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Madagascar – Tourisme : une niche chinoise à exploiter

u003cpu003eLes acteurs du tourisme malgache ont fini par comprendre quu0026rsquo;il faudra désormais su0026rsquo;attaquer et séduire du0026rsquo;autres marchés au lieu du0026rsquo;insister à promouvoir la destination Madagascar auprès de ceux qui la connaissent déjà. Le professeur Wolfgang Georg Altr, spécialiste du tourisme chinois, révèle que la Chine compte désormais parmi les premiers pourvoyeurs de touristes. Il évalue à 135 millions le potentiel de voyageurs chinois à travers le monde.u003c/pu003eu003cpu003eSi la Grande île se concentre sur ce marché, elle pourra dépasser son objectif de 250 000 visiteurs cette année. Le ministre du Tourisme, Roland Ratsiraka, vient du0026rsquo;effectuer un voyage en Chine pour faire connaître les atouts de Madagascar.u003c/pu003eu003cpu003eIl faut savoir que les Chinois sont des clients plutôt dépensiers. Ils représentent un matelas financier de 165 milliards du0026rsquo;euros. Mais avant de se lancer sur ce marché, Madagascar doit du0026rsquo;abord soigner son image de marque. À part la saleté et lu0026rsquo;insalubrité un peu partout, la multiplication des attaques des taxis-brousses par des u0026laquo;dahalou0026raquo; et la recrudescence des vindictes populaires sont autant de phénomènes pouvant dissuader les touristes à venir. Sans compter la qualité douteuse de certains services dans les hôtels et restaurants. Alors que le pays ne consacre queu0026nbsp;100 000 euros pour sa promotion. À tout cela su0026rsquo;ajoute le coût élevé des frais de transport aérien faisant de Madagascar une destination chère. La solution viendrait peut-être de la reprise des vols Antananarivo-Guangzhou en septembre. Lu0026rsquo;objectif sera de faire venir 30 000 Chinois au lieu de 3 000.u003c/pu003e

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