u003cpu003eu003cstrongu003eRoche Bobois, la marque de mobilier française, su0026rsquo;est récemment implantée à Cape Town. Gilles Bonan, président du directoire et CEO de Roche Bobois Group, aborde lu0026rsquo;importance du marché africain.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. Lu0026rsquo;aventure mauricienne de Roche Bobois commençait, il y a trois ans, avec des partenaires mauriciens, en lu0026rsquo;occurrence Sandrine et Bernard Fanchette. Aujourdu0026rsquo;hui, vous renouvelez lu0026rsquo;expérience à Cape Town. Comment est-ce que cela su0026rsquo;est faitu0026nbsp;?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCela faisait un bon moment que nous scrutions le marché mauricien, car nous avions noté un réel potentiel ; nous avions approché nos partenaires à La Réunion mais ils nu0026rsquo;étaient pas intéressés. Nous avions alors commencé à prospecter le marché mauricien en examinant ce qui se faisait déjà à Maurice et nous sommes tombés sur un couple extraordinaire. Après tout, pour les franchises, il faut rencontrer les bonnes personnes, car nous leur confions notre nom et notre marque. Avec les Fanchette, le contact su0026rsquo;est bien passé et ensemble, nous avons vite identifié le lieu du magasin.u003c/pu003eu003cpu003eNous nous sommes beaucoup investis dans tout le processus, en passant par lu0026rsquo;étude de marché ou encore le projet architectural du magasin. Ju0026rsquo;avoue que le résultat de leur implication mu0026rsquo;a beaucoup impressionné et que cela allait au-delà de mes attentes. Maurice étant un succès, nous avons aussi abordé nos ambitions régionales et les Fanchette nous ont fait part de leur intérêt, et ju0026rsquo;en suis très heureux. Cela fait longtemps que nous parlons de lu0026rsquo;Afrique du Sud et nous avions même identifié un partenaire à lu0026rsquo;époque, mais aujourdu0026rsquo;hui je suis ravi que ce soient Sandrine et Bernard.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. Roche Bobois est présent au Maghreb et depuis peu en Côte du0026rsquo;Ivoire. Vous faites aussi de gros projets au Nigeria sans pourtant y être installé. Quelle est votre stratégie finalement pour lu0026rsquo;Afrique subsaharienne ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;Afrique du Sud est une étape importante pour notre entrée sur le marché de lu0026rsquo;Afrique subsaharienne. Certes, Cape Town était une très bonne opportunité : nous avions trouvé un endroit superbe et cela nous a permis du0026rsquo;être présents dans la deuxième ville du pays. Mais Sandton, à Johannesburg, suivra sous peu. Du0026rsquo;ici 3 à 5 ans, je prévois deux autres magasins ici. Roche Bobois est déjà connu sur lu0026rsquo;Afrique francophone et maintenant il est essentiel que nous réussissions notre entrée dans les pays du0026rsquo;Afrique anglophone, tels lu0026rsquo;Angola, le Nigeria, la Namibie, entre autres. Sandrine et Bernard nous accompagneront dans notre expansion en Afrique du Sud. Pour ce qui est des autres pays, nous sommes à la recherche de bons partenaires.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. Et quu0026rsquo;en est-il de votre positionnement ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eNous avons un positionnement résolument haut de gamme sans pour autant être élitiste. Nous avons pour ambition de nous adresser à une grande partie de la population qui peut trouver chez nous une diversité au niveau de lu0026rsquo;offre. Côté design, on allie autant la modernité que le consensuel. On fait autant de moderne que de classique. Récemment, nos designers ont revu les codes stylistiques français du 18u003csupu003eeu003c/supu003e siècle et ils les ont traités de façon plus contemporaine.u003c/pu003eu003cp style=margin-left:14.0pt;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAGu003c/spanu003e. Comment recrutez-vous vos designers ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eIl se trouve que les designers nous sollicitent spontanément de plus en plus, et Roche Bobois est très ouvert aux jeunes talents. Du0026rsquo;ailleurs, il y a cinq ans, nous avons lancé un concours de design international et la première édition su0026rsquo;est déroulée en Chine. Cela a eu un succès considérable. Nous avons du0026rsquo;ailleurs primé un jeune designer chinois, dont le design de la chaise Ava a été retenu. Le jury a été séduit par les lignes dynamiques qui sont inspirées du0026rsquo;une chaise du0026rsquo;empereur chinois de lu0026rsquo;époque. Ce modèle a été revisité et nous avons consenti beaucoup de moyens pour le réaliser. Ce modèle a été vendu à 80 000 exemplaires dans le monde. Ce jeune designer de 30 ans a aujourdu0026rsquo;hui un contrat avec Roche Bobois.u003c/pu003e
Gilles Bonan : «L’Afrique du Sud est une étape importante pour notre entrée sur le marché de l’Afrique subsaharienne»
