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Vers la remise en état des sucreries malgaches

u003cpu003eu003cstrongu003eMadagascar a atteint la capacité nominale de production de sucre en 2012. Lu0026rsquo;État prévoit de relancer les sucreries encore fermées et du0026rsquo;ouvrir des micro-unités pour accroître la production.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003e100 000 tonnes. Cu0026rsquo;est la production sucrière de Madagascar enregistrée durant la campagne 2012-2013. Il su0026rsquo;agit de la u0026nbsp;u0026nbsp;de production des trois usines qui sont opérationnelles, à savoir Analaiva Morondava, Namakia et Ambilobe. Durant les deux dernières campagnes, une légère baisse de production a été enregistrée. Le vol de canne à sucre dû au squat des terres a été une des raisons de cette réduction en ce qui concerne lu0026rsquo;usine de Morondava. Afin du0026rsquo;obtenir une production supplémentaire, lu0026rsquo;État, à travers le ministère de lu0026rsquo;Industrie et du secteur privé, tente de redynamiser les unités de la Sirama (Société du0026rsquo;État de Production Sucrière) à Brickaville et à Nosy Be.u003c/pu003eu003cpu003eCe projet de relance figure parmi les projets que ce département ministériel doit mettre en œuvre en cent jours dans le cadre de lu0026rsquo;Initiative Rapid Results ou RRI. Le ministre de lu0026rsquo;Industrie et du secteur privé, Narson Rafidimanana, a annoncé déjà aux employés de ces deux sucreries cette intention lors de descentes sur les sites. Lu0026rsquo;État est à la recherche de partenaires pour la mise en œuvre de ces projets, a-t-il fait ressortir. u0026laquo;u003cemu003eNous allons relancer les activités de lu0026rsquo;usine dans les cent prochains jours et trouver des partenaires du0026rsquo;envergure pour réaliser ce défi lancé par le président de la Républiqueu003c/emu003eu0026raquo;, a-t-il déclaré à Brickaville en insistant sur le fait que lu0026rsquo;usine ne sera pas à vendre.u003c/pu003eu003cpu003eCinq communes vont bénéficier des avantages directs de la réouverture de lu0026rsquo;usine de Brickaville, qui est implantée dans une zone géographiquement favorable aux cultures car se trouvant à proximité du0026rsquo;une rizière. Cette même déclaration a été également prononcée à Nosy Be, quelques semaines auparavant.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eÀ la recherche de partenairesu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u0026laquo;u003cemu003eLe comité de relance de la réouverture de lu0026rsquo;usine est prête à chercher des partenairesu003c/emu003eu0026raquo;, précise Narson Rafidimanana. Il a avancé deux scénarios pour la relance des activités : la construction du0026rsquo;une nouvelle structure ou la réhabilitation de la structure existante. Pour rappel, ces deux unités ont déjà fait lu0026rsquo;objet du0026rsquo;appels du0026rsquo;offres en 2012, mais le processus a été annulé au moment du dépouillement des offres suite à une instruction de la Présidence de la Haute autorité de la Transition. Il ne su0026rsquo;agissait pas du0026rsquo;une première annulation. En 2011, un appel à manifestation du0026rsquo;intérêt a été également lancé mais nu0026rsquo;a pas été entretenu.u003c/pu003eu003cpu003eDans le cas de lu0026rsquo;usine de Morondava, exploitée dans le cadre du0026rsquo;une location gérance par la société chinoise Sucoma, les résolutions faisant suite aux pillages survenus en décembre lors du0026rsquo;un accrochage entre employeurs et employés nu0026rsquo;ont pas encore abouti. Des visites de délégation pour faire des états des lieux se sont pourtant succédé. Ce retard dans la prise de décision pourrait pourtant se répercuter sur la prochaine campagne sucrière.u003c/pu003eu003cpu003eMais toujours dans lu0026rsquo;objectif du0026rsquo;améliorer sa production sucrière, lu0026rsquo;État prévoit avec lu0026rsquo;aide de bailleurs de fonds de mettre en place des mini-sucreries dans différentes régions. Selon le directeur du développement industriel, la mise en œuvre du projet a démarré.u003c/pu003e

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