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L’alternance a pour vocation de favoriser l’insertion ou le retour à l’emploi durable des jeunes

Outil clé de la gestion mais aussi de l’épanouissement, la formation professionnelle et continue revêt une importance accrue en raison des multiples changements qui s’adaptent aux besoins au marché. Bénéfique aux étudiants, entreprises et salariés, elle joue un rôle fondamental pour le bon fonctionnement de tout un écosystème.

La formation, continue ou professionnelle, permet de se former et de développer ses compétences afin de garder son emploi ou même d’en changer. À cet effet, comment se positionne la MCCI Business School sur le marché de la formation et quelles sont les opportunités de formation offertes au grand public à Maurice ?

La MCCI Business School, première institution privée d’enseignement supérieur à Maurice, s’évertue, depuis maintenant 35 ans, à promouvoir l’excellence en matière d’éducation en proposant aux jeunes Mauriciens une formation de qualité et des diplômes reconnus internationalement, et ce sans devoir quitter le pays, surtout en cette période d’incertitude due à la pandémie.

La MCCI Business School œuvre ainsi à former des jeunes et des professionnels, leur donnant les compétences et les aptitudes requises, tout en favorisant leur épanouissement à la fois personnel et professionnel afin de soutenir le développement économique et social de notre pays.

S’appuyant sur des partenariats avec des institutions françaises de renom (le ministère français de l’Éducation nationale, l’IAE de Poitiers, l’université d’Angers et l’université de La Réunion) et en étroite collaboration avec diverses entreprises, la MCCI Business School propose aux étudiants des formations qui sont en phase avec le développement du pays. Elle remplit, ce faisant, tous les critères d’une institution d’enseignement supérieur de qualité, à savoir :

L’école offre ainsi toute une palette de formations allant du niveau BAC/ HSC+2 (BTS – Brevet de Technicien Supérieur) à la Licence BAC/HSC+3 dans les filières suivantes : Gestion, Marketing, Tourisme, Banque, Assurance, Informatique et Communication.

La formation est souvent définie comme un parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel, qui nécessite éventuellement l’existence de ressources techniques et humaines et de moyens pédagogiques adaptés pour réussir. Quelles sont les nouveautés qui y contribuent ?

Les enseignants demeurent la clé de voûte de tout modèle de formation ou d’apprentissage. La MCCI Business School a la chance de pouvoir compter sur des formateurs locaux et internationaux qualifiés, expérimentés et, surtout, capables de s’adapter à de nouvelles méthodes d’enseignement.

Notre institution peut également s’appuyer sur des programmes de formation de qualité qui sont régulièrement revus pour répondre aux besoins dynamiques des entreprises et aux nouveaux développements dans différents secteurs.

De plus, nous investissons régulièrement dans les nouvelles technologies pour nous adapter à un monde qui évolue rapidement ainsi qu’aux nouvelles exigences et habitudes des étudiants.

Outre la crise de la Covid-19, grâce au développement numérique, la formation professionnelle évolue constamment et de nouvelles méthodes d’apprentissage font leur apparition. Comment la MCCI Business School se prépare-t-elle à s’adapter à ces changements ?

La formation que nous proposons se distingue par sa qualité mais aussi par sa flexibilité, puisqu’elle s’adapte aux changements. Heureusement, la MCCI Business School pratique, depuis de nombreuses années, grâce notamment à sa collaboration avec l’IAE de Poitiers, un modèle d’enseignement hybride, soit des cours en présentiel couplés à des formations à distance.

Depuis le début de la pandémie, nous avons investi massivement dans une nouvelle plateforme technologique qui nous a permis d’étendre ce modèle à l’ensemble de nos formations et d’assurer, à tout moment, une continuité pédagogique.

Contrairement à la formation traditionnelle, la formation à distance ne nécessite pas la présence physique d’un enseignant et ne s’effectue pas dans un établissement scolaire. Cela peut être assuré n’importe où, n’importe quand et peut prendre la forme de cours papier, de plateformes de formation en ligne ou de MOOC. Est-ce une formule idéale pour ceux qui ne s’imaginent pas retourner sur les bancs de l’école ?

La formation à distance permet à un public plus large d’avoir accès à un éventail d’institutions internationales et à une variété de formations, souvent à des coûts plus abordables, et ce tout en offrant à l’étudiant plus de flexibilité, indépendamment de son lieu de vie ou des horaires de cours. Il ne faut pas, pour autant, parler de la fin du mode de formation en présentiel car il demeure l’approche pédagogique la plus appréciée et la plus appropriée, que ce soit pour les étudiants que pour les enseignants.

