u003cpu003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eIBL célèbre ses 40 ans cette année. Parlez-nous de son évolution ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’histoire d’IBL remonte à près de deux siècles. Blyth Brothers u0026amp; Co. Ltd et Ireland Fraser Ltd ont été étroitement liées à l’histoire et au développement de l’île Maurice depuis le début du XIXe siècle. La fusion de ces deux entités s’est faite en 1972. C’est alors qu’IBL a vu le jour.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDepuis 1994, IBL est cotée en Bourse et a su se diversifier pour devenir l’un des groupes majeurs de l’île. Opérant maintenant dans six secteurs d’activités et employant plus de 7 000 employés, IBL a su investir dans des secteurs prometteurs et développer son savoir-faire. Notre nouvelle vision est de «u003cemu003e go beyond boundariesu003c/emu003e ». Nous comptons vraiment la mettre en pratique. D’ailleurs, nous avons déjà un pied en Afrique grâce à l’acquisition, à hauteur de 50 %, de la compagnie Fresh Cut Ltd en Ouganda. Nous ne comptons pas nous arrêter là.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG.u003c/spanu003e La restructuration du groupe a-t-elle donné les résultats escomptés ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eDans des groupes comme IBL opérant dans divers secteurs d’activités, il est toujours important de se remettre en question afin d’optimiser ses ressources pour être plus performant. Nous souhaitions donc pouvoir avoir, dans nos équipes, des spécialistes qui pourraient, dans le futur, nous conseiller et nous guider. Nous avons d’ailleurs, dans cette optique, créé, il y a deux ans, un département deu003cemu003e Business Developmentu003c/emu003e, qui a pour mission d’évaluer les nouveaux projets et d’entamer, si besoin est, les négociations pour toute acquisition. Notre objectif est de toujours nous surpasser afin d’offrir de meilleurs services et produits.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG.u003c/spanu003e IBL est présent dans plusieurs métiers. Quels sont vos principaux pôles de croissance ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCe qui fait la force d’un groupe comme IBL, c’est sa diversité. Quand un secteur est moins performant, les autres compensent et font que dans sa globalité, le groupe arrive quand même à être productif malgré la conjoncture économique instable.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eIl y a encore à faire à Maurice pour devenir un u003cemu003eFinancial Hubu003c/emu003e. Nous sommes sur la bonne voie, mais il faut continuer à attirer les investisseurs et à offrir des services à plus forte valeur ajoutée. Nous avons beaucoup investi dans le u003cemu003eseafoodu003c/emu003e au cours des dernières années. Nous avons des structures qui gagnent en maturité.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eu003cstrongu003e« Le pays a besoin d’une relance économique. Nous avons été résilients face à la crise européenne. Il nous faut trouver des solutions pour favoriser les investissements et créer de l’emploi. »u003c/strongu003eu003c/spanu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG.u003c/spanu003e Quels sont les secteurs qui ont été les plus touchés par la crise globale ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes secteurs de l’ingénierie et de la construction ont vraiment souffert de la crise mondiale. Ces secteurs subissent partout, à travers le monde, un ralentissement considérable depuis quelques années. Les années qui suivent seront aussi difficiles, surtout avec la morosité qui opère dans le tourisme. Moins d’hôtels seront construits et les rénovations vont s’espacer.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe commerce et leu003cemu003e retail u003c/emu003evont aussi souffrir. Le nombre de centres commerciaux et de grandes surfaces augmente d’année en année, alors que la consommation stagne.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eVos résultats pour l’année 2012 démontrent une certaine stabilité au niveau de la profitabilité par rapport à la période précédente. Comment expliquez-vous cette performance ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCette performance est liée à la diversité des activités d’IBL. Nos secteurs se compensent lors des périodes difficiles.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG.u003c/spanu003e Souvent, en parlant de l’avenir, vous faites référence à l’Est. Pensez-vous toujours que la croissance viendra de cette partie du monde ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’Europe a été en avance sur le plan économique pendant longtemps. Malheureusement, le Vieux continent s’essouffle et l’Europe perd de sa force et laisse place à deux gros géants : l’Asie et l’Afrique. Ces continents offrent à Maurice la chance inestimable de continuer à se développer et à croître malgré la crise européenne. Ils ont, à eux deux, un énorme potentiel et un marché exploitable considérable.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eChez IBL, nous tâtons actuellement le potentiel africain et nous voulons vraiment exporter le savoir- faire mauricien en dehors de nos frontières. Alors, quoi de mieux que l’Afrique pour se lancer ?u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eLes autorités se plaignent d’une baisse de l’investissement privé dans le pays. Qu’est-ce qui explique cette frilosité chez les entrepreneurs locaux ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eL’humeur des entrepreneurs locaux est effectivement plutôt morose. Les difficultés financières sont parfois insurmontables pour les petits entrepreneurs. Avec la crise mondiale, les entrepreneurs font très attention avant d’investir. Dans l’immédiat, il faut soutenir les petites et moyennes entreprises.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eElles sont les plus vulnérables en ces temps. Il faut aussi donner un coup de pouce aux exportateurs et compagnies qui pratiquent le « u003cemu003eimport substitutionu003c/emu003e ». Je suis aussi pour une ouverture intelligente de notre ciel tout comme des services financiers (banques, etc.)u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG. u003c/spanu003eAvez-vous des projets chez IBL ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eNous sommes toujours à la recherche de projets et nouveaux défis chez IBL. Nous avons quelques projets locaux que nous suivons de très près, mais aussi plusieurs projets internationaux qui nous tiennent à coeur. Nous voulons développer certains de nos secteurs et consolider nos assises à l’étranger.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG.u003c/spanu003e Le Budget 2013 sera présenté dans quelques jours. Quelles sont les attentes de la communauté des affaires ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eNous attendons beaucoup de ce Budget 2013. Le pays a vraiment besoin d’une relance économique. Nous avons été résilients face à la crise européenne et maintenant, il nous faut trouver des solutions pour favoriser les investissements et créer de l’emploi.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color:#ff8c00;\u003eBUSINESSMAG.u003c/spanu003e Comment voyez-vous le groupe IBL en 2052 ?u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEn 2052, j’espère qu’IBL sera connue comme une compagnie de renommée internationale, portée durant ces 80 dernières années, par des Mauriciens qui auront cru en le potentiel et le savoir-faire de notre île. IBL aura su emmener le drapeau mauricien en dehors des frontières et des territoires qui paraissaient à l’époque infranchissables.u003c/pu003e
Nicolas Maigrot (Chief Executive Officer)« La force d’IBL réside dans sa diversité »
