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Harvesh Seegolam : un expert financier doublé d’un patriote

u003cpu003eu003cstrongu003eÀ seulement 34 ans, le nouveau CEO de la Financial Services Commission peut déjà se prévaloir du0026rsquo;un riche parcours académique et professionnel. Cu0026rsquo;est pourtant en toute simplicité quu0026rsquo;il revient sur ses expériences passées et évoque ses projets pour la FSC.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eSa fascination pour le secteur financier, il lu0026rsquo;a mise au service des entreprises et organismes où il a évolué jusquu0026rsquo;ici et non des moindres. À seulement 34 ans, Harvesh Seegolam, le nouveau Chief Executive Officer (CEO) de la Financial Services Commission (FSC) a une carrière déjà bien remplie.u003c/pu003eu003cpu003eCu0026rsquo;est tout sourire quu0026rsquo;Harvesh Seegolam nous reçoit dans les locaux de la FSC, à Ébène. Son accueil détend du0026rsquo;emblée lu0026rsquo;atmosphère. Entré en fonction depuis peu, le trentenaire semble déjà très à lu0026rsquo;aise dans son fauteuil de CEO.Quu0026rsquo;on ne su0026rsquo;y trompe pas, cependant. Derrière cette assurance, se cache un travail acharné mené depuis de longues années, avec pour objectif, lu0026rsquo;excellence.u003c/pu003eu003cpu003eÉlève brillant, Harvesh Seegolam intègre le Royal College Curepipe (RCC) après avoir effectué sa scolarité primaire à lu0026rsquo;école Hugh Otter Barry, également dans la ville lumière. Alors quu0026rsquo;il opte pour les sciences en Form IV, au moment de prendre part aux examens du School Certificate, il passe en privé les épreuves qui lui permettront de suivre la filière économique en Form VI. Son Higher School Certificate en poche, le jeune homme met ensuite le cap sur la Grande-Bretagne où il étudie la finance à la London School of Economics, et à la plus ancienne université de la capitale britannique, à savoir, lu0026rsquo;University College London.u003c/pu003eu003cpu003eAprès lu0026rsquo;obtention de son BSc en économie, le jeune homme su0026rsquo;envole cette fois pour la France où il rejoint la SKEMA Business School pour y faire une maîtrise en finance internationale. Cherchant toujours à élargir le champ de ses connaissances, Harvesh Seegolam a aussi obtenu une maîtrise en finance islamique auprès de lu0026rsquo;Université de Durham. Ses choix du0026rsquo;études et donc de carrière, nous confie-t-il, ont certainement été influencés par son père, un économiste.u003c/pu003eu003cpu003eSon bagage académique désormais bien étoffé, Harvesh Seegolam nu0026rsquo;envisage pas de faire carrière en Europe car il lui semble logique, à ce moment-là, de revenir à Maurice afin de u0026laquo;u003cemu003econtribuer au développementu003c/emu003eu0026raquo; du pays.u003c/pu003eu003cpu003eSelon le professionnel, il nu0026rsquo;est du0026rsquo;ailleurs pas le seul dans ce cas :u0026laquo;Ju0026rsquo;étais avec du0026rsquo;autres amis du RCC à Londres et la majorité du0026rsquo;entre eux est retournée à Mauriceu0026raquo;. Une fois au pays, il fait son entrée dans le secteur financier local en rejoignant lu0026rsquo;équipe de la Standard Bank. Une première expérience qui su0026rsquo;avère concluante puisquu0026rsquo;elle lui permet de développer son sens du management et de mettre en place ce quu0026rsquo;il définit comme une u0026laquo;world financial teamu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eDe la Standard Bank, Harvesh Seegolam embrasse ensuite une nouvelle expérience professionnelle, chez le transporteur aérien national. Durant les quelque dix-huit mois quu0026rsquo;il passe au sein du0026rsquo;Air Mauritius, il su0026rsquo;appuie sur un plan stratégique en vue de mener à bien lu0026rsquo;optimisation de la performance de lu0026rsquo;entreprise et lu0026rsquo;acquisition de nouveaux appareils du0026rsquo;aviation.u003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;année 2008 marque un tournant