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Le XXIe siècle sera Africain

u003cp style=text-align: justify;\u003eN’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure, l’Afrique est bien partie ! On se souvient de la devinette désormais célèbre de Ngozi Okanjo-Iwenla, directrice générale de la Banque mondiale, en mai 2010 à ses condisciples d’Harvard : « u003cemu003eQuelle est l’économie pesant plusieurs milliards de dollars qui a bénéficié d’une croissance plus rapide que le Brésil et l’Inde entre 2000 et 2010 et qui devrait, selon les estimations du FMI, progresser plus vite que le Brésil, entre 2010 et 2015 ? La réponse va vous surprendre. Cette économie, c’est celle de l’Afrique sub-saharienne !u003c/emu003e » À l’évidence, L’Afrique est réveillée et l’on s’y bouscule.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eHilary Clinton rappelait cet été à Johannesburg, lors de sa visite officielle de 10 jours sur le continent, que sept des dix économies qui progressent le plus vite dans le monde sont aujourd’hui africaines. Le 24 septembre, la Banque Lazard inaugurait tout un département consacré au marché sub-saharien en pleine métamorphose. Il est dorénavant possible d’affirmer comme Mathieu Pigasse, son vice-président Europe, que « le XXIe siècle sera Africain ». En effet, les éléments ne manquent pas pour crédibiliser cette prédiction : l’Afrique accélère, et ce depuis les années ‘80 pendant lesquelles elle enregistrait en moyenne une croissance de 1,9 % par an. Pendant les années ‘90, son rythme est passé à 2,3 % pour atteindre 5 % depuis l’an 2000.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAujourd’hui, le continent représente 4 % de la richesse mondiale. En 2030, il en pèsera, 7 % et 12 % en 2050. Il sera alors plus riche que l’Europe et pèsera les deux tiers des États-Unis !u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePour consolider et amplifier son mouvement en avant, ce continent pourra compter sur sa croissance démographique, son urbanisation dynamique, une plus grande stabilité politique, la diminution des principaux conflits, une meilleure gestion de l’économie, ainsi qu’un allègement de sa dette.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAujourd’hui, 65 millions d’Africains ont un revenu annuel supérieur à 3 000 dollars. Ils seront 100 millions en 2015 (soit l’équivalent de la classe moyenne indienne). Voilà de quoi éviter un feu de paille économique et de bâtir dans la durée.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCertes, ce développement ne sera pas uniforme et simultané, avec la même vigueur, et il conviendra de distinguer les rythmes de développement de l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. Mais il est clair que le continent est devenu aujourd’hui un véritable relais de croissance.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eUn océan d’opportunités…u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLes entreprises ont noté que la parenthèse de la domination européenne se refermait plus vite que prévu et qu’un cycle historique s’ouvrait avec l’Asie et l’Afrique. En conséquence, nombre d’entre elles intensifient leur présence sur le continent. Mais les obstacles au déploiement restent cependant importants.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eAfin de les surmonter, les chefs d’entreprise expriment un besoin d’accompagnement global dans leur démarche et la nécessité d’identifier des conseils susceptibles de les aider à gérer la complexité de leur développement sur l’ensemble du continent.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eRares sont les structures offrant l’ensemble de telles possibilités. Ce qui pousse certains chefs d’entreprise à considérer que l’Afrique représente pour eux « u003cemu003eun océan d’opportunités dans un désert de prestataires u003c/emu003e».u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eEn effet, l’analyse du marché permettra d’identifier le plus souvent des professionnels susceptibles de couvrir une partie seulement des besoins. Il est exceptionnel de trouver un interlocuteur unique rompu aux réalités du continent et disposant d’un réseau de compétences multi-ethniques et multidisciplinaires susceptible de proposer un accompagnement global de l’entreprise qui inclut, à la fois, l’assistance nécessaire pour bâtir sa stratégie africaine et fournir des informations indispensables pour structurer juridiquement, fiscalement et économiquement un projet donné.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eC’est pourtant le défi que s’est fixé DTOS : En effet, la Management Company mauricienne du Groupe IBL propose maintenant une offre de service globale à forte valeur ajoutée (u003cemu003eBusiness Model Optimisationu003c/emu003e) avec la participation de partenaires leaders tels le cabinet d’avocats Lazareff – Lebars (www.lazareff-lebars. com) pour aider les grands groupes à mieux gérer la complexité de leur développement africain.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLa montée en puissance des entreprises continentales, l’impressionnante accélération des échanges « Sud-Sud » ainsi que le retour aux pays des élites africaines (trop longtemps expatriées) contribueront inévitablement au développent de la classe moyenne, indispensable pour consolider ce nouvel « eldorado ».u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eCARTE DE VISITEu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eFrançois de Senneville est né et a grandi à Maurice. Il est passionné par l’Afrique et est reconnu pour son expertise en matière de droit africain (et notamment OHADA) et sa profonde connaissance du continent. Avocat spécialisé en droit fiscal international, il a, pendant plus de vingt ans, assisté des multinationales dans le cadre de leur développement, de la réorganisation de leurs activités internationales et de la structuration de leurs acquisitions.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eFrançois de Senneville a rejoint le cabinet Lazareff Le Bars en juin 2012 en qualité d’associé, responsable du pôle Afrique dédié au droit fiscal des entreprises, au conseil juridique ainsi qu’à l’arbitrage international. Il est également le représentant du cabinet mauricien DTOS à Paris.u003c/pu003e

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