Business Magazine

Microfinance: une arme à double tranchant à Madagascar

u003cpu003eLe microcrédit est-il vraiment la panacée du développement ? Le taux du0026rsquo;intérêt appliqué dans la microfinance est à deux chiffres. Un grand nombredu0026rsquo;emprunteurs ont ainsi des difficultés à rembourser leurs crédits surtout dans le milieu rural. Par ailleurs, le secteur su0026rsquo;est vite développé particulièrement dans les zones non desservies par les réseaux bancaires.u003c/pu003eu003cpu003eLa microfinance affiche une croissance moyenne de 16 % par an avec une proportion accrue de femmes pour ce type du0026rsquo;emprunt. De nouveaux acteurs entrent dans le domaine. À fin juin 2013, lu0026rsquo;on a dénombré environ 1 million de clients dansces institutions contre 250 000 en 2004 et le taux de pénétration est passé de 16 % en 2009 à 22 % en 2013. À la base, la microfinance est la clé de lu0026rsquo;activité génératrice de revenus et non une formule adaptée à la consommation. Beaucoup se trompent sur le concept de microfinance et sa visée. Cu0026rsquo;est lu0026rsquo;une des raisons pour lesquelles lu0026rsquo;Association Professionnelle des Institutions de Microfinance (APIFM) lance une vaste opération du0026rsquo;éducation financière dans 15 régions de Madagascar. 85 communes sont identifiées et 10 000 personnes sont concernées. Lu0026rsquo;objectif est de former les bénéficiaires sur les principes de base de la gestion de lu0026rsquo;argent. Les thèmes abordés tourneront autour de la budgétisation, lu0026rsquo;épargne, la gestion des dettes, les services financiers et la négociation financière.u003c/pu003e

Exit mobile version