u003cpu003eu003cstrongu003eUn air de changement souffle sur la Grande île qui veut panser ses blessures et enfin mettre en branle la machinerie du développement économique.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLes attentes de la communauté internationale sont grandes après les récentes élections qui ont vu lu0026rsquo;accession de Hery Rajaonarimampianina à la tête de Madagascar, au poste de président. Les chantiers économiques et sociaux sont immenses. Mais le pays doit du0026rsquo;abord trouver une issue à sa crise politique qui perdure.u003c/pu003eu003cpu003eLa crédibilité de Madagascar est à refaire. La corruption couplée à lu0026rsquo;interruption de lu0026rsquo;aide internationale au développement a plongé la Grande île dans une grave crise économique. Aujourdu0026rsquo;hui, lu0026rsquo;économie malgache est quasiment en panne. La population su0026rsquo;est appauvrie et plus de 90 % des Malgaches vivent avec moins de 2 dollars par jour, un pourcentage qui nu0026rsquo;a cessé du0026rsquo;augmenter du0026rsquo;ailleurs depuis 2005. Durant ces cinq dernières années, la croissance du PIB a été presque nulle, alors quu0026rsquo;elle gravitait autour de 5 % avant les années de crise. Le tourisme et le textile en particulier nu0026rsquo;avancent pas. Le textile souffre de son exclusion du marché américain. Jusquu0026rsquo;en 2009, les produits textiles malgaches étaient exportés vers les États-Unis en franchise de douane sous lu0026rsquo;Africa Growth and Opportunity Act.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003ePériode sombreu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLa fin de ce privilège a provoqué des dizaines de milliers de pertes du0026rsquo;emplois dans le pays. Cu0026rsquo;est dans ce contexte que le déplacement du nouveau président à Washington a revêtu toute son importance. Lu0026rsquo;objectif était de convaincre la communauté internationale et surtout les bailleurs de fonds de la volonté de Madagascar de sortir du marasme économique. Le mois prochain, le président malgache mettra le cap sur Bruxelles.u003c/pu003eu003cpu003eLe nouveau président a eu des consultations avec les représen-tants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon. Si ces institutions accordent leurs aides financier de nouveau à Madagascar, cela devrait contribuer à aider, dans une grande mesure, la Grande île à relancer son économie. Pour ce qui est du FMI,u0026nbsp; ilu0026nbsp; a annoncé reconnaître les nouvelles autorités de Madagascar.u003c/pu003eu003cpu003eEn attendant cette aide financière, Madagascar su0026rsquo;apprête à tenir la 9u003csupu003eeu003c/supu003e édition de la Foire internationale de Madagascar (FIM), qui se positionne comme le rendez-vous du monde des affaires du sud-ouest de lu0026rsquo;océan Indien. Cet événement aura lieu du 15 au 18 mai à Tananarive et sera lu0026rsquo;occasion pour les organisateurs du FIM de mettre en avant la nouvelle dynamique économique qui émerge suite à la crise politique. Dans le secteur touristique, on affiche la même volonté. Lu0026rsquo;Office national du tou-risme de Madagascar (ONTM) souligne la nécessité du0026rsquo;une approche marketing plus poussée avec Air Madagascar en vue du0026rsquo;accroître le nombre de touristes et en conséquence de passagers voyageant sur les lignes de la compagnie nationale.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, Air Madagascar compte mettre à la disposition de lu0026rsquo;ONTM une centaine de billets du0026rsquo;avion long-courrier pour que celui-ci puisse inviter la presse internationale et les voyagistes à découvrir le produit touristique malgache.u003c/pu003e
Madagascar à la recherche de bailleurs de fonds