Il ne faut pas oublier que l’enseignement supérieur est une étape importante dans le parcours d’un étudiant car il favorise une expérience humaine basée sur des interactions avec des enseignants et d’autres étudiants, qu’ils soient mauriciens ou étrangers. Il ne faut pas, non plus, négliger l’importance du développement des compétences transversales (soft skills), du travail de groupe ainsi que de la communication ; ils contribuent au développement de la personnalité et à l’épanouissement de l’individu.

Aujourd’hui, la formation en alternance devient de plus en plus un phénomène mondial qui gagne également du terrain à Maurice. Concrètement, quelles sont les opportunités présentes à Maurice, et comment se développe ce volet de formation en particulier ?

La MCCI Business School est très fière d’avoir été la première institution d’enseignement supérieur de Maurice à introduire la formule de formation en alternance en profitant du ‘Dual Training Programme’ mis en place par le ministère du Travail. L’alternance est un modèle qui a fait ses preuves dans de nombreux pays et constitue certainement une des meilleures réponses pour résoudre les problèmes de ‘mismatch’, soit l’inadéquation entre les formations académiques et les besoins réels du monde du travail. Ce modèle d’enseignement répond également à la question de l’employabilité des jeunes à l’issue de leur formation universitaire, qui reste souvent trop théorique. L’alternance, qui combine formation académique et expérience professionnelle, est une formule qui convient aux étudiants en leur donnant la possibilité de suivre une formation prise en charge financièrement par une entreprise. Ils sont également assurés d’une insertion naturelle dans le monde du travail, ayant déjà un pied en entreprise. L’employeur peut, pour sa part, anticiper ses besoins en s’appuyant sur une ressource ayant à la fois la formation académique et les compétences nécessaires, qui connaît déjà les rouages de son entreprise.

L’alternance a ainsi pour vocation de favoriser l’insertion ou le retour à l’emploi durable des jeunes. Elle permet également aux employés existants de se recycler ou de parfaire leurs qualifications.

Depuis 2015, la MCCI Business School a ainsi formé quelque 500 jeunes sur ce modèle avec le concours de plusieurs entreprises de différents secteurs d’activité (bancaire, assurance, informatique et comptabilité). Nous pouvons ainsi affirmer que la formation en alternance a été un grand succès pour l’institution car les étudiants ont non seulement obtenu d’excellents résultats académiques mais ont aussi, pour la plupart, été embauchés par les entreprises qui les ont parrainés.

«Les enseignants demeurent la clé de voûte de tout modèle de formation»

En termes de validation et de reconnaissance des formations, on se retrouve souvent face aux intitulés : titre, diplôme, certification, attestation, etc. S’ils visent tous à caractériser un niveau d’éducation et de compétences, il est parfois difficile d’estimer leur valeur tout comme leur réel apport ; notamment dans le monde du travail. Comment alors choisir sa formation ou son institut de formation ? De plus, comment déterminer la valeur d’un diplôme ou d’une certification ?

Effectivement, au vu de la multiplication de formations et du nombre d’institutions offrant des programmes de formation supérieure, il est plus que jamais nécessaire de bien se renseigner et de bien évaluer les qualifications proposées. Nous pouvons, pour notre part, encourager les jeunes et les parents à vérifier trois critères principaux.

Il y a d’abord la réputation de l’institution de formation. Estelle reconnue ? A-t-elle fait ses preuves ? Car la qualité d’une institution d’enseignement supérieur se juge sur la durée.

Il y a ensuite le programme de formation et le corps enseignant. Il est primordial de vérifier que les cours proposés sont passés par des contrôles de qualité, qu’ils ont obtenu les accréditations requises et qu’ils sont régulièrement revus afin de répondre aux nouveaux besoins et aux avancées technologiques. L’expérience et l’expertise des enseignants sont tout aussi importantes.

Il faut finalement bien vérifier la reconnaissance internationale des diplômes. Il est évident qu’avec la globalisation du monde, un diplôme académique constitue un passeport non seulement pour poursuivre des études à l’étranger mais aussi pour garantir une certaine mobilité. Dans le cas de la France, il est important de faire la distinction entre les diplômes d’État, qui sont reconnus au niveau européen et qui sanctionnent toutes les formations de la MCCI Business School, et les diplômes d’université qui n’ont malheureusement pas la même reconnaissance nationale et internationale.

