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Textile: Une nouvelle dynamique palpable à Madagascar

u003cpu003eAprès des années vaches maigres, lu0026rsquo;industrie du textile est en plein essor. Le retour de la Grande île dans de giron de lu0026rsquo;AGOA a notamment permis de doper les exportations sur le marché américain.u003c/pu003eu003cpu003eUne juste récompense de la relance de lu0026rsquo;industrie textile malgache durement touchée par la crise politique de 2009-13. Cu0026rsquo;est le moins quu0026rsquo;on puisse dire de lu0026rsquo;accueil du salon Origin Africa par Madagascar début novembre. Un rendez-vous continental des professionnels de lu0026rsquo;habillement et du textile qui a réuni quelques étiquettes connues du marché international, en quête de nouvelles commandes des grandes marques. Celles-ci ont envoyé des représentants pour trouver les meilleures offres.u003c/pu003eu003cpu003ePour Madagascar, la réintégration au sein de lu0026rsquo;African Growth and Opportunity Act (AGOA), suite à la reconnaissance américaine du régime en place, issu des élections démocratiques, a été des plus bénéfiques. Depuis ce retour sur le marché américain, Madagascar se hisse déjà à la quatrième place en termes des valeurs du0026rsquo;exportation qui su0026rsquo;élevaient à US$ 129 millions pour les chandails, pull-overs, cardigans, gilets et articles similicuir en 2015. Une performance qui peut être dépassée cette année. De janvier à juillet, la valeur des exportations vers les États-Unis a déjà atteint les US$ 55 millions. Du0026rsquo;autres chiffrent attestent de cette nouvelle dynamique. Au total, 137 entreprises franches sont agréées dans le secteur qui assure pas moins de 100 000 emplois. Du0026rsquo;ici à 2020, les prévisions font état de la création de 200 000 postes de travail pour le textile et lu0026rsquo;habillement. Un objectif ambitieux mais pas utopique selon des acteurs de cette branche de lu0026rsquo;économie, la mieux organisée pour répondre aux exigences de qualité des marchés extérieurs. Tout su0026rsquo;articule autour du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) avec un vivier important de main-du0026rsquo;œuvre qualifiée à bon marché.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eCréation de la Textile Cityu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour renforcer lu0026rsquo;élan en cours et soutenir davantage une des mamelles qui nourrissent de la croissance, Éric Andriamihaja Robson, directeur général de lu0026rsquo;Economic Development Board of Madagascar (EDBM), annonce lu0026rsquo;implantation prochaine de la Textile City. Selon lui, lu0026rsquo;objectif sera de réunir dans un même endroit toutes les ficelles du métier, à savoir des accessoires comme les boutons. Le tout sera connecté par des voies ferroviaires et aéroportuaires pour faciliter les envois des produits à lu0026rsquo;exportation. De plus, il existe le Fonds de promotion du secteur textile de US$ 2 millions destinés à lu0026rsquo;assistance technique et lu0026rsquo;acquisition des équipements de base pour les petites et moyennes entreprises. Ainsi, tous les ingrédients semblent réunis pour que le textile et lu0026rsquo;habillement tire vers le haut lu0026rsquo;essor économique tant attendu. Même si les derniers ajustements tarifaires de la Jirama sur ses factures du0026rsquo;eau et du0026rsquo;électricité ont mis à mal la compétitivité des opérateurs. Du0026rsquo;autant plus que ces aménagements tarifaires ont été accompagnés de coupures intempestives du courant, ayant entraîné des surcoûts par lu0026rsquo;achat de puissants groupes électrogènes. Ainsi, des opérateurs se plaignent des pénalités encourues par le retard des livraisons. Pourtant, la hausse des prix de la Jirama devrait su0026rsquo;étaler sur plusieurs tranches, si lu0026rsquo;on se réfère aux recommandations des bailleurs de fonds pour redresser la situation de cette société du0026rsquo;État au bord de la faillite.u003c/pu003e

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