u003cp style=text-align: justify;\u003eLa visite du0026rsquo;un président de la République de Madagascar en France nu0026rsquo;a rien du0026rsquo;extraordinaire. Cu0026rsquo;est une tradition bien établie depuis lu0026rsquo;indépendance de la Grande île en 1960. Même Andry Rajoelina, à la tête du0026rsquo;un régime transitoire non reconnu par la communauté internationale, a eu lu0026rsquo;honneur du0026rsquo;être reçu à lu0026rsquo;Élysée par Nicolas Sarkozy. Aussi, le récent déplacement effectué dans la capitale française par Hery Rajaonarimampianina nu0026rsquo;a-t-il suscité aucun intérêt au sein du milieu économique et financier. Il a été simplement remarqué lu0026rsquo;absence dans sa délégation des membres du gouvernement qui su0026rsquo;occupent des départements à vocation économique et financière.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eJean Razafindravonona (Finances et Budget), Jules Étienne Roland (Industrie, développement du secteur privé, des petites et moyennes entreprises), Herilanto Raveloharison (Économie et planification), Joelli Valérien Lalaharisaina (Ressources stratégiques) étaient restés au pays, alors quu0026rsquo;une rencontre avec le Medef, plate-forme du patronat français, a eu lieu. 1 000 entreprises françaises sont installées à Madagascar et lu0026rsquo;ancienne puissance coloniale entend toujours maintenir sa place de premier partenaire économique de Madagascar. Une place qui est également convoitée par du0026rsquo;autres pays, en lu0026rsquo;occurrence la Chine.u003c/pu003e
Le président malgache en France
