pour la fameuse bière réunionnaise, de gros concerts ont été organisés entre 2004 et 2009, notamment de reggae où Frédéric Sels a fait venir tout le répertoire reggae, parmi Burning Spear ou Pierpoljak.u003c/pu003eu003cpu003eEn 2010, le groupe Chateauvieux lui propose le poste de directeur de lu0026rsquo;agence de communication Tam Tam alors en difficulté. Après dix ans en tant quu0026rsquo;annonceur, le besoin de voir et de connaître les attentes des clients par rapport à la valorisation de leur marque et produits se fait sentir. Par goût du défi et face à lu0026rsquo;envie naissante de créer sa propre structure, Frédéric Sels se lance dans lu0026rsquo;aventure et réussit son pari. En près du0026rsquo;un an et demi, Tam Tam passe de 150 000 u0026euro; à 950 000 u0026euro;. Ses nouvelles fonctions lui permettent de travailler davantage sur Maurice où il a géré avec une boîte locale la venue de la Coupe du Monde FIFA lors de sa tournée des 120 pays. Il a aussi lu0026rsquo;opportunité de fouler de nouveau le sol malgache pour le lancement de produits, dont Skol (bière locale) dans tout le pays.u003c/pu003eu003cpu003eAu bout de trois ans chez Tam Tam, Frédéric Sels décide de voler de ses propres ailes et lance sa propre agence conseil en communication événementielle. Stand Up voit ainsi le jour le 25 juillet 2011. Stand Up, un nom pas choisi au hasard, en écho au spectacle, mais aussi à la musique de James Brown : Get up, stand up. Stand Up traduit aussi la philosophie de vie professionnelle et personnelle de lu0026rsquo;entrepreneur : être toujours debout, avancer, et toujours donner plus.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;agence débute en sous-traitant toute la partie logistique de Tam Tam, et comptera parmi ses clients Brasseries de Bourbon, Sapmer, CBO Territoria, Unilever et Sogerep. Au-delà des contacts du passé, les belles réalisations, la qualité du travail et le respect des engagements contribueront au développement de lu0026rsquo;agence. Le plus de Stand Up ? Amener un plus adapté au client qui nu0026rsquo;est pas sur le devis via la valorisation de la marque, du produit, de lu0026rsquo;image.u003c/pu003eu003cpu003eAujourdu0026rsquo;hui lu0026rsquo;agence compte un portefeuille clients de 25 annonceurs fidèles (professionnels et particuliers), mais une chose nu0026rsquo;a pas changé : Frédéric Sels est toujours seul à bord de son navire (à part un comptable et un juriste). Il a fait le choix de travailler essentiellement avec du0026rsquo;autres autoentrepreneurs. u0026laquo;u003cemu003eOn est un groupe du0026rsquo;un dizaine de free-lances, une grande famille événementielleu0026hellip; Cu0026rsquo;est carpe diem !Même avec les autres boîtes, on se connaît tous. Et souvent les agences événementielles su0026rsquo;entraident à la différence des agences de com.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eMais à lu0026rsquo;heure des restrictions budgétaires chez les annonceurs, notamment au niveau publicitaire, lu0026rsquo;événementiel est-il encore porteur ? Pour Frédéric Sels, il nu0026rsquo;y a pas de doute. u0026laquo;u003cemu003eLa communication événementielle est vraiment un axe stratégique et une partie de la communication. Mais une agence de communication média ne peut pas faire du0026rsquo;événementiel.On voit bien la différence sur les réalisations. De nombreuses boîtes sous-traitent cette partie pour éviter les erreurs sur les OP. Dans lu0026rsquo;événementiel, il y a vraiment de tout. Stand Up est aussi bien une agence de communication quu0026rsquo;une agence du0026rsquo;audit en communication, mais je préfère dire quu0026rsquo;on est une société de prestations de services. Notre avantage, cu0026rsquo;est quu0026rsquo;on a le matériel (déco et lumières, sono, standsu0026hellip;). On ne sous-traite pas et on est spécialisé dans le vélum (toile tendue)u003c/emu003eu0026raquo;, soutient-il.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;agence Stand Up a mené de nombreuses réalisations, dont les inaugurations du Hall D de la CINOR et du parking du CHD de Bellepierre, les 20 ans du0026rsquo;Antenne Réunion, mais la plus marquante voire la plus éprouvante reste le lancement du0026rsquo;Axe Apollo à Felix ULM du fait des difficultés techniques et juridiques (obtentions des autorisations notamment). Côté vie privée, la plus belle réussite de Frédéric Sels reste son fils âgé de sept ans. Inspiré lui aussi par les sons et lumières, il prendra peut-être un jour la suite de son père. Qui sait ?u003c/pu003eu003cpu003eEn attendant la relève, Frédéric Sels souhaiterait exporter son savoir-faire dans lu0026rsquo;océan Indien u0026ndash; Maurice, Mayotte, Madagascar et lu0026rsquo;Afrique du Sud (où la French touch est bien représentée et appréciée surtout sur les vélums et décorations) u0026ndash;, trouver un site événementiel à La Réunion ou dans la zone OI et continuer à développer la partie audit en communication. Toujours avancer, sa philosophie.u003c/pu003e

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