dans sa carrière. Embauché par le Board of Investment (BoI), agence nationale pour la promotion des investissements, Harvesh Seegolam y demeure plus longtemps cette fois, soit sept années durant lesquelles il aura à charge le pôle Innovation, Technology u0026amp; Services. Ses fonctions, nous explique-t-il, consistaient à attirer les investisseurs étrangers vers les différents secteurs du pays dont les technologies de lu0026rsquo;information et de la communication, lu0026rsquo;outsourcing, lu0026rsquo;industrie du cinéma et la biotechnologie, pour ne citer que ceux-là.u003c/pu003eu003cpu003eSe définissant lui-même comme un u0026laquo;u003cemu003eéternel passionné qui aime relever les défisu003c/emu003eu0026raquo;, le trentenaire reconnaît ne pas être de ceux qui privilégient les zones de confort. Selon lui, outre la passion pour le domaine où lu0026rsquo;on su0026rsquo;engage, lu0026rsquo;important, cu0026rsquo;est u0026laquo;u003cemu003edu0026rsquo;avoir une implication maximale et de produire le résultat escomptéu003c/emu003eu0026raquo;. Ces principes, Harvesh Seegolam les applique à chacun des postes quu0026rsquo;il occupe et notamment à celui de CEO de la Financial Services Promotion Agency (FSPA), à partir de fin 2015. Quand il évoque cette étape de son parcours professionnel, lu0026rsquo;expert financier laisse entrevoir une certaine fierté :cu0026rsquo;est lui, soutient-il, qui a quasiment monté cette institution, contribuant pleinement à son développement.u0026nbsp;u0026nbsp;u0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eNommé à la tête de la FSC le 14 juillet dernier, Harvesh Seegolam su0026rsquo;est attelé dès les premiers jours à relever ce nouveau défi. Lu0026rsquo;institution, qui a pour vocation du0026rsquo;être un régulateur intégré pour le secteur des services financiers non bancaires et le global business, lu0026rsquo;a chaleureusement accueilli, souligne-t-il. Toujours en phase du0026rsquo;acclimatation, le nouveau CEO confie son intention du0026rsquo;apporter sa touche personnelle à la Commission.u0026nbsp; Et de u0026laquo;u003cemu003eJu0026rsquo;ai remarqué quu0026rsquo;il y a quelques lacunes à la FSC et quu0026rsquo;une réorganisation est nécessaire. Mon but est que la FSC devienne le poumon du centre financier de Maurice ; de renforcer ses compétences afin de promouvoir lu0026rsquo;image et la bonne réputation de notre juridiction sur le plan internationalu003c/emu003eu0026raquo;, fait-il ressortir.u003c/pu003eu003cpu003eEn fait, les fonctions du0026rsquo;Harvesh Seegolam à la FSC ne diffèrent pas totalement de celles quu0026rsquo;il occupait à la FSPA, précise-t-il. Son parcours professionnel joue en sa faveur et il a la ferme intention de mettre à profit non seulement son expertise en matière de finance, mais aussi ses qualités de gestionnaire u0026ndash; affinées par lu0026rsquo;expérience u0026ndash; pour que la FSC devienne une institution de référence dans les mois à venir. Dans cette optique, le CEO envisage, par exemple, de proposer aux employés du corps parapublic des formations spécifiques, en ligne avec sa vision.u003c/pu003eu003cpu003eMarié et père du0026rsquo;une fille de deux ans, cet habitant du Sud avoue avoir peu de loisir. Déjà, à la FSPA, il passait la majeure partie de son temps à travailler. Aujourdu0026rsquo;hui, à la FSC, son emploi du temps su0026rsquo;annonce du0026rsquo;autant plus chargé. Sa famille demeure toutefois chère à son cœur et il apprécie chacun des moments passés à jouer avec sa fille.u003c/pu003eu003cpu003eMais la pression, Harvesh Seegolam en est conscient, fait partie intégrante des postes à responsabilité et bien que les attentes le concernant soient considérables, au vu des ambitions du gouvernement par rapport au centre financier mauricien, le jeune CEO reste serein et garde les pieds sur terre.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003e

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