Après l’obtention d’un diplôme, trouver un emploi qui satisfait les objectifs professionnels ou même les attentes salariales n’est pas donné. Ainsi, l’accompagnement de ces jeunes diplômés dans leur recherche d’emploi répond à un réel besoin. Vos commentaires ?

Cet accompagnement est plus que nécessaire mais il faut également que les discours que nous tenons envers ces jeunes soient cohérents et en phase avec la réalité. Il est ainsi très important de faire comprendre aux jeunes qu’un diplôme, ce n’est pas une fin en soi mais n’est que le début d’un parcours professionnel qui peut être long et parfois, parsemé d’obstacles. Il est essentiel qu’ils sachent que leurs aspirations et leurs attentes salariales doivent correspondre à chaque étape de ce parcours.

La formation est susceptible de freiner le développement de la précarité de l’emploi et d’aider à la stabilisation des trajectoires professionnelles les plus marquées par l’incertitude et le chômage. Cependant, quels sont les enjeux ?

Les enjeux sont multiples et requièrent probablement une approche holistique, structurée et, surtout, concrète. Notre pays est-il en train de former les jeunes en fonction des besoins réels des différents secteurs ou est-il en train de perpétuer un modèle archaïque qui privilégie la formation académique avec un taux d’échecs très important ?

Notre modèle éducatif répond-il aux ambitions de notre pays au vu des transformations technologiques en cours dans le monde qui auront un impact considérable sur le marché de l’emploi ? Selon l’Organisation Internationale du Travail, l’accélération de la numérisation et de l’automatisation devrait influer substantiellement sur le nombre et la qualité des emplois. De nouveaux types d’emplois et d’occupations vont apparaître et exigeront des compétences nouvelles. Ils remplaceront, par la même occasion, les modèles traditionnels de travail.

Ne faudrait-il pas dans le même souffle, valoriser les métiers ainsi que les formations techniques et professionnelles ? Il faut savoir que dans certains pays comme la Suisse, plus de 60 % des jeunes choisissent la filière technique à la sortie du secondaire. Il existe, toutefois, des passerelles pour ceux qui souhaitent ensuite poursuivre des études plus longues et plus pointues.

Pour sa part, la MCCI Business School essaie d’apporter sa contribution, notamment pour offrir une option aux jeunes âgés entre 15 et 19 ans qui ne vont pas au bout de leur cursus académique. En signant un accord avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de La Réunion, nous espérons pouvoir contribuer à valoriser les métiers.

Le financement est un élément essentiel de la prise de décision en matière de formation professionnelle. À Maurice, les coûts de formation sontils justifiés ? Et quelles sont les solutions viables pour financer ses cours ?

Je ne peux pas répondre de manière générale à cette question. Je ne pourrai que parler de la MCCI Business School, qui pratique des coûts tout à fait raisonnables, sachant que nous avons plusieurs partenaires internationaux. De plus, la formule de l’alternance en collaboration avec des entreprises a permis le financement des études de nombreux jeunes qui, autrement, n’auraient pas eu les moyens de les entreprendre.

«Avec la globalisation du monde, un diplôme académique constitue un passeport non seulement pour poursuivre des études à l’étranger mais aussi pour garantir une certaine mobilité»

 

Les compétences comportementales et interpersonnelles sont désormais devenues de nouveaux critères lors du recrutement. Comment le secteur de la formation peut-il évoluer dans la prestation de cours ou dans le renforcement de ce que l’on appelle les soft skills ?

Les soft skills sont des compétences qu’aucune institution de formation ne doit négliger, car les entreprises considèrent aujourd’hui que le «savoir-être» est tout aussi important, sinon plus important, que le «savoir-faire». La force des formations que nous proposons réside justement dans le fait qu’elles favorisent le développement des compétences transversales, les soft skills.

Nos formations sont toutes à finalité professionnelle, incluant des stages et des projets d’entreprise. De plus, la méthode pédagogique adoptée pousse à la recherche, à l’analyse et au développement de l’esprit critique. La communication écrite, mais aussi orale, et le travail en équipe tiennent également une place très importante. Un jeune de la MCCI Business School n’obtient pas uniquement un diplôme mais une formation complète qui l’aidera à s’insérer avec aisance dans le monde professionnel.

 

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