Business Magazine

Madagascar- Énergie: Vitogaz prône le recours au butane

u003cpu003eCette année marque le quinzième anniversaire de lu0026rsquo;implantation de Vitogaz à Madagascar. Une occasion pour les responsables de cette société de faire un véritable plaidoyer pour le recours à lu0026rsquo;utilisation du gaz butane afin de préserver lu0026rsquo;environnement.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;administrateur général de Vitogaz, Vincent Fleury, révèle que la consommation annuelle de gaz à Madagascar est de 13 000 tonnes par an contre 450 000 tonnes pour le charbon de bois et du bois de chauffe. Une disproportion qui va su0026rsquo;intensifier au fil des ans en raison de lu0026rsquo;essor démographique et, par ricochet, lu0026rsquo;augmentation de la demande. Global Forest Watch, un observatoire américain de la dégradation environnementale, par satellite,u0026nbsp; a estimé à 318 000 hectares la superficie de déforestation en 2015 à Madagascar. Ce qui laisse présager la désertification à grande échelle du pays dans quelques années.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eMoins nocif pour la santéu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eFace à cette situation alarmante, Vincent Fleury lance un appel aux autorités, aux organisations non gouvernementales, aux médias pour agir avant que lu0026rsquo;irréparable ne se produise. Il présente le gaz butane comme une énergie propre et de proximité, facile du0026rsquo;utilisation, non polluant, écologique, puissant, compétitif et qui est destiné aux foyers et aux industriels. Il a un pouvoir calorifique 3,6 supérieur au charbon de bois. Sur le prix, il pense que tout est relatif. u0026laquo;Depuis une année, une baisse de 20 % des prix du gaz a été enregistrée. Et une autre réduction de 5 % a été effective le mois dernieru0026raquo;, précise Vincent Fleury qui ajoute que lu0026rsquo;application de la TVA de 20 % sur les gaz depuis 2006 a comprimé la consommation. Plusieurs milliers de tonnes se sont évaporées.u003c/pu003eu003cpu003eSans renier les énergies renouvelables, Vincent Fleury est du0026rsquo;avis que leur exploitation nécessite des investissements assez conséquents. Comme les barrages hydroélectriques, les plaques solaires ou les éoliennes. Alors que le gaz nu0026rsquo;a besoin que des conditions fiscales avantageuses pour su0026rsquo;épanouir.u003c/pu003eu003cpu003eEn outre, il est moins nocif pour la santé publique que le charbon de bois si lu0026rsquo;on considère les émissions de monoxyde de carbone, des particules fines et du gaz à effet de serre. Des études scientifiques ont démontré ces différenciations.u003c/pu003eu003cpu003eConfiant en lu0026rsquo;avenir, Vitogaz entend mettre en œuvre un plan de développement pour les trois années à venir. Après quinze ans de présence à Madagascar, Vitogaz possède ses propres installations de stockage et de conditionnement du0026rsquo;une capacité de 5 000m3 à Mahajanga. Elle assure toutes les importations du gaz distribué à Madagascar et compte 14 distributeurs et 640 clients revendeurs.u003c/pu003e

Exit mobile version