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Réunion – Patrice Peta, directeur du Palm hôtel& spa à Petite-Île : «L’écotourisme est devenu notre force de vente»

u003cpu003eu003cstrongu003eSeul cinq-étoiles des DOM à bénéficier de u0026laquo;lu0026rsquo;écolabel européenu0026raquo;, le Palm hôtel u0026amp; spa a fait de son engagement en faveur de lu0026rsquo;environnement un véritable atout marketing.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDiscrètement niché à lu0026rsquo;aplomb du site de Grandu0026rsquo;Anse, le Palm hôtel u0026amp; spa de Petite-Île ressemble à la sentinelledu0026rsquo;un roman de Louis Gardel. Austérité en moins. À lu0026rsquo;opposé de lu0026rsquo;historique u0026laquo;Fort Saganneu0026raquo; du désert touareg, longuement décrit dans lu0026rsquo;ouvrage éponyme, les pavillons du Palm, éclatés sur un site verdoyant de 3,5 hectares, nu0026rsquo;offrent que luxe, calme et volupté. La construction reprend les standards mauriciens en multipliant les espaces thématiques et la dernière terrasse, accrochée lu0026rsquo;année dernière à la falaise, offre aux amateurs de farniente une vue à couper le souffle sur la côte sud de lu0026rsquo;île et sa plus magnifique baie.u003c/pu003eu003cpu003eNé en 2007 du0026rsquo;un coup de cœur de lu0026rsquo;architecte Michel Jam pour le Sud sauvage, le cinq-étoiles le plus austral de France a construit sa réputation sur ses singularités. u0026laquo;u003cemu003eAvec 65 chambres, nous avons souhaité rester un établissement à taille humaineu003c/emu003eu0026raquo; précise Patrice Peta, directeur du Palm depuis 2009. u0026laquo;u003cemu003eCela nous permet de personnaliser nos services aux clients, un concept auquel nous restons très attachésu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eLorsque lu0026rsquo;hôtel a ouvert ses portes il y a presque dix ans, du0026rsquo;aucuns prédisaient quu0026rsquo;il succombera à son déficit du0026rsquo;accessibilité. u0026laquo;u003cemu003eÀ lu0026rsquo;époque, ouvrir un cinq-étoiles dans le Sud sauvage ; cu0026rsquo;est vrai quu0026rsquo;il fallait oseru003c/emu003eu0026raquo;, confirme Patrice Peta. Jugé à lu0026rsquo;origine comme un handicap, lu0026rsquo;éloignement constitue aujourdu0026rsquo;hui un argument de vente auprès du0026rsquo;une clientèle essentiellement réunionnaise, métropolitaine ou allemande. u0026laquo;u003cemu003eLu0026rsquo;éloignement est tout de même relatifu0026raquo;, nuance Patrice Peta. u0026laquo;Sauf problème sur la route du littoral, nous sommes à 75 minutes de Saint-Denis. Et puis il y a lu0026rsquo;aéroport de Pierrefonds, dont nous plaidons évidemment le développement. Enfin, le Palm est lu0026rsquo;un des établissements les plus proches des principaux sites touristiques de lu0026rsquo;île : le volcan, Cilaos, le Sud sauvage…u003c/emu003eu0026raquo;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eu0026laquo;Tous les voyants du tourisme sont au vertu0026raquo;u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eTrès prisé par la clientèle allemande, le Palm devrait logiquement bénéficier de lu0026rsquo;ouverture annoncée pour 2017 du0026rsquo;une liaison aérienne directe entre Stuttgart et La Réunion par la compagnie Condor. Une perspective qui conforte lu0026rsquo;optimisme de Patrice Peta. u0026laquo;u003cemu003eEn matière de développement touristique, je considère que tous les voyants sont au vert. La fréquentation décolle depuis deux ans. La Chine fonctionne bien et lu0026rsquo;Inde démarre. Seule lu0026rsquo;Afrique du Sud ne fonctionne pas. Mais ne nous leurrons pas : je ne crois pas à lu0026rsquo;accueil du0026rsquo;un million de touristes par an, comme à Maurice. Je nu0026rsquo;y suis du0026rsquo;ailleurs pas favorable. Je pense que nous devrions pouvoir atteindre une vitesse de croisière de 500 000 touristes par an. Un seuil qui permettrait à lu0026rsquo;économie de fonctionner et à La Réunion de préserver son environnementu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eUn impératif que Patrice Peta défend mordicus. Et pour cause. Seul hôtel de luxe des DOM certifié u0026laquo;écolabel européenu0026raquo;, u0026laquo;u003cemu003ele plus exigeant de tousu0026raquo;, indique le directeur du Palm, le cinq-étoiles du Sud a fait de son engagement environnemental un atout marketing.u003c/emu003eu003c/pu003eu003cpu003eu003cemu003eu0026laquo;Pour réussir ce type de défi, il faut du0026rsquo;abord y croireu003c/emu003eu0026raquo;, affirme Patrice Peta. u0026laquo;u003cemu003eEngager une politique environnementale dans un établissement comme le nôtre, cu0026rsquo;est avant tout un état du0026rsquo;esprit. La moindre action doit être pensée avec pour objectif de générer lu0026rsquo;impact le plus faible sur lu0026rsquo;environnement. Cela mobilise tous les salariés et suppose un engagement sincèreu003c/emu003eu0026raquo;. Un état du0026rsquo;esprit, un investissement aussi.u003c/pu003eu003cpu003eUn poste de responsable qualité et développement durable a été créé, la moitié de lu0026rsquo;eau chaude utilisée est produite par le solaire qui alimente la piscine, le spa, les cuisines, la buanderie, les voiturettes sont électriques, lu0026rsquo;éclairage nu0026rsquo;utilise que des LED, certains équipements ne sont activés que la nuitu0026hellip; u0026laquo;u003cemu003eTout le challenge est de respecter la contrainte environnementale en préservant la qualité du service. Et, pour un cinq-étoiles qui su0026rsquo;adresse par définition à une clientèle exigeante, cu0026rsquo;est évidemment complexeu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;engagement a valu au Palm de recevoir, en 2015, le prix du jury des u0026laquo;Prix Entreprises en Environnementu0026raquo; organisés par le ministère de lu0026rsquo;Écologie et lu0026rsquo;ADEME. Il lui vaut désormais le plébiscite du0026rsquo;une clientèle sensible aux questions environnementales. u0026laquo;u003cemu003eIl y a, bien sûr, une dimension commerciale. La démarche est dans lu0026rsquo;air du temps. Il existe des réseaux du0026rsquo;agences spécialisées dans les circuits u0026laquo;éco-labellisésu0026raquo; et une part non négligeable de notre clientèle nous choisit pour notre engagement environnementalu003c/emu003eu0026raquo;, assure Patrice Peta.u003c/pu003eu003cpu003eIl suffit de poser son regard, au couchant, sur la superbe baie de Grandu0026rsquo;Anse pour se convaincre que le Palm ne pouvait faire autrement que su0026rsquo;engager dans une démarche respectueuse du cadre exceptionnel qui lu0026rsquo;accueille. Le constat su0026rsquo;impose aujourdu0026rsquo;hui comme simplement logique. En 2007, lorsque lu0026rsquo;hôtel a vu le jour, il était visionnaireu0026hellip;u003c/pu003e

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