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Madagascar – Crise du nickel : Ambatovy licencie 338 employés

u003cpu003eu003cstrongu003eAmbatovy se trouve dans une situation délicate. Elle annonce son incapacité à reprendre les employés mis en chômage technique en juin.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa société Ambatovy, exploitant du nickel et du cobalt de la mine du0026rsquo;Ambatovy à Moramanga, su0026rsquo;enlise. Elle avoue nu0026rsquo;être plus en mesure de reprendre les 338 employés qui ont été placés en chômage technique en juin dernier. Certains du0026rsquo;entre eux travaillaient pour des sous-traitants. À lu0026rsquo;origine de cette compression du personnel : la baisse continue du prix du nickel sur le marché mondial. Celui-ci était à 12 800 dollars la tonnelorsque le chômage technique a été initié, et a chuté à 8 160 dollars le 23 novembre dernier, un record depuis 2003.u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eLes procédures légales stipulées dans le Code du travail malgache ont toutes été suivies et respectées, aussi bien lors de la mise au chômage technique que lors du règlement des droits des employés, en lu0026rsquo;occurrence lu0026rsquo;indemnité de congé non pris, lu0026rsquo;indemnité de licenciement, et le préavis. Ces employés ont reçu leur certificat de travail et les indemnités prévues par la loiu003c/emu003eu0026raquo;, souligne un communiqué de la direction du0026rsquo;Ambatovy.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLe contexte demeure précaireu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLe contexte reste précaire et du0026rsquo;autres emplois pourraient être menacés si jamais le cours du nickel continuait à chuter. Dans une interview parue dans lu0026rsquo;Express de Madagascar, Tim Dobson, président du0026rsquo;Ambatovy, déclarait que u0026laquo;u003cemu003eles entreprises qui assurent des prestations ou des sous-traitances pour le compte de la compagnie risquent du0026rsquo;être touchées.u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eu0026laquo;u003cemu003eAmbatovy est amenée à prendre des mesures supplémentaires pouvant réduire encore plus ses coûts de revient, pour survivre à cette crise et sauvegarder les milliers du0026rsquo;emplois qui restent. Nous sommes contraints de revoir les accords avec les sous-traitants, dont les activités pourraient être suspendues temporairement, voire abandonnéesu003c/emu003eu0026raquo;, souligne par ailleurs le communiqué de la direction du0026rsquo;Ambatovy.u003c/pu003eu003cpu003eLa situation du0026rsquo;Ambatovy ne peut être dissociée à un contexte international particulièrement défavorable pour lu0026rsquo;industrie extractive en général. Les prix des matières premières de base, dont les produits miniers et pétroliers ont tendance à baisser depuis quelques années. Dans de nombreux pays producteurs, des compagnies minières majeures ont déjà décidé de réduire de façon drastique, ou de fermer leurs mines de nickel face à une reprise hypothétique qui tarde à se manifester. Des analystes prévoient que cette situation pourrait encore durer longtemps. Outre les exploitations, les projets du0026rsquo;exploration sont aussi compromis par ce contexte peu propice à des investissements du0026rsquo;envergure.u003c/pu003eu003cpu003eUne mauvaise passe pouvant faire davantage de dommages à lu0026rsquo;économie nationale du0026rsquo;un pays comme Madagascar, considéré comme le nouvel eldorado des exploitations minières.u003c/pu003e

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